P comme Pourquoi ?

Un texte de Jacqueline Texier

Chère Marie-Louise,

Je t’écris aujourd’hui car je me pose tant de questions. Au fur et à mesure de mes recherches, je te découvre et je voudrais comprendre.

Tu es mon sosa n°13, c’est pourquoi j’ai choisi de ne donner que ton prénom car ton histoire est encore trop proche et trop sensible pour une partie de la famille.

Tu es née à Maillé en Vendée, aux portes du Marais poitevin, au bout du marais dit « mouillé ». De toi on n’a jamais rien dit. Les plus jeunes s’interrogeaient mais ne posaient pas de questions et les plus âgés se taisaient. Ce n’était pas un secret puisque tout le monde savait, mais le sujet était tabou dans la famille, c’est pourquoi j’ai voulu tenter de comprendre ce qu’a été ta vie.

Au travers des actes, j’ai vu que ton père né en 1814 à Charly dans le Cher et ta mère née en 1825 à Semblançay en Indre-et-Loire sont arrivés à Maillé vers 1850. Ton père, maçon et tailleur de pierres, y est venu pour la construction de l’écluse du port de Maillé.

Source Delcampe

Ils ont eu neuf enfants, un fils Emmanuel décédé à un mois en 1851 puis deux filles Marie-Rose née en 1852 et Marie-Louise en 1853, qu’ils ont  légitimées le jour de leur mariage en janvier 1854. Marie-Louise est décédée en octobre 1854 et le quatrième enfant, Édouard, est né en novembre de la même année. Toi, tu es née en 1857, cinquième enfant à qui on a donné le prénom de ta sœur décédée. Ensuite sont arrivés, Clémentine née en 1859 et décédée à 4 mois, Maurice né en 1860, Jacques en 1862 et décédé à 2 mois et enfin Marie-Modeste, née en 1865 et décédée à 1 mois.

Tu es devenue mère à ton tour à 25 ans, fille-mère comme on disait alors et comme cela apparaît sur certains recensements. L’histoire s’est répétée sept fois. Tu as eu sept enfants, tous enfants naturels. Quand l’aîné est né en 1883 tu avais 25 ans et 42 à la naissance du dernier enfant en 1899. Que s’est-il donc passé dans ta vie, pourquoi n’y a-t-il jamais eu de papa ?

À la naissance de ton premier enfant, tu vivais chez tes parents et c’est ton père qui l’a déclaré à la mairie. Pour les six autres enfants la déclaration a été faite par la sage-femme puisque tu habitais seule. Tu les as tous reconnus dans les jours ou les semaines qui ont suivi leur naissance, cinq garçons et deux filles. Trois ans séparent tes quatre premiers enfants, Alexandre né en 1883, Marguerite en 1886, Régine en 1889 et Marcel en 1892. Ensuite, deux ans séparent Omer né en 1894 et Abel en 1896. Enfin, Edmond voit le jour en 1899.  Le père de tes enfants n’était-il que de passage de façon régulière ? J’ai trouvé des photos de quatre de tes fils, je les ai observées bien des fois ces photos, cherché un détail, une expression qui me permettent de comprendre. Ils se ressemblent tous, est-ce à toi qu’ils ressemblent tes garçons ou à leur papa ?

Sur les actes de naissance et les recensements, tu es, selon les années, journalière, ménagère, servante, lavandière et, sur le dernier recensement en 1911, tu n’as alors que 54 ans, tu es sans profession et tu élèves ton dernier fils et ton petit-fils né en 1907, enfant naturel de ta fille Régine. Comment as-tu pu les élever ? Où as-tu trouvé la force ? Petits, est-ce que tu les emmenais avec toi en journée ? L’histoire familiale rapporte que vous viviez pauvrement et que la nuit tu braconnais l’anguille dans le marais pour leur donner à manger.

Source Delcampe

L’aîné avait un parrain, je n’ai pas trouvé trace d’un parrain ou d’une marraine pour les autres. Au moins deux de tes enfants ont eu leur certificat d’études. Toi-même tu avais une belle signature appliquée. Vous étiez donc instruits. Comment as-tu trouvé le  courage pour mener de front la survie de la famille, l’instruction des enfants et le travail ?

Au fil de mes recherches, je vois bien que la vie ne t’a pas épargnée. En plus de la dureté de ta condition, tu as perdu deux fils à la Grande Guerre. Alexandre, mort à 32 ans dans le Pas-de-Calais en septembre 1915 et Abel, mort dans l’Oise à 20 ans en novembre 1916, l’un et l’autre inhumés dans des cimetières militaires distants de 30 kilomètres. Tu sais, je suis allée voir la tombe de tes garçons, je suis aussi allée voir leurs noms gravés sur les monuments aux morts, l’un à Maillé, l’autre à Sansais dans les Deux-Sèvres. Ces visites ont été un grand moment d’émotion pour moi, alors toi, comment as-tu pu vivre avec ces chagrins ?

Marcel, quant à lui, est mort des suites de ses blessures de guerre en 1933. Tu n’étais plus là pour vivre cette nouvelle épreuve puisque tu es décédée à 62 ans en avril 1919, seule dans un hôpital. Ton plus jeune fils était encore engagé au Maroc, tes autres enfants dispersés dans diverses régions de France. On dit dans la famille que tu as été enterrée dans une fosse commune car indigente. Je n’ai pas pu le vérifier, il n’existe pas de registre qui puisse le confirmer. Le dernier acte où tu figures avant ton décès est l’acte de mariage de ton fils aîné qui s’est marié en 1912 à Coulon près de Sansais, cérémonie à laquelle tu assistes. Malgré mes recherches, je n’ai pas découvert de photographie de ce mariage, document précieux  sur lequel j’aurais  peut-être pu te trouver.  En allant sur Geneanet, j’ai fait connaissance avec un de tes arrière-petits-fils. J’ai échangé avec ce cousin lointain qui est dans la même ignorance que moi te concernant. Sa grand-mère ne parlait pas de la famille et mon grand-père, jusqu’à sa mort à 87 ans, n’a jamais été à l’aise avec l’histoire de sa naissance.

As-tu choisi cette vie difficile ou l’as-tu subie ? As-tu été abusée par de belles paroles ou as-tu vécu une belle histoire d’amour ? Ton âge me fait douter. Tu n’étais plus une enfant à la naissance de ton fils aîné et déjà relativement « âgée » quand ton dernier enfant est né.

Même aujourd’hui, je n’ose te demander si tous tes enfants avaient le même père. Ce ou ces pères savaient-ils ? As-tu eu la fierté de ne rien dire ni demander ? Comment as-tu fait ?

Je me pose ces questions car aujourd’hui, bien qu’une femme puisse mettre au monde et élever seule ses enfants sans regards malveillants,  les difficultés financières et la précarité demeurent pour un bon nombre d’entre elles. En tant que femme vivant en 2020, je ne peux qu’admirer ton courage et ta force et avoir une pensée pour toutes ces femmes qui, comme toi, ont dû élever seules un ou plusieurs enfants. Vos vies, pour la plupart, ont été pénibles. En plus de la misère et de la difficulté à assurer le quotidien de vos enfants, vous aviez à supporter le regard désapprobateur des autres. Les enfants quant à eux devaient subir les moqueries et les brimades liées à leur statut d’enfant naturel. Je me souviens des propos de mon grand-père…

Chère Marie-Louise, ce voyage dans ton histoire je l’ai fait pour toi, pour mon grand-père, pour tes enfants et petits-enfants… et pour moi. En mettant la lumière sur toi et sur ta vie, j’ai voulu donner du sens au travail que je fais en recherchant les origines et le parcours de  ma famille.

En m’adressant aujourd’hui à toi, je veux te rendre hommage. Je t’imagine droite, forte et digne malgré ton statut de  fille-mère  qui n’était pas enviable et je me sens fière d’être de ta lignée. Pour moi, tu es une Grande dame.

Niort, le 20 août 2020
Jacqueline, ton arrière-petite-fille

H comme Hélène Colin épouse Mayer

Un texte de Patrice Huleux

1915 : la guerre, celle que l’on appellera plus tard la Grande Guerre est là, aux portes de Paris. Les Parisiens ont peur : ils veulent fuir la capitale au profit de la campagne. Et parmi eux, deux femmes apparentées à la famille des Gennetières de Niort, vont venir se réfugier à Coulon, dans une maison sur le halage devenu le quai Louis Tardy, au numéro 64.  Nos deux Parisiennes sont la mère 68 ans et la fille 37 ans. Cette dernière étant née le 3 juillet 1878 à Paris 10e au domicile de ses parents 66 rue du Faubourg Poissonnière. Son père est dessinateur.

Mais de qui s’agit-il donc ? De Mme COLIN née BODSON et de sa fille Hélène COLIN, connue plutôt des anciens Coulonnais sous son nom de femme, Mme MAYER, mais qui a toujours signé ses toiles du nom de COLIN-LEFRANCQ. Elle épouse Charles Léopold MAYER à Paris le 21 octobre 1926. Aucun acte d’état civil, la concernant, ne porte le nom de LEFRANCQ.

Dès lors, Coulon abritait une grande artiste qui restera de longues années locataire de cette maison au bord de l’eau car, après la guerre, elle y revient en vacances chaque année. Elle vécut à Coulon durant la Seconde Guerre mondiale. C’est là que Jacques ALTMEYER-CARRIO dit Jacky, historien coulonais fait sa connaissance, ses parents et surtout sa grand-tante étant devenus ses amis. Sa mère posait pour elle durant de longues heures notamment pour le goûter au Marais exposé au salon des artistes français en 1934.

Mme MAYER a donc été conquise par la beauté du Marais. La preuve est là, sous nos yeux, concrétisée par un grand nombre de tableaux (40 exposés en 1942 à la Galerie Aubert) et notamment ceux des mairies de Coulon, Magné et Niort sans compter des œuvres se trouvant chez des particuliers.

Coulon et la Sèvre niortaise
Les lavandières

Mme MAYER était sans conteste une grande bourgeoise, raffinée certes, mais possédant un caractère bien trempé ne faisant pas de concession sur la tenue, le langage, la politique. Elle était surtout curieuse sur plus d’un point, on pourrait même dire contradictoire. À soixante-deux ans, tous les matins d’été, elle prenait son bain à la « cale » devant chez elle en maillot 1900. Très pudique bien sûr, elle ne faisait que se tremper quelquefois et remontait enveloppée dans son peignoir que tenait sa bonne, l’inénarrable Mme Jeanne, dévouée mais rouspéteuse.

Notre artiste était très lente pour tout. Le dimanche, elle n’apparaissait à la grande messe que tardivement, en général lors du prêche, avec des bruits de porte, des pas hésitants, des prie-Dieu renversés, ce qui mettait en rage le curé Dupont. Elle se plaignait du froid de l’église mais très pratiquante elle n’aurait jamais manqué un office. Par contre une fois les vêpres terminées, Mme MAYER et sa bonne Mme JEANNE, malgré le froid donnaient une « conférence » sous l’avancée de la petite porte au grand désespoir du curé.

Mme MAYER se plaignait de tout, sur tout ; il faut dire que, durant la guerre, les motifs étaient nombreux. On sentait la « bourgeoise » qui, auparavant à Paris, avait tout son confort, elle qui vivait rue Bassano, puis plus tard 1 rue François 1er à Paris VIIIe dans un très grand appartement. Or à Coulon, aucun confort à l’époque et les hivers de guerre 40-41 et 41-42 furent particulièrement froids.

Sans son œuvre picturale, certainement importante, mais dont nous ne savons le nombre (existe-t-il seulement un catalogue ?), cette artiste reconnue serait tombée dans l’oubli, raison pour laquelle j’écris ces quelques lignes comme un devoir de mémoire avec l’aide de Jacques ALTEMEYER-CARRIO, historien coulonnais, l’ayant connue et appréciée. Cependant son œuvre est cotée au guide Akoun (1998) cote des peintres au niveau de 20 000 francs. Madame COLIN-LEFRANCQ a vendu le Marais poitevin d’une manière aussi juste, aussi lumineuse, dans la traduction des verts au soleil couchant, lorsque ses rayons obliques inondent le marais d’une lumière tamisée. Voilà la raison pour laquelle notre artiste partait en bateau assez tard l’été vers 16 heures pour saisir sur le vif cet enchantement.

Pour satisfaire votre curiosité il suffit de relire les articles de critiques non moins érudits, parus dans le Mémorial des Deux-Sèvres, ou le Petit Courrier, ce dès 1926, où les talents de notre peintre sont mis en valeur : « Depuis plusieurs années beaucoup de peintres ont essayé de traduire le Marais de chez nous, mais tous ne l’ont pas compris… tout y est rendu avec vérité… tous les personnages sont vivants » (Petit Courrier du 31 mai 1944) – « Je pense que les plus élogieux compliments s’adressent surtout à ses talents de paysagiste »  (Mémorial des Deux Sèvres du 4 mars 1943) etc.

Sans bruit, comme elle était venue dans les années 15, elle disparut de Coulon, pour mourir certainement seule, le 8 juin 1968 à l’âge de 90 ans à Maisons-Lafitte. Elle est enterrée dans le caveau de sa famille au cimetière de Montmartre près de la place Clichy à Paris (19e division, 1re ligne, n°11 avenue Dubuisson). Pour mémoire, la mère de notre artiste est décédée à Coulon, quai Louis Tardy, le 21 août 1935.

Mais si la femme est oubliée, l’artiste restera vivante encore longtemps je l’espère. Si Mme MAYER est inconnue, Madame COLIN-LEFRANCQ vit encore grâce à ses nombreuses toiles qui ornent les mairies et intérieurs coulonnais et même au-delà je suppose. Une place de Coulon porte son nom depuis 2010 et l’énigme du nom de LEFRANCQ reste toujours à découvrir.

B comme Balade dans les rues de Coulon

Un texte de Patrice HULEUX

Mes aïeux ne sont pas originaires du département des Deux-Sèvres mais, étant installé pour ma retraite depuis une dizaine d’années à Coulon, je me propose de vous faire connaître cette « petite cité de caractère » par le nom de ses rues.
Aujourd’hui nous partirons de la place de la Coutume pour aller à la rencontre d’un homme célèbre, originaire du lieu et qui marque son empreinte le long de la Sèvre.

place coutumeLa place de la Coutume est un lieu hautement symbolique. En mai 1285, les premiers écrits délivrés par Mathieu de Vendôme, abbé de Saint-Denis et Symon, seigneur de Nivelle, lieutenant du roi de France (Philippe III dit « le Hardi »), relatent la perception de la coutume. « Ils accordent aux bourgeois de Niort le privilège d’avoir un port franc pour transporter les marchandises de Niort à Marans à la charge de payer les droits de Coutume énoncés et détaillés dans ces écrits, dont les deux tiers appartiendront au Roi, le dernier tiers est donné au maire et aux bourgeois de la ville pour être employé aux réparations du canal de la Sèvre, à la construction du port et à la restauration des portes et muraille de la ville. Les deux tiers des amendes encourues, contraventions à la coutume, seront perçues par le sénéchal du Poitou. »
En 1564, on distingue la grande coutume : taxe perçue à Coulon sur les marchandises ne faisant que passer de Niort à Marans et vice-versa, et la petite coutume : droit de passage pour les personnes allant de Coulon à la Garette et le marais. Elle sera étendue en 1708 pour le passage de Coulon à Magné car à cette époque le pont n’existe pas. En 1754, un homme payait 1 sol de Coulon à la Garette ou à la Repentie, et pour un cochon cela coûtait 6 deniers.
La maison de la Coutume est un des témoins maraîchins de l’architecture civile des XVe et XVIe siècles. Elle fut achetée avec son verger vers 1570 par Pierre Pellot, seigneur de Coulon, pour en faire la maison de la Coutume en face du port des moules et huîtres. En 1850, avec l’ouverture des ponts, les bacs ne fonctionnent plus, les droits de navigation seront supprimés en 1858. Elle restera une auberge jusqu’en 1875 où naîtra Louis Tardy dont je vais vous parler. En 1986, la maison de la Coutume est achetée par la commune et devient le centre social et culturel du Marais.

quaiNous arrivons sur le quai Louis Tardy.  Sur près d’un kilomètre, quais, cales et lavoirs se succèdent en bord de Sèvre et témoignent de l’importance du trafic fluvial de jadis. Si les lavandières ne s’y donnent plus rendez-vous, la batellerie y est toujours très active, se consacrant aujourd’hui à la découverte du marais.

louis tardyPersonnage clé du XXe siècle, personnalité émérite du monde agricole, Louis Tardy consacra sa vie à la chose agricole. Il est né le 4 juin 1875 à Coulon dans la maison de la place de la Coutume où ses parents François Tardy et Suzanne Alexandrine Bertrand ont tenu une auberge jusqu’en 1875.

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Après de brillantes études au lycée Fontanes à Niort, il intègre l’Institut national agronomique en 1894. En 1898, il a ses premiers contacts avec le Crédit Agricole Mutuel qui vient de voir le jour. Ingénieur agronome et banquier, il joue un rôle significatif dans l’histoire de cet établissement. En 1940, il se retire à Coulon et devient administrateur de la caisse régionale de cette banque. Il en prend la présidence en 1946 et à partir de 1947, il est élu maire de Coulon, poste qu’il gardera jusqu’à sa mort, le 6 mai 1961 en pleine activité à l’âge de 86 ans.

passerelleSur le quai, on trouve une passerelle installée en 1879 suite à la noyade d’un enfant, elle a été refaite en 1962 telle que nous la voyons actuellement. Elle permet de rejoindre l’autre rive à pied ou en vélo. Au milieu du quai, au bas de la rue de l’église, un endroit connu pour le bavardage : le lavoir. La cale servait à la bugeaille (lessive du linge) : le lavage annuel du linge ; dans la ponne (volumineux cuvier en pierre calcaire) à bugeaïs on posait un grand sac de toile blanche contenant de la cendre de bois fine, ce sac reposait sur des tuiles et près de la ponne, un grand chaudron de fonte reposait sur un foyer cimenté.
Sur la cendre, on installait le linge (nappes, draps, etc.) on recouvrait d’eau claire et le linge trempait toute la nuit. Le lendemain on allumait le feu sous le chaudron rempli d’eau et, à ébullition, on coulait la bugée, on arrosait d’eau chaude le linge contenu dans la ponne. Puis après, on égouttait le linge sur des tréteaux et on le rinçait à la rivière à l’aide du battou, ustensile pour battre le linge. Pendant ces jours-là, on était à la rigolade, à la solidarité et les langues allaient bon train…

À bientôt j’espère. Vous pourrez continuer cette balade à Coulon avec la découverte de ses rues, ruelles et venelles.

Initiation à la généalogie à Coulon

atelier généologie coulonL’année 2019 qui s’annonce est l’occasion de prendre de bonnes résolutions généalogiques.

Pour cela, nous vous proposons (avec l’aide des Archives départementales des Deux-Sèvres) le 16 janvier une séance gratuite d’initiation à la généalogie le mercredi 16 janvier 2019 (14h00) à Coulon. Si vous habitez le marais poitevin, cette séance vous donnera peut-être envie de participer à l’atelier de généalogie qui aura lieu chaque mois à Coulon. Tous les renseignements sont au 05 49 35 99 90 et sur l’affiche ci-contre.

Et n’oubliez pas, 3 jours plus tard, l’atelier d’écriture (généalogique) le samedi 19 janvier 2019 à 10h00 à notre local, 6 rue Pierre-de-Coubertin à Niort. Réservation au 05.49.08.55.75

Le Coulonnais

Comme son nom le laisse supposer, le Coulonnais est LE gâteau de Coulon.

Breveté par ses créateurs Germaine, dite Mémène et Louis qui étaient boulangers sur les quais Louis Tardy.

La recette que je vais vous livrer ci-dessous, est bien LA bonne recette. Cependant, j’ai beau la suivre à la lettre, le résultat ne correspond pas exactement au goût de mon enfance.

Alors ils vous faut : 250 gr de beurre doux, 200 gr de sucre, 250 g de farine, 4 œufs, 1/2 sachet de levure.

Commencez par faire fondre le beurre (sans le faire brunir) et ajoutez les ingrédients, les uns après les autres.

Beurrez et farinez un moule à manqué, et versez la pâte dedans.

Saupoudrez de sucre cristallisé.

Mettre au four environ 30 minutes à 160°C.

Vérifiez la cuisson avec la pointe d’un couteau, qui doit ressortir sèche. Le gâteau doit avoir légèrement gonflé sans craquer la croûte. (C’est quand même bon, si la croûte est cassée).

Et voilà, à vos fourneaux !coulonnais.jpg