Il reste quelques places disponibles pour la prochaine séance d’initiation qui aura lieu le jeudi 12 mai à la médiathèque municipale de Melle, de 14 à 17 heures. Si vous êtes intéressé, dépêchez-vous en contactant directement la bibliothèque par téléphone au 05.49.27.91.09.
Vous pouvez aussi nous laisser un message sur notre mail (genea79@orange.fr) en indiquant vos noms, prénoms, adresse et téléphone et nous transmettrons.
Un texte de Jacqueline TEXIER. Dans le prochain numéro de notre revue Généa79, Jacqueline consacre un article à une personne mentionnée sur une des pierres tombales.
Mon attachement à mon pays mellois natal m’amène souvent à revenir dans ma chère petite ville de Melle, riche de ses trois églises romanes, Saint-Hilaire, Saint-Savinien et Saint-Pierre.
Je ne me lasse pas de visiter ces magnifiques églises et j’y fais toujours des découvertes ou plutôt je redécouvre des détails que je connaissais mais que j’avais oubliés. Dernièrement, j’ai retrouvé dans l’église Saint-Savinien, sur le mur gauche de la nef, la pierre tombale de René Garnier, sieur de Notre-Dame, qui avait fondé la chapelle Sainte-Anne. En effet, il y avait trois chapelles dans l’église : Sainte-Anne, Saint-Fiacre et les Gautrons. La pierre porte l’épitaphe suivante :
CY GIST LE CORPS DE DEFt Mre RENE GARNIER Sr DE NOSTRE DAME AAGE DE 61 ANS DECEDE LE 24 AVRIL 1658.
HIC IACET IN TERRA NATVS COELOQUE RENATVS MIRARE ET SANCTUM FARE VIATOR OPUS AEMVLVS ISACIDAE IOSEPH NAM REBVS IN ARCTIS CIVIBVS AVXILIVMRVRICOLIS QVE FVIT SCTA ANNA INTERCEDE PRO EO QVIA TIBI HANC ARAM ET EFFIGIEM ANTE OBITVM CONSECRAVERAT
La traduction de cette inscription latine est : « Ci-gît, né sur la terre et René dans le ciel, admire passant et célèbre ce pieux ouvrage, émule de Joseph descendant d’Isaac car dans les affaires difficiles il rendit des services aux habitants de la campagne. Sainte-Anne intercède pour lui car avant de disparaître il t’éleva cet autel et cette statue »
Ailleurs, sur un mur du « bras » droit du transept on trouve la pierre tombale de François HOULIER, de Pierre-Saturne HOULIER et de Renée GORRIN. Un autre membre de la famille devait figurer sur cette pierre tombale puisque à la fin de l’épitaphe on peut lire ET DE LINFA… L’écriture de LINFA n’est pas la même que celle du reste du texte ce qui laisse supposer qu’il devait y avoir un autre mot dont on devine la trace. On peut aussi remarquer que les mots ROY et ROYAL ont tous été systématiquement rayés, probablement pendant la révolution.
CY GISENT LES CORPS DE Mte FRANCOIS HOVLIER CONSer DV ROY LIEVTE NANT GENERAL CIVIL ET CRIMI NEL LIEVTENANT PARTer ASSES SEVR CRIMINEL ET PREMIER CONer DU SIEGE ROYAL DE MELLE AAGE DE 35 ANS DECEDE LE 26 MARS 1655 ET DE Mte PIERRE SATV NE HOVLIER CONer DV ROY PRE SIDENT AV SIEGE ROYAL DE MELLE AAGE DE 72 ANS DECEDE LE 10 FEVRIER 1665 ET DE DAMlle RENEE GORRIN FEMME DE Mte HILAIRE HOVL IER CONer DV ROY PRESIDENT ET LIEUTENANT GENERAL CIVIL ET CRIMINEL ASSESSEVR CRIMINEL ET PREMIER CONer DV SIEGE ROYAL DE MELLE AAGEE DE 71 ANS DECEDEE LE 30 JANVIER 1704 ET DE LINFA…
Cette pierre tombale a fait l’objet d’un dessin n° 429 par Arthur Bouneault, responsable du musée lapidaire de Niort, référencé dans le Livre Mémoires Société Historique des Deux-Sèvres du 01 janvier 1914 :
« 772. Eglise Saint-Savinien, épitaphes non armoriées de François Houlier Pierre Saturnin Houlier et de Renée Gorrin, épouse de Hilaire Houlier, xviie et xiiie s.[429 ».
Dessins numérisés par la Médiathèque de Niort [1]
D’autres inscriptions sont gravées en bas de l’épitaphe, beaucoup plus récentes, faisant apparaître deux noms AUDOLAROQUE et MOREAU. L’église a été transformée en prison de 1801 à 1927, on peut penser que ce sont les noms de deux prisonniers puisqu’on retrouve le nom de MOREAU gravé sur une porte.
De son passé de prison, sur la porte latérale de l’église située dans le transept droit, parmi de nombreuses inscriptions gravées dans le bois, on peut lire :
RIMBAUDET CONDAMNE A TROIS ANS DE BOULET PASSE ISSI LE 17 avril 1842 JE VOUS PRI
Sans doute dérangé dans ses activités de gravure le pauvre RIMBAUDET n’a pas pu terminer sa phrase.
Sources :
[1] Livre Mémoires Société Historique des Deux-Sèvres du 01 janvier 1914 : Dessins d’Arthur Bouneault, responsable du musée lapidaire de Niort. Dessins numérisés et transmis par la médiathèque de Niort
Aujourd’hui, c’est Monique Feret qui nous transmet son sosa 2020. Voici le petit mot qu’elle nous a joint : « Mon Sosa 2020 a ceci de particulier qu’il est l’ancêtre de ma grand-mère maternelle à 9 générations et de mon grand-père maternel à 11 générations. Merci pour le défi, il m’a bien fait chercher ! »
Effectivement, Pierre Decemme, le sosa 2020 de Monique est également son sosa 6984 (si j’ai bien compté en numérotant). Un joli cas d’implexe !
2020 et 6984 Pierre DECEMME
né vers 1608, marié en 2e noce vers 1647 avec Judiq BONNAULT,
décédé à Prailles (Lussaudières)
3492 Abraham DECEMME
né en 1649 à La Mothe-Saint-Héray, marié avec Jeanne ALBERT
1010 Isaac DECEMME
né vers 1650, marié avec Jeanne GAUDIN, décédé en 1716 au Luc de Verrines-sous-Celles
1746 Abraham DECEMME
né vers 1669, marié en 1697 à Verrines-sous-Celles avec Françoise PAIRAULT
505 Jeanne DECEMME
née vers 1690, mariée en 1716 à Verrines-sous-Celles avec Pierre DESCHAMPS
873 Marie DECEMME
née vers 1698, mariée en 1724 à Sepvret avec Jacques POISSEAU, décédée en 1746
252 Pierre DESCHAMPS
né vers 1725, marié en 1751 à Celles-sur-Belle avec Louise DUBOIS, décédé à Vitré
436 Jacques FOISSEAU
né à Sepvret vers 1727, marié en 1751 avec Jeanne MARBOEUF
126 Pierre DESCHAMPS
né en 1756 , marié en 1789 en 2e noce avec Angélique MADIER, décédé en 1814 à Melle, la Roche de Saint-Thibaut
218 Jacques FOISSEAU
né en 1752 à l’Hermitain de Souvigné, marié en 1787 à Goux avec Marie ALBERT
63 Marie DESCHAMPS
née en 1799 à Vitré (la Carte), mariée en 1827 à Mougon avec Jean VIGNEAU, décédée en 1865 à Mougon
109 Marie FOISSEAU
née en 1788 à Goux (le Rivaud, mariée en 1811 à Souvigné avec François CHAUVET, décédée en 1857 à Prailles (Lussaudières)
31 Françoise VIGNEAU
née en 1830 à Mougon, mariée en 1854 à Mougon avec Daniel Louis BRIAULT, décédée à 37 ans à Mougon
54 Pierre CHAUVET
né en 1812 à Souvigné, La Fontauzelière, marié en 1836 avec Louise PAIRAULT
15 Victoire Suzanne BRIAULT
née en 1862 à Mougon, mariée en 1889 à Thorigné » avec Pierre BOUIN, décédée à 36 ans à Thorigné
27 Madeleine CHAUVET
née en 1840 à Prailles Lussaudières, mariée en 1862 à La Couarde avec Benjamin Constant MADIER, décédée à 43 ans à Vitré (Châteauneuf)
7 Mélanie Sidonie Clémence BOUIN
née en 1895 à Thorigné, mariée en 1921 à Thorigné avec Max GAUTIER, décédée en 1991 à Melle
13 Victoire MADIER
née en 1862 à Goux, mariée en 1885 à Thorigné avec Pierre GAUTIER, décédée à 85 ans à Thorigné (Escoulois)
6 Max GAUTIER
né en 1896 à Thorigné (Escoulois) marié en 1921 à Thorigné avec Mélanie BOUIN, dcd en 1976 à Melle
3 Suzanne Victoire GAUTIER
née en 1925 à Melle, mariée en 1950 à Melle avec Gaston POUILLIOU, 95 ans aujourd’hui
1 Monique POUILLIOU, épouse FERET, adhérente 2388
Qui sera la huitième personne à nous dévoiler son sosa 2020 ?
La Forêt-sur-Sèvre est une petite ville située dans le département des Deux-Sèvres. Elle est traversée par la Sèvre Nantaise. Si je vous parle de cette commune, c’est qu’elle a vu naître un homme célèbre, Jacques BUJAULT.
On le prénomma Jacques, comme son père et son grand-père. En réalité, son acte de baptême mentionne Jacques-Pierre, né et baptisé le 1er janvier 1771 à « la forest sur Sayvre ».
Source AD79, BMS La Forêt-sur-Sèvre 1771-1792
Le grand-père, avocat au Parlement, était sénéchal de la baronnie de La Forêt-sur-Sèvre et sénéchal de Saint-Marsault en 1768. Son fils, lieutenant sénéchal de La Forêt en 1787, fut l’un des deux délégués locaux à l’assemblée du tiers état en 1789 à Poitiers.
Rares sont les documents sur l’enfance et l’adolescence de Jacques Bujault. Il fut écolier à la Forêt-sur-Sèvre, puis alla au collège à Angers. Il avait 18 ans lorsque la Révolution éclata.
En février 1791, lorsque les troubles éclatèrent dans les districts de Châtillon et de Thouars, le jeune Jacques prit les armes pour défendre les administrateurs de ces districts dont faisait partie son père. Au cours de cette même année, il devint imprimeur et libraire à Niort, en s’associant à Louis Averti, un ancien professeur au collège de l’Oratoire de Niort. Le 26 juin 1792, il épousa Catherine Rosalie Dalavault, fille de Jean, marchand chamoiseur et de Marie-Anne Naudin. Le 4 juillet 1792, à l’appel de « la Patrie en Danger », Louis Averti et Jacques Bujault s’engagent. On les retrouve à Niort en 1794. Louis Averti abandonne son imprimerie, qui sera vendue en 1798.
Dès 1795, Jacques se mit à étudier la jurisprudence. Profitant des dispositions de la loi du 17 ventôse an VIII qui avait rétabli l’ordre des avoués supprimé en l’an II, il ouvrit une étude d’avoué, tout en plaidant comme avocat, ce qui était possible à l’époque. Il devient défenseur officieux devant le tribunal de Niort. Mais, une fois l’imprimerie vendue en 1798, il s’installe à Melle.
Le tribunal de cette ville, avait à l’époque une grande importance. Il arrivait au premier rang des tribunaux des Deux-Sèvres, pour le nombre des affaires traitées, bien avant ceux de Niort, Parthenay et Bressuire. Il y avait alors 6 avoués à Melle.
Jacques Bujault n’aimait pas les procès, il préférait mettre les plaideurs d’accord et parlait souvent gratuitement. Fermeté, franchise, probité, lui valurent très vite une notoriété importante. Quant à sa ténacité, elle était légendaire : jamais il ne se décourageait. Très apprécié en haut-lieu, il refusa en 1808, la nomination de conseiller-auditeur à la cour d’appel de Poitiers.
Sa vie à Melle, en pays agricole, la pratique de ses clients de la campagne melloise, lui ont appris à bien connaître les gens, à se rendre compte de leurs conditions de vie et de leurs besoins. Leur langage, leurs mœurs et leurs traditions lui étaient familiers.
Cette connaissance des gens de la terre, fera la force de l’écrivain-laboureur et fera mieux comprendre à l’homme politique qu’il perd son temps lorsqu’il est ailleurs qu’avec ses métayers et ses amis paysans.
En 1810, il achète trois métairies dans le canton de Celles-sur-Belle : Saint-Médard, sur la commune de ce nom, la Forêt et Chaloüe sur celle de Sainte-Blandine. Elles sont en friches. Son idée est de mettre en application avec ses métayers, les préceptes qu’il défend depuis toujours. Il observe, conseille, fait des essais et des expériences, car il se veut avant tout pratique. Conscient aussi de la misère engendrée par l’ignorance et la routine, il va commencer une sorte d’apostolat, pour tenter d’aider les cultivateurs en les instruisant.
En 1825, il cède son étude d’avoué et s’installe à Chaloüe, sa terre de prédilection. Il quitta donc le barreau pour les champs. Il a pris conscience que parmi tous les livres et travaux consacrés à l’agriculture, aucun ne s’adresse directement à ceux qu’il importe d’instruire au plus vite : les paysans et parmi eux les enfants.
Rappelons qu’il fut écrivain toute sa vie. Depuis le Projet d’amélioration de l’agriculture, jusqu’aux Pétitions contre l’abus des foires et des marchés en passant par les Mémoires, les Notices, les Guides, les Traités, les Leçons et les Lettres sur l’élevage des mules et sur les haras, c’est par dizaines que se comptent les œuvres de Jacques Bujault.
Source Gallica
Mais c’est son almanach, Le Grand Almanach du cultivateur, qui lui valut la notoriété et même la gloire. Tout ce qu’il avait préparé, pensé, rêvé, il va le réaliser. Ce petit livre de 3 sous, ira sous les toits les plus obscurs. Par sa qualité de style, simple, familier imagé, vivant, inimitable et parfois primesautier, il va toucher et faire vibrer les cerveaux et les cœurs. Et quelle habileté aussi de faire intervenir des personnages, représentant des défauts comme des qualités, dans des scènes assez cocasses, au milieu desquelles on trouve le précepte le plus sérieux. La routine, ennemie de tout progrès, c’est M. Routinet du village d’Hurluberlu, commune de Tout-y-Faut. La paresse, c’est Pierre Peaulâche et Jean Baillau… Quant à l’ivrognerie, source de tous les maux, c’est Boissansoif et Jamaisous qui en sont les représentants : « Le chemin du cabaret est le chemin de l’hôpital » ou « Fais comme notre âne qui ne boit qu’à sa soif » disait Maître Jacques !
Il écrit pour être utile, n’hésitant pas à utiliser des termes de patois poitevin, pour mieux se faire comprendre.
L’Almanach devint le compagnon quotidien. Il renseignait sur les phases de la lune, auxquelles la croyance populaire attachait (et attache encore !) une grande importance.
Il donnait aussi l’heure du lever et du coucher du soleil, les horaires des marées, les dates des foires et des ballades et parlait des travaux saisonniers.
Maître Jacques disait pour se justifier : « L’homme des champs a du sens et du jugement parce qu’il est forcé d’observer continuellement la nature ».
L’Almanach valut à son auteur, les félicitation des agronomes les plus éminents de son époque. Le tirage atteignit 500 000 exemplaires.
Sa dernière œuvre, à laquelle il tient le plus, après l’Almanach, est le Guide des comices et des propriétaires. Il précise ses observations et ses conseils sur les cultures et le bétail et présente ses dernières idées sur l’organisation de la profession agricole. Enfin un de ses derniers vœux, est que l’on crée une fête de l’agriculture. « Cette fête doit se distinguer des ballades et des autres réunions autrement on oublierait son origine. N’importe l’âge, le rang ou le sexe, chacun devra porter un épi ou une fleur des champs. La jeunesse et l’enfance pourront se parer de guirlandes et de couronnes. Ne négligez rien pour instituer et faire passer dans les mœurs, la fête de l’agriculture, c’est le meilleur moyen d’honorer le peuple et de lui rappeler qu’on s’occupe de lui ».
Source Gallica
Jacques Bujault mourut le 24 décembre 1842 à Chaloüe. Je veux être enterré le plus simplement possible, comme un pauvre laboureur. Si ma femme et mes légataires le veulent, car je ne leur en fais pas une obligation, ils élèveront sur ma tombe, une petite colonne en fonte, sur laquelle on gravera en lettres creuses ces mots :
« Maître Jacques Bujault, laboureur,
auteur de l’Almanach et du Guide des Comices »
Il ne voulait point d’autre titre que celui de laboureur. Il y attachait plus d’importance qu’à la Croix de la Légion d’honneur qui lui fut décernée en 1840, sans qu’il l’eût sollicitée.
Pour ceux qui comme moi en plus de la généalogie aiment la BD ou le monde de l’illustration, on peut parfois trouver des dessins au hasard des recherches dans les registres des Deux-Sèvres. Il serait intéressant de les retrouver, voire de les recenser. Si vous en connaissez, merci d’envoyer en commentaire ou par mail le registre et la page concernée, je les partagerai sur ce blog.
Je commence par le très ancien registre des baptêmes des paroisses de Saint-Hilaire et Saint-Savinien à Melle. Merci à celles qui me l’ont signalé. Entre 1541 et 1555, celui qui rédigeait les actes, le prêtre sans doute, s’est amusé à signaler les changements d’année par un bandeau agrémenté de petits dessins. Je vous en présente quelques uns, ceux que je trouve les plus jolis !
Nous vous informons de deux conférences qui peuvent intéresser les généalogistes.
« Féministes locales d’hier » jeudi 24 mai à 20h30 au musée Bernard-d’Agesci à Niort (ouvert à tous, participation aux frais libre)
Qui étaient Marguerite Martin, Louise Métay, Séraphine Pajaud ? Des anonymes ? Pas tout à fait… Fin XIXe, début du XXe, elles étaient institutrices, féministes, syndicalistes, libres penseuses, socialistes, communistes… Ne méritent-elles pas de ressortir de l’oubli tant fut grands leur dévouement, leur acharnement, leur courage à défendre des idéaux avant-gardistes, féministes, le droit pour les femmes d’avoir les mêmes droits que les hommes, notamment le droit de vote mais aussi celui d’exister dans l’espace public et de ne pas être cantonnées à la maison ? Cette conférence à l’initiative de l’Université populaire du Niortais sera animée par Albéric Verdon, auteur de « Marguerite Martin, première militante féministe des Deux-Sèvres et de la Vendée » et par Florence Regourd, du Centre de documentation sur l’histoire du mouvement ouvrier et du travail en Vendée.
« Les étrangers en Poitou au XVIIIe siècle » samedi 2 juin à 16h, à l’Hôtel de Ménoc de Melle (entrée libre).
Réfugiés catholiques irlandais, domestiques noirs, marchands savoyards, mercenaires suisses, prisonniers portugais, défricheurs allemands, artistes italiens… Qui sont les étrangers présents en Poitou au XVIIIe siècle ? D’où viennent-ils et pourquoi partent-ils ? Comment nos ancêtres les percevaient-ils ? Ces existences sorties de l’oubli révèlent des pans méconnus de sociétés d’autrefois et résonnent des échos troublants du monde d’aujourd’hui. Cette conférence organisée par le Pays d’art et d’histoire du Mellois en Poitou sera animée par Sébastien Jahan, historien de l’Université de Poitiers, spécialiste de l’histoire des migrations aux XVIIe et XVIIIe siècles. Il est aussi l’auteur du très intéressant ouvrage qui a inspiré cette conférence « Les étrangers en Poitou au XVIIIe siècle. Traverser ou rester » chez Geste éditions.