En feuilletant* les registres de la paroisse Saint-Saturnin de Saint-Maixent, vous rencontrerez peut–être plusieurs fois cette belle signature bien lisible de Catherine de Médicis.

Comme de plus cette signature se retrouve sur des actes d’abjuration, on peut se poser légitimement la question : est-ce que la terrible ennemie des huguenots ne serait pas venue dans notre région vérifier in situ l’efficacité de son action contre la « religion prétendument réformée » ?
Malheureusement, ce qui aurait pu être une belle découverte est une fausse piste. Les dates des actes où elle signe (après 1683) permettent d’éliminer très rapidement cette hypothèse : l’épouse d’Henri II, mère de 3 rois, est morte un siècle auparavant (1519-1589). Il s’agit donc d’une homonyme, née vers 1644 et décédée en 1709.
Ce qui est toutefois amusant, c’est que notre Catherine de Médicis est issue d’une famille protestante où se retrouvent des apothicaires, des chirurgiens… bien à l’opposé des idées de la reine. Baptisée protestante vers 1644, elle a été forcée d’abjurer comme ses parents, Jean de Médicis et Louise Maye l’ont fait en 1681 en l’église Saint-Léger de Saint-Maixent. L’acte pour Catherine semble malheureusement introuvable.
Même si la nouvelle n’est pas toute récente, Généa79 est très quand même fier d’être le premier à dévoiler ce scoop : Catherine de Médicis a abjuré sous Louis XIV à Saint-Maixent !
*Merci à Nat qui m’a mis sur la piste.