Retour sur la sortie généalogique du 18 juin 2022 à Bois-Tiffrais

Le Cercle généalogique des Deux-Sèvres a organisé pour ses adhérents (et leurs proches) le samedi 18 juin une sortie généalogique au château de Bois-Tiffrais sur la commune de Monsireigne en Vendée. Ce bel édifice accueille dans un décor champêtre le riche Musée régional d’Histoire protestante avec sa salle d’étude consacrée à la généalogie protestante de la France de l’Ouest.

La canicule s’étant invitée au programme, sur les vingt six personnes inscrites au départ, dix sept ont finalement participé à cette journée.

Le matin, nous avons visité le Musée régional d’histoire protestante avec pour guide le pasteur Denis VATINEL, conservateur du musée:

Nous avons découvert le musée et ses collections : la cuisine, la salle de séjour, les salons …

La Cuisine
La salle de séjour
La salle de séjour
La presse
La carte du Duché et pairie de Thouars
La malle de colporteur biblique

A treize heures : pique-nique (apporté par chacun) dans l’écurie où la chaleur était moins importante.

L’après-midi, le pasteur Vatinel nous a présenté les travaux réalisés et en particulier les fiches patronymiques des familles protestantes du Poitou.

Nous avons poursuivi, pour certains, nos échanges dans la salle de lecture au premier étage du château, et avons pu consulter certaines fiches patronymiques.

En ce qui me concerne le bilan fut très positif car j’ai pu prendre connaissance des fiches patronymiques de deux branches de mes ancêtres rochelais, pour l’un tailleur de pierre et l’autre charpentier de navire. Jean MATHOU et François MILLORIT sont les ancêtres de Marie MILLORIT mariée à Jacques CLEROUIN (1692-1787) qui a vécu dans le village d’Ussolière à Usseau (Deux-Sèvres). Marie avait fait l’objet de l’article « U comme Usseau, Ussolière, Uxellois, Uxelloise »  que j’avais écrit dans le cadre du Challenge AZ 2020.

Et j’ai découvert des informations intéressantes sur le protestantisme à La Rochelle : Jean MATHOU, le 11 janvier 1662, a dû prouver qu’il était originaire de La Rochelle pour pouvoir continuer à y demeurer.

« Mémoire de ceux qui ont soutenu avoir droit de demeurer en cette ville et être de la qualité requise : Jean mathou  veriSfira ».

« Les procureurs de police doivent vérifier les dires de ceux qui soutiennent être originaires de La Rochelle. À défaut, leur cause sera délibérée à une date ultérieure ou renvoyée au criminel. Pour quelques-uns, on leur demande de rapporter leur contrat de mariage, un certificat du curé ou un « extrait baptistaire ». »

Et en poursuivant mes recherches sur internet, j’ai trouvé que mon ancêtre, autre Jean MATHOU, maçon, dit « la Faveur » s’était engagé en 1643 pour deux ans pour la Nouvelle France et qu’il y était certainement décédé en 1645 lors de la capitulation du Fort Saint-Jean.

Je vais retourner cet été au château de Bois-Tiffrais pour rechercher des informations sur Ollive MATHOU, sœur de mon ancêtre Marguerite qui est qualifiée de « fugitive du royaume en 1686 » dans la fiche patronymique de la famille MATHOU, et sur d’autres ancêtres protestants en Charente et en Saintonge.

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