Connaissez-vous ces apprentis ?

Notre adhérente Babeth POINT nous sollicite car elle aimerait savoir si d’autres personnes font des recherches sur sa famille paternelle (MIOT et GAUFRETEAU  à Parthenay) et sur sa famille maternelle (GERON et GELIN à Champdeniers, Champeaux et Germond). Si c’est le cas vous pouvez la contacter pour échanger directement avec elle à son adresse mail babeth.point@laposte.net

D’autre part, son grand-oncle Jean GELIN, marié à Marie-Louise GENTET, domicilié rue du Four à Parthenay, était boucher-charcutier et faisait la cuisine lors des banquets (années 1960). Elle possède quelques photos où on les voit, entourés de jeunes apprentis bouchers-charcutiers ou de « vieux travailleurs », lors de banquets ou de bals à Parthenay. Babeth POINT aimerait beaucoup mettre des noms sur des visages !

1955 Parthenay
1955
1962 Parthenay
1962
1965 serveurs d'un repas des vieux travailleurs Parthenay.jpg
1965

Là encore, bien que la définition des photos ne soit pas idéale, si vous pouvez l’aider à identifier des personnes, merci de la contacter à son adresse mail. Ce serait pour elle un joli cadeau de Noël.

Joyeuses fêtes !

Les membres du Conseil d’administration du Cercle généalogique des Deux-Sèvres souhaitent à leurs adhérents, à leurs amis et à leurs partenaires de passer de très belles fêtes de fin d’année.

Profitez bien de ces derniers jours de 2019 en attendant 2020 qui sera une très riche année pour le Cercle généalogique des Deux-Sèvres avec deux grands rendez-vous à découvrir ci-dessous et que vous pouvez déjà noter sur vos agendas :

voeux cercle blog

 

 

Les guerres de Vendée à Châtillon-sur-Sèvre

livre xavier maudetPour ceux qui ne l’ont pas encore découvert, le livre de Xavier Maudet intitulé Les guerres de Vendée à Châtillon-sur-Sèvre récemment publié intéressera non seulement les férus d’histoire mais aussi tous ceux dont la généalogie croise ce territoire.

Cet ouvrage érudit, suite logique de son précédent, La Révolution française à Châtillon-sur-Sèvre, est le  fruit d’un important travail de recherches dans de nombreuses archives. Il donne une image équilibrée et complète de cette tragédie fratricide dans une commune qui avait alors un rôle administratif important en plein cœur de la région insurgée. Nous découvrons à l’encontre des idées reçues que, au moment de la Révolution française, les idées républicaines sont présentes à Châtillon-sur-Sèvre, portées par un nombre conséquent de familles.

C’est d’ailleurs un des autres intérêts de cet ouvrage, plus généalogique celui-là, s’intéresser à ces familles de la commune, montrer que l’histoire s’analyse à travers des destins individuels et même familiaux. Une bonne partie de l’ouvrage prend donc la forme de notices, de portraits de familles.

S’il vous manque un cadeau généalogique au pied du sapin où si vous voulez vous faire plaisir au moment des fêtes, vous pouvez le commander en suivant le lien !

Décès de Louis FOURRE, illustration de l’utilité des fonds complémentaires à l’état civil et aux registres paroissiaux.

Nous sommes sur la commune de Chiché, où en août 1728, Louise RONDEAU, veuve de Louis FOURRE se remarie avec Mathurin ALNET.

ALNET RONDEAU.png

Nous voyons dans l’acte que Louis FOURRE est décédé et qu’un extrait mortuaire a été délivré par le curé de Saint Etienne de Saint Esprit près Bayonne, scellé et contrôlé en 1728.

Donc nous savons que Louis FOURRE serait décédé vers Bayonne mais sans date exacte.

Or aux Archives Départementales des Deux-Sèvres existe un fonds particulier, le fonds 18J, composé de 10 cartons rangés en sous dossiers par commune des Deux-Sèvres, ont été consignées toutes les feuilles volantes des registres paroissiaux et d’état-civil, parfois ce sont même des bouts de registres.

Et par chance, l’extrait mortuaire de Louis FOURRE est parvenu jusqu’à nous.

LOUIS FOURRE COPIELOUIS FOURRE COPIE 2

Et donc nous apprenons que Louis FOURRE est décédé en janvier 1723 à Saint Esprit près Bayonne et qu’il exerçait le métier de pâtissier.

Il se trouve en plus, que dans le registre de Saint Esprit (intégré à la commune de Bayonne), l’acte de décès de Louis FOURRE (AD 64, Bayonne, Saint Esprit, Baptêmes, mariages, sépultures, 1718-1779, Saint-Étienne-Arrive-Labourd, page 106) est partiellement « mangé » car écrit dans la marge.

A titre informatif, Louis FOURRE et Louise RONDEAU se sont mariés à Parthenay paroisse St Jean, en 1720.

Ce fonds 18J amène le généalogiste à découvrir de nouveaux documents composé d’extraits mortuaires notamment de soldats, de promesses de mariage, de copies d’acte de naissances et de décès, de jugements rectificatifs d’état-civil, de notes diverses venant de d’autres communes de toute la France comme des preuves de vie etc.

Je ne peux que vous inciter à compléter votre généalogie à vous familiariser à ces documents en salle de lecture des AD de Niort pour sortir des sentiers battus des registres numérisés. Sachez également que sur les postes informatiques en salle de lecture sont disponibles d’autres sources sur les ordinateurs comme l’état des soldats morts au service de la Patrie et personnes décédées hors département pour le 19ème siècle.

Bonne résolution de 2020, je vais aux AD, ça vous tente?

La tombe de l’église de Pioussay

Le ChallengeAZ nous a permis d’enrichir notre liste des tombes dans les églises. En effet, à la lettre J, Danièle nous fait entrer dans l’église Saint-Martin du village de Pioussay pour y découvrir la tombe de Pierre Billaudeau. Je reprends peu ou prou le passage de son texte qui concerne notre inventaire.

Sous le premier banc à gauche de l’église Saint-Martin, juste devant le chœur, subsiste encore une plate tombe, fort bien entretenue, celle de Pierre Billaudeau. On peut lire le texte suivant gravé dans la pierre :

3

CY GIST LE
CORPS DE PIER
RE FILS DE M
MARC BILLAU
DEAU NOTAIRE
ET HARPANTE
URS AAGE DE
20 ANS DECE
DE LE 23 SEPT
EMBRE 1683
PRIEZ DIEU
POUR SON
AME

Les registres paroissiaux nous apprennent que huit membres de cette famille furent inhumés dans l’église de 1683 à 1767, soit pendant quatre générations consécutives mais les autres pierres tombales ont disparu. Nous y trouvons par ordre chronologique :

1. Pierre Billaudeau. (Seule sa tombe, la plus ancienne de la famille, subsiste aujourd’hui)

2. François Billaudeau, frère du précédent, est inhumé dans l’église de Pioussay le 21 juillet 1692, âgé d’environ 35 ans, fils de Marc et de feue Marie Brissonneau, époux de Renée Besson, elle-même inhumée le 21 mai 1720 dans l’église de Lorigné.

3. Marc Billaudeau, notaire de Ruffec, père des deux précédents, demeurant à Lorigné est « inhumé dans mon églize [de Pioussay] le 22 février 1688 aagé de 71 ans ». (vue 139/284)

4. Marie Ayrault, est inhumée dans l’église de Pioussay le 18 novembre 1702 à l’âge de 25 ans, femme de Jean Billaudeau [qui suit] de la paroisse de Lorigné (vue 203/284)

5. Jean Billaudeau, [fils de François et petit-fils de Marc qui précèdent] demeurant au village de la Jarge, âgé de 69 ans, a été inhumé dans l’église [de Pioussay] « sur le coté droit de la grande porte en entrant, le 12 janvier 1747 » (vue 62/175)

6. Jeanne Billaudeau, demeurant à la Jarge, fille de feu Jean [qui précède] et de Françoise Riché [qui suit] a été inhumée dans l’église [de Pioussay] le 6 mai 1753, âgée de 30 ans. (Vue 119/175)

7. Françoise Riché, demeurant à la Jarge, âgée de 67 ans, veuve de Jean Billaudeau [qui précède] a été inhumée dans l’église, le 11 mai 1753 en présence de ses trois enfants, Louis, François et Jean qui signent (vue 119/175), c’est-à-dire 5 jours après sa fille Jeanne.

8. Jean Billaudeau, tailleur, âgé de 48 ans, [fils de Jean et Françoise Riché qui précèdent], veuf de Marie Bernard et époux de Louise Repain, demeurant à la Jarge, a été inhumé dans l’église [de Pioussay] le 6 août 1767 en présence de Louis Billaudeau qui signe. (vue 20/203 SEP).

Cette pierre tombale a fait l’objet d’un dessin n° 364 par Arthur Bouneault, responsable du musée lapidaire de Niort, référencé dans le Livre Mémoires Société Historique des Deux-Sèvres du 01 janvier 1914 :

« 1308. Eglise, plate-tombe, avec épitaphe non armoriée, de Pierre Billaudeau, xviiie s. [364 ».

Dessin numérisé et transmis par la Médiathèque de Niort

Généa79 n° 108 : L’alphabet des Deux-Sèvres

108
Le n° 108

Le numéro 108 de la revue Généa79 sera bientôt dans les boîtes aux lettres des abonnés papier. Pour les abonnés à la version numérique, vous pouvez lire et télécharger ce dernier numéro sur notre site en cliquant sur l’onglet revue Généa79. Vous pourrez alors relire l’ensemble des articles parus durant le mois de novembre dans le cadre du ChallengeAZ. Cela donne un gros numéro de 80 pages, les 27 auteurs ayant tous beaucoup de choses à raconter sur les lieux de notre département, thème retenu par le groupe pour cette année 2019. J’espère que vous aurez plaisir à retrouver tous ces articles réunis ensemble. Le groupe d’écriture repartira en 2020 sur un nouveau thème, je vous en reparlerai en janvier. En attendant, bonne lecture !

#ChallengeAZ, mille mercis

Le ChallengeAZ du Cercle généalogique des Deux-Sèvres s’est terminé hier. Durant le mois de novembre, nous nous sommes beaucoup promenés dans les Deux-Sèvres, en partant des Anges-Bertières de Fomperron jusqu’à la Saisinière de Vasles. C’est l’heure de dire merci à tous.

mercyMerci à tous ceux qui nous ont suivis. Vous avez été très nombreux à nous lire, à nous encourager ou à nous commenter sur le blog ou sur notre page Facebook.

mercyMerci à tous ceux qui ont permis cette randonnée dans les Deux-Sèvres et dans le passé, à savoir (par ordre d’apparition) Claude, Patrice, Marc, Frédéric, Nicole, Sylvette, Stéphane, Claudette, Danièle, Sylvie, Mauricette, Emmanuelle, Brigitte, Jacqueline, Xavier, Michèle, Marie-Isabelle, Annie, Josiane, Mattéo, Marguerite, Claudy, Caroline, Michel, Francis et Yasmine. Je leur donne rendez-vous (du moins à ceux qui le peuvent) demain (lundi 2 décembre) à notre local à Niort à 10 h pour nous féliciter mutuellement, tirer le bilan de ce mois, et pourquoi pas nous donner de nouvelles perspectives.

mercyMerci pour finir à « madame Louise de Mercy », prieure à Saint-Maurice-la-Fougereuse en 1790, de m’avoir autorisé à utiliser sa signature pour illustrer cet article.