Les tombes de l’église d’Airvault

Merci à Anne-Marie Moreau et à Franck Aguggiaro qui nous ont transmis ces photos.

La très belle église d’Airvault possède quelques tombes encore lisibles. La première se trouve dès l’entrée, sous le balet de l’église. On peut lire sur son pourtour :

CY GIT LE CORPS DE JEHANNE REGNAULT QUI DECEDA LE 12 NOVEMBRE 1616.

Le nom de cette femme n’apparait pas dans les registres paroissiaux. Peut-être est-elle apparentée à Rose Regnault qui décède à Airvault en 1620 à l’âge de 65 ans.

A l’intérieur de l’église, dans un bras du transept, on peut admirer le très beau tombeau de Pierre de Sainte-Fontaine, premier abbé du lieu, mort en 1110. Il est en forme de couvercle de sarcophage et sculpté du Christ entouré de huit apôtres.

Au dessus, on peut lire une inscription peinte sans doute au siècle dernier mais reprise d’un texte ancien :

SUB HOC TITULO CONDITUM EST CORPUS PETRI A FONTE SALUBRI QUI FUIT PRIMUS ABBAS AURREVALLIS. QUI P[ER]TRANSIS, ORA PRO IPSO. ET EST D(E)FUNCTU(S) VII IDUS AUGUS. ANNO AB INCARNATIONE D. MCX†
Sous ce tombeau est installé le corps de Pierre de Sainte-Fontaine qui fut le premier abbé d’Airvault. Passant, prie pour lui. Il est mort le septième jour avant les ides d’août l’an de l’incarnation du Seigneur 1110 .

Source traduction : Corpus de inscriptions latines et étrangères du Poitou, période médiévale 987-1453 par Jacques Jarry

Il existe enfin plusieurs autres pierres tombales à l’intérieur de l’église, plus ou moins lisibles.
Pour donner un caractère participatif à cet inventaire, je fais appel à vous, lecteurs du blog, pour nous aider à déchiffrer ce qui est écrit dans la mesure du possible. Vous pouvez envoyer vos transcriptions même partielles en commentaire, ou à l’adresse du blog genea79blog@laposte.net Je les rajouterai à l’article.
Merci d’avance.

 

Graffiti pornographique à Saint-Pardoux

Dans la série « les dessins trouvés dans les archives », après les bannières de Melle, les croquis de La Ferrière et les smileys de La Charrière, voici aujourd’hui le graffiti. Et pas n’importe lequel, celui à connotation érotique. Les dessins de phallus ne datent pas d’aujourd’hui. Symboles de virilité et de fécondité durant l’Antiquité, ils sont au cours des siècles perçus comme obscènes. On les retrouve donc tracés à la sauvette dans des endroits souvent dissimulés. Les archives départementales ne sont pas épargnées. Qui s’est permis de faire un tel dessin sur la 1re page du registre des décès de Saint-Pardoux de l’an XI (1802) ? Est-ce un édile facétieux, un adjoint libidineux… ? Et quand ce dessin a-t-il été réalisé ? Si vous voulez mener votre enquête et juger la valeur artistique de l’œuvre, il vous faudra cliquer sur la photo ci-dessous.

Mais, bien sûr, vous n’êtes pas obligé de le faire ! (source AD79)

Avez-vous des ancêtres protestants à Rouillé (86) ?

Le Cercle généalogique poitevin organise les 28 et 29 septembre prochains ses rencontres généalogiques à Rouillé, dans la Vienne, à la limite des Deux-Sèvres. Ce sera l’occasion pour leurs adhérents de présenter leurs travaux généalogiques. Mais ce sera aussi l’opportunité pour le CGP d’aller à la découverte d’un terroir et de ses particularités.

Rouillé est une terre marquée par le protestantisme. On peut le constater encore aujourd’hui avec les petits cimetières protestants enclavés dans des champs ou des jardins comme celui plutôt conséquent de Boisgrollier. Le CGP proposera donc des expositions et des conférences sur le thème du protestantisme dans la région.

Cimetière de Boisgrollier à Rouillé © Sandrine POURRAGEAU

Nos amis de la Vienne ont aussi besoin de notre aide. Ils voudraient retrouver le maximum de descendants de 2 très anciennes familles protestantes de Rouillé (nous sommes au XVIe siècle) :
– celle de Pierre BRUNETEAU, époux de Louise MARTIN
– celle de Guillaume GARNAULT, époux de Pasquette RIVAULT, puis de Catherine BOURINAULT.

Comme ils ont eu de nombreux enfants et que nous sommes à la limite des Deux-Sèvres, il est certain qu’une partie de leur descendance se retrouve à Pamproux, Saint-Germier, La Mothe-Saint-Héray ou d’autres communes de notre département.

Si vous descendez d’un de ces couples, vous pouvez prendre contact avec le CGP (adresse mail : cgp@herage.org). Vous les aiderez ainsi dans leur travail de recensement et vous aurez aussi la joie de vous découvrir de nombreux cousins.
Merci pour eux.