Généa79 en vidéo chez Geneatech

Pour ceux qui auraient manqué dimanche matin la vidéo consacrée au Cercle généalogique des Deux-Sèvres où je parle avec Brigitte Billard sur la chaîne Geneatech,vous avez 15 jours pour la revoir avant que je disparaisse dans les limbes (ça commence à la 2e minute).

Le lien : https://www.twitch.tv/videos/1281068437

Peut être une image de 2 personnes et texte

Les pierres tombales de l’église de Saint-Gelais (2)

J’ai visité l’église de Saint-Gelais, une première fois, en mai par une belle journée ensoleillée. Je l’ai fait découvrir fin juin à mes amis randonneurs du mardi par une forte canicule. Et à l’occasion d’une randonnée début janvier au départ de la prairie de la Futaie, j’y suis revenue pour vérifier les emplacements des tombes et faire quelques photos supplémentaires. J’ai pu ainsi y admirer la jolie crèche qui était encore en place.

Dans le premier article publié, je vous ai présenté les dix pierres tombales situées dans le chœur de l’église. Poursuivons la découverte des pierres tombales : à droite du chœur, il y a une petite chapelle en demi-cercle avec trois belles pierres tombales :

  • Celles de Gédéon d’AUZY (à droite) et de sa femme Céleste CHEVALEAU DE BOISRAGON (à gauche), toutes les deux  accolées et remarquables avec chacune un blason,
  • Une troisième pierre tombale accolée perpendiculairement  à celle de Céleste CHEVALEAU DE BOISRAGON : il s’agit de celle de Moyse DE LOUBEAU, écuyer, sieur de Chalusson, de Suiré.
Lire la suite de « Les pierres tombales de l’église de Saint-Gelais (2) »

Permanences virtuelles 1er trimestre 2022

Nous proposons à nos adhérents et non adhérents une permanence virtuelle les jeudis après-midi 27 janvier, 24 février, 24 mars et 14 avril de 14h à 19h ou à la demande via des échanges à distance en visio ou tchat : ce service est facilement accessible ; de chez soi, il suffit de se connecter  avec son ordinateur, de s’inscrire une 1ere fois sur le site de la Maison de la Généalogie, en saisissant votre adresse-mail et un mot de passe (à conserver pour des visites ultérieures)

https://france-genealogie.org/

Puis de cliquer sur la loupe située en haut à gauche et de saisir « Deux-Sèvres », ensuite cliquer sur le Cercle Généalogique des Deux-Sèvres qui s’affiche juste en dessous.

Vous voilà arrivé sur notre stand que vous pouvez parcourir via les icônes en bas d’écran :

Cliquez sur l’icône « ?» pour avoir le mode d’emploi.

Pour permettre de nous organiser, vous pouvez au préalable envoyer un mail à genea79@orange.fr précisant votre besoin et le jour/heure qui vous convient et nous vous enverrons en retour un mail de confirmation.

Bonne découverte de notre stand. Vous pouvez également, depuis la page d’accueil de la Maison de la Généalogie,  découvrir les sites des autres associations, dans le quartier des associations (Hall 1) et visionner les vidéos à votre disposition dans les vidéothèques.

Sosa 2022 ? Tout en double voire plus !

C’est La Drôlesse (du blog La Drôlesse) qui nous propose son Sosa n° 2022 aujourd’hui.

Emery Juin , XVIIe siècle, Gâtine poitevine

 Si en janvier, nous sommes en plein hiver, je vous propose un peu de printemps, voire d’été, avec mon ancêtre Sosa n° 2022 pour vous souhaiter une année nouvelle plus sereine que les deux précédentes.

J’ai ainsi le plaisir de vous présenter Emery Juin.

2022            Emery JUIN
1011              Françoise Juin
505                Françoise Moreau (ou Morin)
252                Jacques Michel Couturier
126                Jacques Couturier
63                   Madelaine Couturier
31                   Madelaine Justine Goudeau
15                   Marie Louise Niveau
7                     Marie Louise Babin
3                     la mère de La Drôlesse
1                     La Drôlesse

2022, vous l’aurez remarqué, se place clairement sous les auspices du chiffre 2, du double, présent ici trois fois.  Et bien pour mon Sosa du même millésime, c’est un peu la même chose !

Emery est en effet deux fois mon Sosa, le père de deux enfants – dont la mère est Andrée Margnat -,  seuls connus à ce jour et qui, adultes, se sont mariés deux fois.

Il est aussi présent dans trois des branches de mon arbre, car non seulement content d’être mon Sosa n° 2022 et n° 1560, et ainsi l’ancêtre de mes deux grands-parents maternels, il est de surcroît un double Sosa de ma grand-mère maternelle Marie-Louise Babin.

Ascendance de la mère de la Drôlesse

Tous les éléments  connus à ce jour de la vie d’Emery le sont grâce aux contrats de mariage passés par son fils Louis Jean Juin  (Sosa n° 780 et n° 972) lors de ses deux mariages.

À Mazières-en-Gâtine, Louis a ainsi contractualisé chez notaire le 30 juin 1695 sa première union avec Françoise Girault, et a priori son père était encore vivant.  Puis veuf très rapidement, Louis se remarie avec Marie-Françoise Pelletier (Sosa n° 781 et n° 973)  le 13 avril 1696, le contrat de mariage portant  l’indication qu’Emery était décédé.

Françoise Juin (Sosa n° 1011), la fille aînée d’Emery et Andrée, la sœur de Louis,  s’est mariée elle aussi deux fois, mais seul le contrat de mariage de sa seconde union a été relevé. En 1734, il ne nous apprend rien sur ses parents, Françoise, la mariée, est alors âgée de 71 ans, et veuve de Pierre Moreau (ou Morin, Sosa n° 1010).

En partant de l’âge de Françoise et Louis Juin à leurs décès, il est possible de définir leurs dates supposées de naissance : respectivement aux alentours de 1663 pour l’une et 1667 pour l’autre.

En résumé… Emery serait donc décédé entre le 30 juin 1695 et le 13 avril 1696, né dans la première moitié du XVIIe siècle en Gâtine poitevine, aux alentours de Saint-Georges-de-Noisné et Verruyes (pour l’une, les actes sont lacunaires à cette période, et pour l’autre, ils n’existent pas avant 1701). Probablement paysan, très certainement aisé donc peut être laboureur, il se serait marié avec Andrée Margnat – qui peut aussi s’écrire Margnacq ou Marniac – avant 1663, année de naissance supposée de leur premier enfant connu, Françoise.

De manière très intuitive, il pourrait s’avérer qu’Emery – ou sa femme – soit issu d’une famille protestante ou nouvellement convertie à la religion catholique apostolique et romaine ce qui expliquerait aussi les difficultés à les trouver dans les archives de l’État civil tenu par les curés de paroisse. D’autres branches présentes dans mon arbre, notamment protestantes, semblent vouloir s’entremêler avec celles d’Emery et Andrée. Les recherches et les vérifications sont en cours.

Enfin, pour tenter d’en savoir plus sur Emery, peut être est il amusant de décrypter le sens de son prénom et de son nom ?

Emery vient de la langue germanique, et est composé de deux mots (encore un double !) : heim et rick, qui signifient maison et roi. Était-il roi chez lui ? Probablement.  À cette époque,  les femmes avaient peu de pouvoir.

Sa fête est célébrée le 4 novembre en hommage à saint Emery, le fils de saint Étienne de Hongrie et de sainte Gisèle, qui vécurent au XIe siècle.

Selon Geneanet, le patronyme Juin a  aussi 2 (toujours !) origines possibles : soit il fait référence au mois de juin, à un enfant trouvé à cette époque de l’année ou né à cette période de l’année, soit il s’agit d’une variante de l’ancien nom de baptême, Jovin, provenant de Jovinus, un diminutif de Jovis, Jupiter en somme, rien de moins ! C’est aussi dans deux départements (encore !) français , les Deux-Sèvres (sans commentaire 🙂 !) et la Manche (je rappelle qu’il en faut deux pour faire une chemise, un pull, un manteau …), que le nom de Juin est le plus porté.

Emery était-il double dans son comportement ? Car si on en croit l’analyse du caractère des Emery proposée par Le journal des femmes et prenoms.com, sa personnalité pouvait peut être s’avérer contradictoire : pour le premier site, il s’agit d’un enfant jovial et volontaire, le genre de personne qu’on aime avoir pour ami, doux et attentif,  pour le second, les Emery sont aussi décrits comme combatifs, qui aiment gagner et réussir, fiers de leur personne, exigeants et peu tolérants.

Selon qu’il était en société ou à la maison, Emery était-il peut-être les… deux ? Ah et quand on arrive en juin, en fait, nous en sommes à  la moitié de l’année 😉

La Drôlesse – Janvier 2022

Les pierres tombales de l’église de Saint-Gelais (1)

Le village de Saint-Gelais occupe le flanc d’un coteau dominant la Sèvre niortaise, sur sa rive gauche.

L’église Saint-Gelais a été fondée en 1109 par Raoul, seigneur du lieu, fils d’Hugues de Lusignan et de sa femme Sarrasine, et elle a été par lui donnée à l’abbaye de Cluny. Ce sera donc une église priorale, desservie par quelques moines, le curé étant nommé par le prieur jusqu’à la Révolution. Le village connut d’importants ralliements au protestantisme. Sous la menace des « dragonnades » (logement de dragons imposés aux protestants), il y eut, au moment de la révocation de l’édit de Nantes (1685), 430 abjurations en 1681-1689 [Etude de R.Durand, Saint-Gelais au péril des dragons, Niort, 1981).

Pillée lors de la Révolution, l’église était dans un état si précaire qu’elle dut être fermée en 1933. Classée à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques, elle a fait l’objet d’importants travaux de restauration et  a été ré ouverte au culte en 1964.

L’église est située en haut du coteau qui domine la Sèvre. Son parvis et son côté Nord sont bien dégagés.

A l’intérieur, sous la voûte du clocher se trouvent les armoiries des Saint-Gelais de Lusignan avec Mélusine.

Dans le pavement du chœur, de la croisée du transept, du croisillon sud, on peut voir vingt-trois pierres tombales dont une quinzaine gardent des noms (1670-1752) relevés dans l’ouvrage « Saint-Gelais au péril des Dragons » de 1981 de René DURAND [2]. Grâce aux écrits de R.Durand, j’ai ainsi pu compléter certaines épitaphes que je n’avais pas pu déchiffrer entièrement.

Lire la suite de « Les pierres tombales de l’église de Saint-Gelais (1) »

L’ânerie du chirurgien aux boutons d’or

Bien qu’il ne soit pas très difficile à lire, je ne résiste pas au plaisir de retranscrire cet acte trouvé dans un registre de Germond (BMS 1721-1757, vue 87/195). J’ai juste adapté l’écriture aux règles actuelles.

Le 13 juillet 1738 a été inhumé dans le tombeau des prieurs à la droite du chœur dans l’église de Germond Annet Chalmette, prieur de Germond, après avoir reçu tous les sacrements et avec une résignation admirable quoique dans des grandes souffrances causées par l’ânerie du chirurgien nommé François Denis de cette paroisse qui lui appliqua des oignons de bouton d’or pilés sur les jambes pour les faire fluer, ce qui les lui brûla entièrement et ce en présence de toute la paroisse qui n’a néanmoins pas signé Ph Corraud

François Denis, responsable du décès d’Annet Chalmette qui était prieur de Germond depuis 17 ans, est pourtant qualifié de maître chirurgien quand il se marie, le 26 novembre 1736, à l’église Saint-André de Niort avec Jeanne Pouzin. Leur union est féconde puisque 9 enfants naissent à Germond entre 1737 et 1752. Hélas, 7 d’entre eux (au moins, peut-être tous) meurent en bas âge ; je n’ose supposer que ce soit encore à cause d’âneries de leur chirurgien de père, les décès des jeunes enfants étant chose courante autrefois. Je perds la trace des malheureux parents le 23 décembre 1752, au dernier enterrement d’enfant.

Le prieur Philibert Corraud qui a rédigé l’acte de sépulture de son collègue n’a sans doute pas dû choisir François Denis comme praticien mais il a quand même réalisé les nombreux baptêmes et nombreuses sépultures des enfants du chirurgien. Il est à peu près certain que Philibert Corraud a également évité d’être soigné avec des boutons d’or pendant les 41 ans qui ont séparé la mort d’Annet Chalmette de son propre décès le 13 août 1779 à Germond à l’âge vénérable pour l’époque de 80 ans.

Et quant à moi, je regarderai désormais d’un autre œil le joli bouton d’or.

Initiation à la généalogie (Niort / samedi 5 février)

Pour le premier semestre 2022, nous avons programmé avec les Archives départementales trois séances d’initiation à la généalogie dont deux sont placées un samedi après-midi (de 14 à 17 heures) afin de pouvoir toucher également ceux qui travaillent en semaine. Elles sont gratuites et ouvertes à tous. Elles sont limitées à 15 personnes par séance.

Ces séances ont pour but d’expliquer comment bien débuter ses recherches généalogiques : où chercher, comment s’organiser… Nous essayons aussi de répondre à vos questions. Un dossier est remis aux participants à la fin de la séance.

Voici les dates et les lieux :

05/02/2022Niort (Archives départementales)
05/03/2022La Crèche (médiathèque intercommunale la Ronde des mots)
12/05/2022Melle (médiathèque municipale)

Pour participer à la prochaine qui aura lieu très bientôt, le samedi 5 février aux Archives départementales à Niort, il faut donc réserver votre place. Pour cela, merci d’envoyer un message à genea79@orange.fr pour que nous vous confirmions votre inscription.

Mon SOSA 2022

Après Mauricette Lesaint, c’est Jean-Pierre David (adhérent 1663) qui nous emmène sur les traces de son Sosa 2022. L’occasion de découvrir ou redécouvrir le vieux métier de faiseur de bois chantant.

2022 : Pierre CHABOCEAU
1011 Hilaire CHABOCEAU x François CHASTIN
505 : Marie CHASTIN x Jean JOLLY
252 : Jacques JOLLY x Jacquette LEAUD
126 : Jacques JOLLY x Marie AUDURIER
63 : Marie-Louise JOLLY x Jacques DECOUX
31 : Marie Julienne DECOUX  x René Pierre GUIGNON
15 : Rose GUIGNON x Alexis CAMUZARD
7 : Françoise CAMUZARD, ma grand-mère maternelle

Pierre CHABOCEAU est né le 2 janvier 1622 à Azay-sur-Thouet, fils de Pierre et Marie CHAUVIN

Il exerce la profession de « faiseur de bois chantant ». Il s’unit, le 7 octobre 1669 – à 47 ans –  à Jeanne GIRARD 19 ans ! Cinq enfants répertoriés :  Pierre, Hilaire, Jeanne, René et Renée. Il décèdera entre 1686 et 1693.

L’intérêt de Pierre c’est sa profession. En effet, à cette époque, on trouve à Azay-sur-Thouet un grand nombre de professionnels du « bois chantant » : tourneurs, faiseurs, vendeurs qui utilisaient ce bois « résonnant » (épicéa, érable sycomore ondé, etc) pour le négoce ou la fabrication d’instruments de musique.

Pour mieux connaître ce métier, voici un lien vers un article sur le bois chantant à Azay paru sur le site de l’association « Histoire et patrimoine de Secondigny en Deux-Sèvres ». Pierre CHABOCEAU y est cité parmi ceux qui exercent cette profession :
– Jacques ROUSSEAU, marchand de bois chantant, 1664
– François BARRAULT, faiseur de bois chantant, 1668
– MORISSET, tourneur de bois chantant 1668
– POUSSARD, faiseur de bois chantant, 1668
– GELIOT, tourneur de bois chantant, 1668
– Jean JANVRET, faiseur de bois chantant, 1668
Pierre CHABOCEAU, maître faiseur de bois chantant, 1669
– René BRACONNIER, faiseur de bois chantant, 1669  – hameau de Beaupuits, paroisse d’Azay
– BARRAULT, faiseur de bois chantant, 1669 – la Jousselinière – Azay
– SEIGNEURET, faiseur de bois chantant, 1670 – La Verdoisière – Azay
– Jean AUDOUIN, faiseur de bois chantant, 1673
– Charles JULLIOT, « maître tourneur en bois chantant », 1649, La Draire d’Azay-sur-Thouet.

Et si vous voulez en savoir encore davantage sur ce métier, vous pouvez aussi consulter le site La Gâtine poitevine d’Albéric Verdon qui donne quelques informations sur plusieurs artisans du bois chantant, le bel article de Stéphane Dallet dans le numéro 256 (juillet-août 2019) de la revue « le Picton » et bien sûr celui de J.F. Guilleux dans le numéro 79 (décembre 2011) de notre revue « Généa79 ».

J’ai retrouvé mon sosa 2022

Un article de Mauricette Lesaint qui nous souhaite ainsi à sa façon une bonne année 2022. Si comme elle vous avez retrouvé votre sosa 2022, vous pouvez envoyer votre proposition d’article pour le blog à cette adresse mail : genea79blog@laposte.net

Après le sosa 2020, voici le sosa 2022.
2020 était le père de Jacques GOULARD, mon sosa 1010,
2022 est le père de sa femme Marie AUBRY, ma sosa 1011.

Il n’est pas très bavard Michel AUBRY, mon sosa 2022.

Pourtant, ça commence plutôt bien. Sur l’acte de baptême le 26 octobre 1643, Michel est fils de Bertrand AUBRY et Philippe MARIOCHEAU, baptisé en l’église du Chillou. Michel a au moins deux frères, Élie et René, et une sœur, Isabeau née en 1650.

Sa mère Philippe MARIOCHEAU meurt le 31 octobre 1671 au Chillou. Il a 28 ans.

Il est au mariage de son frère René avec Jacquette MOREAU le 29 juin 1676 au Chillou. Son père Bertrand AUBRY meurt trois mois plus tard, le 3 septembre 1676.

Sa femme Marie MOREAU a-t-elle un lien de parenté avec Jacquette la femme de son frère ?  Pas d’acte de mariage pour préciser !  A-t-il vécu au Chillou toutes ces années-là avant de vivre à Saint-Loup-sur-Thouet ? Ses quatre filles Marie, Anne, Renée et Marie nées en 1681, 1684, 1688, et 1695 y sont toutes baptisées. Ces actes n’apportent rien, ni sur son métier, ni sur l’adresse exacte du domicile, ni sur sa femme Marie MOREAU. Marie sa femme meurt à trente-sept ans en 1698 à Saint-Loup-sur-Thouet.

La maison de Voltaire à Saint-Loup et le pont roman sur le Thouet à Gourgé

Les actes de mariage de ses filles Marie et Renée avec deux frères sont un peu plus loquaces. Les mariages sont à Gourgé. Un gendre Jacques GOULARD y est meunier. Marie se remariera après son veuvage avec François GUILLEBAULT, maréchal à Gourgé. Sont présents, le grand-père Noël MOREAU, père de Marie, et un oncle Jean FOUQUET.

Michel meurt et est inhumé le 3 mai 1710 à Gourgé ; sont présents, Marie et Renée ses filles, Jean FOUQUET son neveu à cause de sa mère, Pierre AUBRY son neveu et Jacques GOULARD son gendre meunier.

Même si j’ai tracé les grandes lignes de sa vie, je suis insatisfaite, il reste trop de zones d’ombres…  Michel n’est cité dans les actes que comme « fils de », « frère de » ou « père de ».  Il ne signe pas. Les membres de sa famille sont là, mais des liens familiaux ne sont pas établis, comme ceux de Jean FOUQUET, l’oncle des enfants, le beau-frère ; est-il marié avec la sœur de Michel AUBRY ou avec la sœur de Marie MOREAU ? J’aurais aimé savoir si Michel vivait dans le bourg, un hameau ou  un lieu-dit, connaître son métier, ses relations…

Je sais  quand même qu’il fut baptisé en l’église du Chillou, que ses filles furent baptisées en l’église de Saint-Loup-sur-Thouet et qu’il fut inhumé dans le cimetière de Gourgé. Je connais aussi le contexte historique ; il a passé toute sa vie sous le règne de Louis XIV, il y eut révocation de l’édit de Nantes en 1685. La région n’était pas isolée, il y eut des abjurations  dans les paroisses du Chillou, de Gourgé,  donc il a entendu, côtoyé des « protestants ».