K comme Kérigen, Knéringen, Kemmerer…

Un texte d’Albéric VERDON,
site Histoire de la Gâtine Poitevine et de Parthenay

Avoir un nom de famille commençant par la lettre K sourit-il aux Gâtinaux d’adoption ?

Un titre en forme de question pour évoquer des « étrangers » qui ont marqué l’histoire de la Gâtine et qui vinrent principalement de deux régions opposées : la Bretagne et l’Alsace.

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J’ai retrouvé mon sosa 2022

Un article de Mauricette Lesaint qui nous souhaite ainsi à sa façon une bonne année 2022. Si comme elle vous avez retrouvé votre sosa 2022, vous pouvez envoyer votre proposition d’article pour le blog à cette adresse mail : genea79blog@laposte.net

Après le sosa 2020, voici le sosa 2022.
2020 était le père de Jacques GOULARD, mon sosa 1010,
2022 est le père de sa femme Marie AUBRY, ma sosa 1011.

Il n’est pas très bavard Michel AUBRY, mon sosa 2022.

Pourtant, ça commence plutôt bien. Sur l’acte de baptême le 26 octobre 1643, Michel est fils de Bertrand AUBRY et Philippe MARIOCHEAU, baptisé en l’église du Chillou. Michel a au moins deux frères, Élie et René, et une sœur, Isabeau née en 1650.

Sa mère Philippe MARIOCHEAU meurt le 31 octobre 1671 au Chillou. Il a 28 ans.

Il est au mariage de son frère René avec Jacquette MOREAU le 29 juin 1676 au Chillou. Son père Bertrand AUBRY meurt trois mois plus tard, le 3 septembre 1676.

Sa femme Marie MOREAU a-t-elle un lien de parenté avec Jacquette la femme de son frère ?  Pas d’acte de mariage pour préciser !  A-t-il vécu au Chillou toutes ces années-là avant de vivre à Saint-Loup-sur-Thouet ? Ses quatre filles Marie, Anne, Renée et Marie nées en 1681, 1684, 1688, et 1695 y sont toutes baptisées. Ces actes n’apportent rien, ni sur son métier, ni sur l’adresse exacte du domicile, ni sur sa femme Marie MOREAU. Marie sa femme meurt à trente-sept ans en 1698 à Saint-Loup-sur-Thouet.

La maison de Voltaire à Saint-Loup et le pont roman sur le Thouet à Gourgé

Les actes de mariage de ses filles Marie et Renée avec deux frères sont un peu plus loquaces. Les mariages sont à Gourgé. Un gendre Jacques GOULARD y est meunier. Marie se remariera après son veuvage avec François GUILLEBAULT, maréchal à Gourgé. Sont présents, le grand-père Noël MOREAU, père de Marie, et un oncle Jean FOUQUET.

Michel meurt et est inhumé le 3 mai 1710 à Gourgé ; sont présents, Marie et Renée ses filles, Jean FOUQUET son neveu à cause de sa mère, Pierre AUBRY son neveu et Jacques GOULARD son gendre meunier.

Même si j’ai tracé les grandes lignes de sa vie, je suis insatisfaite, il reste trop de zones d’ombres…  Michel n’est cité dans les actes que comme « fils de », « frère de » ou « père de ».  Il ne signe pas. Les membres de sa famille sont là, mais des liens familiaux ne sont pas établis, comme ceux de Jean FOUQUET, l’oncle des enfants, le beau-frère ; est-il marié avec la sœur de Michel AUBRY ou avec la sœur de Marie MOREAU ? J’aurais aimé savoir si Michel vivait dans le bourg, un hameau ou  un lieu-dit, connaître son métier, ses relations…

Je sais  quand même qu’il fut baptisé en l’église du Chillou, que ses filles furent baptisées en l’église de Saint-Loup-sur-Thouet et qu’il fut inhumé dans le cimetière de Gourgé. Je connais aussi le contexte historique ; il a passé toute sa vie sous le règne de Louis XIV, il y eut révocation de l’édit de Nantes en 1685. La région n’était pas isolée, il y eut des abjurations  dans les paroisses du Chillou, de Gourgé,  donc il a entendu, côtoyé des « protestants ».

Les monogrammes du Chillou

Nos adhérents sont formidables ! Mauricette Lesaint a pris l’excellente habitude quand elle fait des recherches de relever les actes originaux, insolites, surprenants. Merci à elle. Elle nous a envoyé récemment une liste conséquente qui enrichira bientôt sur notre site le document compilant les curiosités des registres des Deux-Sèvres.

En attendant, je partage une de ses découvertes, le début du registre des baptêmes du Chillou (1619-1667 aux vues 3 et 4/81. Alexis Cailleteau, curé de la paroisse, s’est appliqué a rédiger de sa plus belle écriture deux pages de garde. Après, ça se gâte un peu, mais c’est une autre histoire.

Les monogrammes (lettres entremêlées) joliment décorés rejoignent les autres dessins trouvés dans les registres des Deux-Sèvres.

Monogramme d’Ave Maria
Monogramme de Jésus abrégé IHS

Monogramme du curé Alexis Cailleteau
Monogramme de Jésus abrégé IHS
Monogramme d’Ave Maria

Si, comme Mauricette, vous rencontrez au hasard de vos recherches des actes insolites, amusants, inattendus, tragiques… n’hésitez pas à nous les communiquer pour que nous puissions les partager avec les adhérents !