Les pierres tombales de Saint-Léger-de-la-Martinière (2/2)

Un texte de Jacqueline Texier

Jacqueline poursuit sa visite de l’église de Saint-Léger-de-La-Martinière (cf. 1er article publié la semaine dernière)

En entrant dans l’église, on trouve la tombe de Marie Anne AIME à gauche dans l’allée centrale. D’une grande sobriété, c’est une longue dalle de pierre ocre qui  ne comporte qu’un simple texte :

CI GIST LE CORPS

DE DAMLE MARIE

ANNE AIME EN

SON VIVANT

EPOVSE DV SI JEAN

AVMARD DEBEAVPRE

AGEE DE 30 ANS DE

CEDEE LE 22 MARS

1736   PRIEZ DIEV

POUR LE REPOS DE

SON AME

BMS 1719-1738 E DEPOT 254 / 2 E 260-3 Vue 079/096

Un peu plus loin, à droite de l’allée centrale on trouve la tombe de Anne ROBERT, identifiable mais avec une simple inscription laconique :

CI GIST LE CORPS DE

ANNE ROBERT

DECEDEE AU PRIVRE

LE 6 AOVST 1764

AGEE DE 64 ANS

PRIEZ DIEV POVR SON

AME

On sait simplement, à la lecture de son acte de décès, qu’elle habitait au prieuré Saint-Léger.

BMS 1754-1765 E DEPOT 254 / 2 E 260-5 Vue 051/058

On peut lire quelques mots sur une autre tombe, à côté de celle d’Anne ROBERT :

CI GIST LE CORPS

DE LOVISE DASSIE

… DECEDEE

… MARS 1723

… 21 ANS

Son acte de décès précise qu’il s’agit de Louise DACIER, épouse de Charles THABARIN.

BMS 1719-1738 E DEPOT 254 / 2 E 260-5 Vue 051/058

Petit détail amusant, en haut du mur, à droite, sur l’arc du chœur on peut voir les armes de René de Poix, seigneur de Saint-Romans (cité dans l’article de Monique sur les pierres tombales de l’église de Saint-Romans), deux ailes d’aigles sculptées sur un écusson. On constate que le métier de graveur n’est pas simple quand on ne maitrise pas l’orthographe… Sous les ailes sculptées, est écrit « Elle dègle ».

Enfin, en quittant cette église, regardez son joli clocher mur qui porte 2 cloches. Elles sont évoquées dans le descriptif à l’intérieur de l’église. Sur chacune d’elle sont gravés leur nom et les détails de leur baptême.

« J’ai noms Jeanne Marguerite. J’ai pour parrain Mr Jean GARDRAT, j’ai pour marraine Mlle Jeanne CHARBONNEAU. Monseigneur DELGE, évêque de Poitiers m’a baptisée, Mr Pierre Armand BOUCHEAU m’a installée ».

« Je m’appelle Marie Radegonde. J’ai pour parrain Mr le Comte Pierre FROTIER DE LA COSTE, j’ai pour marraine Mlle Radegonde DE VASSELOT. Monseigneur DELGE évêque de Poitiers m’a baptisée, Mr Pierre Armand BOUCHEAU m’a installée ».

Par le choix de ses parrain et marraine, Jeanne Marguerite semble bien modeste.

Marie Radegonde a, quant à elle, un parrain et une marraine plus illustres que sa sœur.  Le parrain est Pierre Frotier de la Coste-Messelière, issu d’une famille poitevine, originaire de Saint-Faziol, à côté de Melle, propriétaire depuis 1677 du château des Ousches à Saint-Génard.

Quant à la marraine, sa famille est aussi originaire du Poitou. Son histoire est liée au château de Régné sur la commune de Souvigné (près de Saint-Maixent l’Ecole). Entré dans la famille en 1403, il est passé dans d’autres mains de 1425 à 1573 et est revenu à la famille de Vasselot en 1574, qu’il n’a pas quittée depuis cette date.

Les parents du parrain sont Pierre Frotier de la Coste sont Raymond Frotier de la Coste-Messelière et Mary de Vasselot de Régné.

Le baptême a lieu le 17 novembre 1901 à 1 heure et est relaté, avec emphase, dans le journal local :

« Dimanche 17 novembre, un ancien habitant de Saint-Léger, absent depuis quelques années de cette localité, et qui y serait revenu par hasard à l’heure des vêpres, n’aurait certes pas reconnu son clocher.

De la route nationale, il pouvait apercevoir remplaçant le campanile de bois de  jadis, une jolie façade toute neuve, et si, entendant des chants d’allégresse il s’était approché et avait pénétré à l’intérieur de l’église, il aurait été bien plus surpris encore d’y voir, ce qui n’arrive pas chaque dimanche à Saint-Léger, une assistance des plus nombreuses accourue de tous les points de la commune et des environs pour assister au baptême de superbes cloches placées dans le chœur, enguirlandées de bleu et de rose, et destinées à remplacer l’ancienne dont ses souvenirs lui rappelaient comme en rêve le son grêlé et fêlé.

Le voyageur émerveillé aurait ensuite été témoin de la joie de tous les présents à la cérémonie, recevant des gracieux parrains et marraines des dragées et, c’est accompagné du joyeux carillon des nouvelles cloches, maintenant hissées à leur place, qu’il aurait pu continuer sa marche, se demandant quel bon génie avait élu domicile dans cette petite paroisse et l’avait ainsi transformée en si peu de temps.

La réponse ne se serait pas fait attendre, elle était sur toutes les lèvres et le vent du nord soufflait avec assez de violence pour la porter jusqu’à lui ».

Coïncidence improbable, dimanche dernier, une dizaine de jours après avoir terminé cet article, je suis revenue à Saint-Léger faire deux photos pour illustrer cet article. Un homme, belge, m’a abordée pour me demander comment se rendre au château de la Guillotière à quelques kilomètres de Saint-Léger. Ce château appartient à une branche des de Vasselot et est resté dans la famille depuis la révolution. Mon interlocuteur m’a dit faire partie de cette famille et cette conversation a eu lieu au pied des cloches dont probablement l’un de ses ancêtres est le parrain de l’une d’entre elles…

Sources :

  • Actes décès : Archives départementales des Deux-Sèvres
  • Articles presse affichés dans l’église.

Les pierres tombales de Saint-Léger-de-la-Martinière (1/2)

Un texte de Jacqueline Texier

Saint-Léger-Lès-Melle, devenu Saint-Léger-de-la-Martinière après sa fusion avec la commune de l’Enclave-de-la-Martinière le 1er janvier 1973, étape sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle (via Turonensis) entre Poitiers et Saint-Jean-d’Angély, possède une petite église romane datant du 12ème siècle, probablement érigée sur un précédent édifice datant du début du  11ème siècle.  Détruite en grande partie par les protestants en 1574, elle a fait l’objet de plusieurs restaurations. Cette église, très modeste comme beaucoup de petites églises du mellois, se caractérise par  son clocher mur, son portail du 16ème siècle de style gothique flamboyant et son chevet avec une corniche à modillons : acrobate, joueur de harpe, visage encapuchonné, têtes de chiens…

A l’intérieur on trouve un très beau bénitier réalisé à partir d’un chapiteau roman, et entre la nef et l’entrée du chœur, un pilier surmonté d’un curieux chapiteau. Quatre personnages avec les mains placées de façon différente : mains jointes, bras croisés, bras replié sur la poitrine et le dernier tient un objet dans la main et semble taper sur le bord d’une énorme feuille, ce qui en fait un ensemble curieux. On y trouve aussi un lutrin posé sur ce qui semble être les vestiges d’une pierre tombale.

Dans cette église, j’ai été baptisée, j’y ai fait ma première communion puis ma confirmation, je suis allée à la messe chaque dimanche et j’ai assisté à toutes les cérémonies religieuses pendant 10 ans, sans jamais remarquer les pierres tombales qui s ’y trouvaient. Il est vrai qu’un enfant qui s’ennuie a le nez en l’air plutôt qu’à regarder ses pieds…

Ces pierres tombales reviennent de loin. L’histoire est racontée par Patrick Chatelain, ancien maire de Saint-Léger, auquel j’emprunte des extraits de son texte affiché dans l’église :

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Les pierres tombales de l’église de Saint-Léger-de-Montbrun (2/2)

Un texte de Pascal Desbois-Fillon, auteur du livre « Les monuments religieux, templiers, hospitaliers et privés des Deux-Sèvres », et Monique Bureau

Lors de sa visite de l’église, Pascal a photographié quatre pierres épigraphiées : trois sont des pierres tombales. Le premier article publié le 22 décembre 2022 était consacré à la pierre tombale de Louise DE LA VILLE DE FEROLLES, femme de Léon AUBINEAU, écuyer, seigneur de Rigny-sous-Vrère.

Dans ce deuxième article, nous poursuivons notre visite à la découverte des deux autres pierres tombales : la deuxième pierre tombale est celle de Pierre CHACHEREAU :

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Les pierres tombales de l’église de Saint-Léger-de-Montbrun (1/2)

Un texte de Pascal Desbois-Fillon, auteur du livre « Les monuments religieux, templiers, hospitaliers et privés des Deux-Sèvres », et de Monique Bureau

La paroisse de Saint-Léger-de-Montbrun ne possède pas de bourg propre de ce nom. Ce genre de situation est assez rare. C’est l’ensemble des villages présents, qui forme la paroisse. L’église est, quant à elle, située sur la butte de Montbrun, à 103 mètres de hauteur. Nul ne sait si auparavant un village a existé ou si son choix fut celui d’être éloigné de l’homme. Seule la présence du cimetière jouxte l’église.

Lors sa visite de l’église, Pascal a photographié quatre pierres épigraphiées : trois sont des pierres tombales qui vont faire l’objet de deux articles : le présent article est consacré à la première pierre tombale, celle de Louise DE LA VILLE DE FEROLLES :

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L’épitaphe dans l’église de Saint-Maixent-de-Beugné

Pas de pierre tombale dans cette église dédiée à saint Maixent mais cette étonnante épitaphe en forme de poème rimé au-dessus des stalles du côté nord :

Plusieurs seigneurs de La Roussière
sont enterrez soubz ce tombeau,
entre autre un qui fut le flambeau
de moi, sa plus chère lumière.
Le ciel qui receut son esprit
m’a laissé ses os et sa cendre
et en son nom en mon âme escript
pour au repos ici les rendre.
Pour ce maintenant je lui fais
honneur que mon debvoir m’ordonne
celui qui m’a faict avoir paix
veut que par mon nom je la donne.
Jehanne de Pois

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Challenge de l’été : les 79 premiers dessins d’Arthur Bouneault

Un texte de Raymond Deborde

Pour faire nos recherches autour des pierres tombales dans les églises, il est un ouvrage de référence que nous utilisons énormément : le répertoire des dessins archéologiques d’Arthur Bouneault. Le livre a plus d’un siècle. L’auteur, Alphonse Farault, conservateur adjoint de la bibliothèque de Niort, a listé les 2681 dessins réalisés par Arthur Bouneault, responsable du musée lapidaire de Niort, dans tous le département des Deux-Sèvres. On y trouve des reproductions de blasons, croix, cheminées, bas-reliefs, fenêtres… mais aussi de plates tombes. Cette liste nous sert donc à repérer les églises contenant potentiellement des pierres tombales.

Ainsi pour préparer sa visite à Saint-Vincent-la-Châtre, Monique avait une petite idée de ce qu’elle pouvait espérer y trouver.

Mais, mieux que le répertoire, l’idéal est d’avoir accès directement aux dessins d’Arthur Bouneault. Le titre complet du livre me laissait penser qu’ils étaient sans doute conservés à Niort, logiquement à la médiathèque Pierre-Moinot, puisque les dessins avaient été légués en leur temps à la bibliothèque municipale de Niort. J’ai donc pris contact avec le responsable du fonds ancien de la médiathèque. Il m’a confirmé l’existence de ce fonds, que certaines images avaient déjà été numérisées, à la demande, et il se proposait de répondre à toutes nos demandes quel qu’en soit le nombre !

Monique a donc listé les numéros des dessins qui nous intéressaient potentiellement (250 environ !) que j’ai communiquée à la médiathèque. Quelques instants plus tard, je recevais un premier envoi d’images, celles qui avaient déjà été numérisées.

Il y en avait 79 !

Le hasard est tellement beau que l’anecdote va trouver sa place dans le challenge de l’été, parlez-nous du 79.

Mais, ce qui est surtout précieux, c’est que nous pouvons maintenant admirer pour de vrai les dessins précis d’Arthur Bouneault. Ils sont remarquables et vont nous permettre de déchiffrer bien plus facilement des pierres qui se sont érodées en un siècle. Et nous les partagerons avec vous sur le blog au fur et à mesure.

Exemple avec la plate tombe d’Aubert Gazeau à Saint-Vincent-la-Châtre illustrée par Arthur et photographiée par Monique : le texte devient aisément lisible et on peut apprécier la qualité et la précision de cette tombe classée comme monument historique.

Bref, nous avons de quoi nous occuper autour des plates tombes, d’autant plus qu’un deuxième envoi de la médiathèque est déjà venu enrichir les 79 premières images. Si vous voulez participer à l’inventaire photographique, complémentaire aux dessins d’Arthur Bouneault, n’hésitez pas à nous contacter sur notre mail généa79@orange.fr

Arthur Bouneault (source Gallica : dictionnaire biographique des Deux-Sèvres)

En attendant, je me dois de remercier l’équipe du fonds ancien de la médiathèque de Niort qui a répondu favorablement et diligemment à toutes nos demandes. Pour les généalogistes, c’est un fonds à découvrir, riche de 50 000 volumes dont de nombreux qui concernent l’histoire du département dans des locaux tout justes rénovés. N’hésitez pas à leur rendre visite.

Je veux aussi remercier Ernest Alexandre (dit Arthur) Bouneault (1839-1910), auteur des dessins archéologiques. En cadeau posthume, voici l’arbre d’ascendance de cet érudit et artiste à la généalogie très niortaise.

Les pierres tombales de l’église Saint-Gilles de Saint-Coutant

J’ai visité l’église Saint-Gilles de Saint-Coutant par une belle journée de mai.

Selon le dépliant du Parvis Catholique :

Un peu d’histoire

Le lieu est déjà mentionné en 1092 sous le nom de Sancti Constancii. On ne sait ni quand ni pourquoi. l’église se trouvera ensuite placée sous le patronage de saint Gilles. Elle fut sous la dépendance de l’abbaye de Saint-Séverin-sur-Boutonne qui fonda à Saint-Coutant un prieuré de chanoines réguliers suivant la règle de Saint-Augustin. Les parties romanes de l’église attestent cependant une présence au XIIe siècle ; mais bientôt, suite peut-être aux guerres de Religion, une visite de l’église en 1647 la trouve « fort ruinée tant au dedans qu’au dehors, sans aulcunes vouste, qu’un petit reste sur l’autel et qui encore menace ruine ».

En 1728, le prieur Jacques Clémot, également curé de Saint-Vincent-la-Châtre, [cf. Articles sur les Pierres tombales de l’église de Saint-Vincent-la-Châtre] déclare qu’il a fait rebâtir l’église à ses propres frais « car elle n’avait plus de voûte et était totalement délabrée ».

En 1747 les voûtes sont de nouveau en mauvais état. La paroisse disparaît à la Révolution. Elle se relève pourtant à partir de la Restauration, dans un village qui compte pourtant 95% de protestants.

En 1917, c’est la réfection de la charpente écroulée, en 1991 la réfection totale du clocher carré, qui tranche par sa couverture d’ardoise sur son environnement de tuiles courbes. Enfin la commune achète un peu de terrain et recule le mur qui coupait en deux la face nord.

Une église complexe

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Les pierres tombales de l’église de Saint-Vincent-La-Châtre (2)

J’ai visité l’église de Saint-Vincent-La-Châtre par une belle journée de juin avec pour objectifs de recueillir des informations pour l’article paru en avril dernier sur la bénédiction de la  cloche de cette église.

Dans le premier article publié en mai 2022 sur les pierres tombales de cette église, je vous ai présenté la plate-tombe d’Aubert GAZEAU, jadis prieur de ce cette église et la pierre tombale des curés Augustin et Jean-Baptiste CLEMOT (+1701 et 1723). Poursuivons la découverte des autres pierres tombales.

La troisième pierre tombale est celle de Charles GARNIER et de son épouse Marie-Anne PANDIN  (+1743 et 1776) :

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Les pierres tombales de l’église Saints-Eutrope-et-Martin de Availles-sur-Chizé

La commune d’Availles a été rattachée à celle de Chizé en 1973. L’église d’Avallia dépendait de l’abbaye de la Trinité de Vendôme par suite d’une donation de la comtesse Agnès, en 1040.

Sous des apparences toutes simples, l’église dénote une histoire complexe. Elle a gardé le plan général des petites églises romanes, et leur pauvreté : nef en moellons, prolongée par une travée droite plus étroite, puis par une abside en hémicycle, après un nouveau ressaut. S’est greffé tardivement sur l’entrée sud un balet n’ouvrant que par une porte en plein cintre. Le tout est sous un unique toit de tuiles creuses d’où ressort seulement un petit campanile ajouté sur la façade condamnée, avec sa cloche de 1868.

Les contreforts ajoutés après coup et qui masquent une partie des trois baies romanes de l’abside se comprennent bien, vu la vétusté des murs dont le dévers se remarque aussi de l’intérieur. Le besoin de lumière a provoqué le percement de plusieurs baies gothiques.

La charpente et l’éclairage rénovés, la mise en valeur de l’appareillage des pierres blanches dans le chœur, montrent l’intérêt des communes pour leur patrimoine.

On trouve au mur de l’abside un blason marqué de trois clefs, armoiries de la famille CHEVALIER de la Coindardière.

Dans le beau dallage de pierre se trouvent cinq plates-tombes,

  • Une première, située à droite en entrant avec juste une croix gravée,
  • Une deuxième avec une épitaphe, située à droite,
  • une troisième à gauche avec une épitaphe et une croix gravée,
  • une quatrième avec une épitaphe, dans l’allée centrale, celle de Louis Armand de Rougemont (†1731),
  • La cinquième pierre tombale, accolée à la précédente, avec une épitaphe et une croix, celle de Jean Veillon, prêtre  (†1685)

La première pierre tombale est  située à droite en entrant avec juste une croix gravée :

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Les pierres tombales de l’église de Saint-Vincent-La-Châtre (1)

J’ai visité l’église de Saint-Vincent-La-Châtre par une belle journée de juin avec pour objectifs de recueillir des informations pour l’article paru en avril dernier sur la bénédiction de la  cloche de cette église.

La nef a une allure trapue, sans sa voûte, perdue sans doute aux guerres de Religion. Blanchie à deux couches de lait de chaux (1853), verres blancs aux fenêtres. Deux colonnes romanes signent l’espace avec leurs chapiteaux historiés : chien chassant un cerf, au nord, chien poursuivi par un animal fabuleux, de même facture qu’au portail, au sud. Le chœur consiste en une grande travée à voûte gothique surbaissée.

J’avais lu dans une notice sur cette église qu’on pouvait voir au sol dans le chœur ainsi que dans la nef des pierres tombales. La revue Poitevine et Saintongeaise dans son numéro de 1892 donne une description détaillée de ces pierres tombales :

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