Rencontres régionales de généalogie à La Rochelle

rencontre la rochelleCette année, c’est le Cercle généalogique de l’Aunis qui organise les rencontres régionales de généalogie auxquelles participent les associations qui sont membres de l’Union généalogique Poitou-Charentes-Vendée. Le Cercle généalogique des Deux-Sèvres sera donc présent à cette manifestation. Rendez-vous à La Rochelle, les samedi 7 et dimanche 8 octobre 2017, de 10H à 18H, à la salle polyvalente de Villeneuve-les-Salines (avenue Billaud-Varenne).

L’entrée est libre et gratuite et vous profiterez de la présence exceptionnelle du Service historique de la Défense implanté à Rochefort.

La rentrée aux Archives des Deux-Sèvres

archivesLes AD des Deux-Sèvres font une rentrée en fanfare avec des nouveautés accessibles en ligne sur leur site depuis le 17 septembre :
– les registres des enfants trouvés ou abandonnés (1802-1897)
– des éléments d’histoire du département (cahiers de doléances, rôles de la taille, état des moulins à farine en 1809)
– l’état des fonds des notaires bien utile pour préparer une consultation en salle (nom des notaires, juridiction, résidence, cote et années)

Les cours de paléographie vont reprendre une fois par mois avec 2 niveaux (débutants et confirmés). Si vous êtes intéressés par la lecture des actes anciens, une réunion d’information a lieu le mercredi 27 septembre de 17h à 18h aux Archives (26 rue de la Blauderie à Niort).

Les Archives sont toujours notre partenaire pour des séances d’initiation à la généalogie. La prochaine aura lieu le jeudi 12 octobre de 14h à 17h à la médiathèque de Moncoutant.

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Photo de l’abbaye par Jules Robuchon. Source Wikipédia

Enfin , nouveauté annoncée pour cette année, le café des archives : « un regard croisé sur des documents prestigieux ou ordinaires, connus ou méconnus, pour transmettre, s’instruire, se divertir ou réfléchir… » Le 1er café des Archives aura lieu le jeudi 16 novembre de 13h à 13h45 et aura pour thème l’abbaye des Chatelliers.

 

Mise à jour du site

travaux-voierieComme annoncé précédemment, pour cause de travaux de rénovation, notre site sera bientôt fermé une journée : ce sera le mardi 26 septembre. Dès le lendemain, vous pourrez vous connecter sur notre tout nouveau site, à la même adresse, avec le même identifiant et le même mot de passe. Merci d’être indulgent en cas de retard et bonnes recherches !

Le caractère des Deux-Sévriens en 1800 (2) : les ruraux

deux sèvres 18Quand il parle des paysans, le préfet Dupin a l’avantage de renvoyer une image plus joyeuse que celle que nous rencontrons dans les actes. Habitués par la généalogie à les voir naître, se marier et mourir souvent bien jeunes, nous oublions que nos ancêtres deux-sévriens pouvaient s’amuser.

Les paysans ont leurs veillées, réunions plus joyeuses que les cercles brillants des cités […] Les mères et les filles se rassemblent pour filer et pour entendre et redire des histoires de revenants et de loups-garous qu’elles tiennent de leurs aïeules. Les garçons s’y rendent pour voir leurs maîtresses : la jeune bergère laisse tomber son fuseau pour connaître ses amants ; ils s’empressent de le ramasser […] La danse est une passion pour les filles ; elles sautent jusqu’à l’anéantissement de leurs forces, et l’on en a vu expirer de fatigue […] les divertissements et les usages du paysan se lient aux travaux champêtres et à  la croyance religieuse. Quelle joie n n’éclate pas à la récolte des foins ! Le travail des fauches est pénible mais c’est à faner qu’on se dédommage : on chante, on folâtre, le vin est prodigué […] Les plaisirs de la moisson ne sont pas moins vifs. Chaque matin avant l’aurore, le son du cornet ou du limaçon de mer se fait entendre ; le moissonneur se lève, saisit sa faucille et son portoir : la bande joyeuse se forme, et l’on part pour se rendre au champ que le maître a désigné la veille.

En plus de donner cette vision idyllique de la vie rurale en Deux-Sèvres, le préfet se risque à préciser quel est le caractère des paysans selon le terroir où ils résident et aussi selon leur religion.

La Gâtine : Celui de la Gâtine est plus religieux, plus industrieux, plus dur au travail ; ses mœurs plus grossières, ont pourtant quelque chose de patriarcal. Isolé au milieu de sa métairie, n’en sortant que pour aller à la foire ou à la messe, il règne sur sa famille ; sa femme est moins sa compagne que son premier domestique : pour qu’elle ose s’asseoir à sa table, il faut qu’il lui en donne l’ordre […] Avant la guerre, il thésaurisait. Il est porté à l’indépendance ; mais il se plie sans murmure à l’autorité toutes les fois qu’elle est juste. Il est naturellement grave et mélancolique ; et s’il est devenu méfiant, c’est qu’il a été trahi.
La Plaine : La Révolution a montré que le paysan de la Plaine était moins attaché à la foi de ses pères (je ne parle que des catholiques) ; mais il ne tient pas moins aux vieilles routines, repoussant avec dédain toute industrie nouvelle. Sa demi-civilisation n’agrandit point la sphère de ses idées ; elle ne l’empêche point de croire aux sorciers et aux loups-garous […] Son ambition est d’acquérir des terres ; il en possède, mais il est rarement dans l’aisance…
Les protestants : [Ils] se distinguent par une plus grande union, par une morale plus austère (dans la religion protestante, la fille qui s’est mal conduite ne porte, le jour de ses noces, ni chaperon, ni bouquet, ni ceinture, elle a une coiffe de laine) et une industrie plus active.
Le Marais : L’habitant du Marais forme dans la Plaine une classe à part, et se reconnaît à son extrême apathie. Les Grecs, pour caractériser un homme profondément ignorant, disaient : il ne sait ni lire ni nager. Tel est l’habitant du Marais : il vit sur la rivière, il habite une frêle barque que le moindre choc renverse, et il ne sait pas nager ; il est témoin des nombreux accidents qui résultent de cette ignorance, et il ne songe pas à s’instruire.

La lecture du rapport du préfet Dupin nous en apprend peut-être davantage sur le regard du représentant de l’État que sur les habitants qu’il observe, mais il ne faut pas l’ignorer car il participe à sa façon à la connaissance de nos aïeux. Si vous voulez consulter et même télécharger gratuitement l’intégralité de ce rapport sur votre ordinateur, il est accessible sur Gallica, le site de la BnF.

 

Où rencontrer le Cercle en septembre ?

C’est la rentrée pour le Cercle généalogique des Deux-Sèvres. Vous pourrez nous rencontrer lors de 3 manifestations pendant ce mois de septembre :
le samedi 16 septembre, lors de la journée des associations Pic’Assos dans le centre-ville de Niort.
le dimanche 17 septembre, de 14 heures à 18 heures, dans le cadre des Journées du patrimoine, en partenariat avec les Archives départementales des Deux-Sèvres et dans leurs locaux (en plus de nous rencontrer, vous pourrez profiter d’une visite commentée du dépôt d’archives et de lectures d’archives). Pour cette journée, il est préférable de prendre rendez-vous au 05 49 08 94 90.
journées patrimoine 2017le samedi 23 septembre, toujours à Niort, à notre local, 6 rue Pierre-de-Coubertin (près du stade Espinassou), une journée portes ouvertes est organisée de 9 heures à 17 heures. Vous pourrez y voir une présentation de nos travaux et de nos recherches et nous expliquerons à ceux qui le désirent comment commencer sa généalogie.
le 24 septembre, pour ceux qui habitent le nord du département, nous serons présents, grâce aux membres de notre antenne de Thouars, au salon du livre de Sainte-Verge.

101Réservez vos dates et n’hésitez pas à venir nous rencontrer à l’une ou l’autre de ces manifestations (ou les 4, pour les plus motivés). Pour patienter, nos adhérents auront très bientôt le n°101 de notre revue dans leur boîte aux lettres ou en lien sur notre site. La commune de Saint-Aubin-le-Cloud est mise en avant avec le compte-rendu de notre assemblée générale qui s’y est déroulée, le texte de l’intervention du trésorier des Croqueurs de pommes des Deux-Sèvres évoquant les liens entre généalogie et pomologie et le très beau portrait d’une habitante, Rachel Grimaud, une ancienne qui, grâce aux enregistrements du CERDO dans les années 70, nous a transmis en héritage des chansons d’amour, de mariage, des pastourelles d’autrefois qui seraient sinon oubliées aujourd’hui.