P comme Patronymes improbables

Un article de Marie-Isabelle FEMENIA

Mes patronymes improbables ont été donnés à des enfants naturels, tous élevés par leur mère, avec parfois même un père connu, mais n’ayant porté le nom ni de l’une ni de l’autre.

Pourquoi ce jour-là ai-je cherché le nom de ROUBERTIE dans le moteur de recherche de GENEA79, alors que je savais bien qu’il n’y avait qu’un fils ROUBERTIE ayant vécu dans les Deux Sèvres à Ensigné et Niort ? Tout n’étant pas indexé, j’ai bien retrouvé les actes d’Ensigné comme prévu, mais il y avait un acte en plus, une naissance à Noirterre en 1797. Ça ne pouvait pas être de ma famille puisque mon ancêtre Nicolas né à Toulouse arrivait justement cette année-là à La Rochelle où il se maria l’année suivante.

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O comme Occupation

Un article de Jeannette CHESSÉ

Je suis née en 1936. J’habite le bourg de Boismé à 8 kilomètres de Bressuire.

En juin 1940, alors que je suis dans l’impasse qui conduit à l’arrière de notre maison, je vois défiler en bon ordre et au pas cadencé un détachement de militaires allemands qui remontent la rue neuve ! C’est impressionnant !

Puis, ils s’installent dans le pré de la cure exploité par mon père qui y a sa « mouche  » de bois (son tas de fagots de bois). Il veut aller en chercher mais « nein  » « raoust « , c’est ce que l’on lui répond et se sentant menacé, il préfère abandonner.

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N comme Naissance et arrangement : l’enfant illégitime de Gabriel Boussy et Marie Barron

Un article de Xavier CHOQUET

L’enfance peut dès le départ être compromise par l’illégitimité. Beaucoup d’enfants illégitimes ont fini par des avortements, des infanticides ou des abandons. Mais le cas ici présent nous amène à un arrangement en bonne et due forme chez le notaire. Marie Barron, domestique chez Gabriel Boussy a défendu ses droits et a tenu à défendre ses intérêts et ceux de l’enfant à naître.

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M comme Moment d’enfance… Moment intense !

Un article de Ginette SAVARIAUX

La petite fille est là, debout, elle regarde et écoute sans comprendre ce qu’il se passe.

Ses cousins sont venus la chercher à l’école communale de La Couarde avant l’heure de la sortie à midi, ils ont leurs deux garçons, un peu plus jeunes qu’elle avec eux.

Avec ses grands-parents et sa grand-tante Agathe, ils sont regroupés non loin du fumier dans l’ouche qu’elle connaît si bien, où elle joue et récite ses leçons sous le grand marronnier qui tend déjà ses grappes au printemps prometteur.

La préoccupation n’est pas comme d’habitude, ce n’est ni le fumier, ni les récoltes qui les animent ; alors pourquoi ces rires non habituels, pourquoi ces pleurs mêlés aux trémolos de leurs voix ?!

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Du changement pour nos adhérents

Le Cercle généalogique des Deux-Sèvres vous informe d’un changement important pour 2022. Nous avons décidé en C.A. d’arrêter notre partenariat avec GeneaBank, devant le peu de succès que cette base de données rencontrait auprès de nos adhérents. Vous êtes peu nombreux à utiliser les points offerts. En conséquence, si vous voulez utiliser vos points, il ne vous reste qu’une semaine, le retrait de GeneaBank, sera effectif le 21 ou le 22 novembre.

À la place, nous avons choisi de signer un contrat exclusif pour 3 ans avec Filae, ce qui permet à nos adhérents de bénéficier d’une réduction de 25 % s’ils choisissent de s’y abonner. C’est une économie substantielle de 20 euros, si je calcule bien.

Si vous voulez en bénéficier, voici le cheminement :
Il faut aller sur le site Filae à la page d’inscription.
Vous cliquez sur « Appliquer une réduction ». (ce n’est pas écrit bien gros)
Vous cochez « Je suis membre d’une association partenaire ».
Vous choisissez l’association dans le déroulant (le Cercle généalogique des Deux-Sèvres, bien sûr)
Vous mettez votre numéro d’adhérent.
Vous cliquez sur « Appliquer »…

Nous sommes bien conscients de décevoir quelques-uns qui utilisaient régulièrement GeneaBank, mais nous espérons que le nombre de personnes intéressées par l’offre de Filae sera supérieur. Rendez-vous dans 3 ans pour en faire le bilan ! En attendant, si vous voulez bénéficier de cette réduction Filae, n’oubliez pas de préciser que vous êtes adhérent du Cercle généalogique des Deux-Sèvres (et n’oubliez donc pas de renouveler votre adhésion à notre association).

Rencontre avec Laurent Delenne, auteur

Sur les routes d'Europe avec Napoléon : histoires de grognards | Centre  Vendéen de Recherches Historiques

Ceux qui fréquentent les Archives départementales des Deux-Sèvres connaissent bien Laurent Delenne. C’est lui qui bien souvent nous accueille et nous oriente en salle de lecture. Les habitués des AD79 connaissent aussi sa passion pour la période napoléonienne. Il est ainsi l’auteur du livre Sur les routes d’Europe avec Napoléon : histoires de grognards, résultat de 14 années de recherches sur les grognards deux-sévriens. Dans cet ouvrage, Laurent Delenne raconte le destin souvent tragique de conscrits dont il a pu retracer le parcours en s’appuyant sur des correspondances ou sur des documents officiels.

Si vous voulez en savoir davantage sur cette période historique mais aussi mieux connaître ces hommes, cultivateurs ou artisans, embarqués souvent malgré eux dans l’aventure napoléonienne, nous vous donnons rendez-vous le samedi 4 décembre à 14 h 00 à la Maison des associations de Niort, 12 rue Joseph Cugnot. Il n’est pas nécessaire de s’inscrire mais n’oubliez pas le passe sanitaire obligatoire. Ce jour-là, nous organisons une rencontre avec Laurent Delenne qui vous présentera le fruit de son travail et répondra à toutes vos questions.

L comme Légitimes

Un article de Monique BUREAU

Au fil de mes recherches sur ma branche maternelle, je suis tombée sur une histoire peu banale de Marie Charon ou Charton, fille d’un boucher de Chinon qui vécut à Niort et Dœuil-sur-le-Mignon (Charente-Maritime) entre 1650 et 1672.
Elle vécut en concubinage pendant 22 ans avec François Fourré de Dampierre, jusqu’au 17 mai 1672, lorsqu’ils décidèrent de se marier après avoir passé un contrat devant notaire (30 avril 1672), ce qui fut l’occasion de reconnaître huit de leurs seize enfants (huit étant déjà décédés) !

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K Comme Kyrielle

un article de Monique GUERIN, auteure de Jaquette Blanchard, meunière au Pin.

Une kyrielle, comme chacun sait, est une longue suite de paroles qui se répètent : une litanie, et aussi ce jeu qui consiste à enchaîner des mots à partir de leur dernière syllabe : marabout / bout d’ficelle…  Par extension, le mot désigne une longue série d’êtres ou de choses. On sait moins que ce terme provient du « Kyrie eleison » de la liturgie chrétienne, qu’on peut traduire par  » Seigneur, prends pitié « .
Ces différents sens s’appliquent parfaitement, hélas, aux quatorze enfants de Jaquette Blanchard, meunière au Pin (1731-1804), dont j’ai été amenée il y a deux ans à écrire la biographie romancée, sur la proposition de ma voisine et amie Noëlle Pouplin, ancien maire du Pin et historienne avertie.

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J comme Jeunesse d’Adrien

Un article de Sylvette BRIZARD

Adrien Caille

Adrien Caille, mon grand-père paternel est né le 24 juillet 1887. Il compta parmi ceux qui partirent à la guerre 14-18 et revinrent victimes de blessures qui changèrent leur existence.
Suite à un éclat d’obus dans la cuisse, il resta inerte sur le champ de bataille le 2 avril 1916. Il doit la vie à son fidèle compagnon qui le prit sur son dos pour le porter sur la civière du régiment d’où il fut transporté à l’hôpital militaire. Il passa presque 2 années dans divers hôpitaux de fortune où il fut mal soigné. Il obtint un congé de réforme définitive le 20 décembre 1917 en raison de la gravité de sa blessure. Il revint de la guerre avec une jambe handicapée au niveau du col du fémur droit avec ankylose du genou en extension et raccourcissement de la jambe de 4 cm.
Il boitera tout au long de sa vie et quand il fut hospitalisé en 1946 en raison de l’aggravation de son état, les chirurgiens ont découvert un morceau de capote resté dans sa jambe.
Il travailla dans un premier temps dans la ferme que ses parents avaient loué puis par la suite l’a achetée avec ma grand-mère. Il ne voulait pas renoncer à ce métier malgré les autres propositions qu’il avait reçues et c’est avec difficulté qu’il a travaillé malgré l’aide d’un ouvrier agricole et plus tard de son fils.
J’ai par conséquent vécu auprès de mes grands-parents avec mes parents dans cette ferme et comme mon grand-père était de plus en plus invalide, il passait ses journées à lire et à souffrir. Mais ses yeux s’illuminaient lorsqu’il me racontait son enfance. Il n’en retenait que du bonheur. C’est pourquoi j’ai choisi de vous en écrire quelques aperçus, d’abord en mémoire de ce grand-père si courageux et si facile à vivre malgré sa souffrance et en second lieu pour donner une note d’optimisme sur cette époque où les gens humbles vivaient dans des conditions souvent très difficiles.

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I comme Instruction de l’écolier Théodore Sorin

Un article de Xavier CHOQUET

  1. Ascendance et descendance partielle de Théodore SORIN

Né le 21 juillet 1882 sous le prénom d’André Théodore à Saint-Léger-de-Montbrun, il est le fils de André Joseph SORIN et de Aimée Louise BOUGRON, du village de Chenne qui se sont mariés le 29 décembre 1866 à Mauzé-Thouarsais. Les SORIN sont originaires de Chenne, commune de Saint-Léger-de-Montbrun tandis que les BOUGRON sont originaires de Mauzé-Thouarsais.

Théodore épouse à Tourtenay le 23 novembre 1908, Cécile Ernestine COUTANT fille de René et de Anastasie HUBLET, originaires tous deux du Thouarsais. Théodore et Cécile SORIN auront au moins un fils Amand René né à Tourtenay le 25 septembre 1909, mort à Thouars le 1er juillet 1945 avec la mention « Mort pour la France ». Théodore décède à Thouars le 6 décembre 1950

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