Permanence virtuelle du 25 au 27 février 2021

En ces temps de crise sanitaire et de distanciation physique, nous proposons à nos adhérents et non adhérents une permanence virtuelle du 25 au 27 février 2021 via des échanges à distance en visio ou tchat : ce service est facilement accessible. De chez soi, il suffit de se connecter avec son ordinateur, de s’inscrire une 1ère fois sur le site de la Maison de la Généalogie, en saisissant votre adresse mail et un mot de passe (à conserver pour des visites ultérieures)

https://france-genealogie.org/

Puis de cliquer sur la loupe située en haut à gauche et de saisir « Deux-Sèvres », ensuite cliquer sur le Cercle Généalogique des Deux-Sèvres qui s’affiche juste en dessous.

Vous voilà arrivé sur notre stand que vous pouvez parcourir via les icônes en bas d’écran

Cliquez sur l’icône « ? » pour avoir le mode d’emploi.

Pour permettre de nous organiser, vous pouvez au préalable envoyer un mail à genea79@orange.fr précisant votre besoin et le jour/heure qui vous convient et nous vous enverrons en retour un mail de confirmation.

Bonne découverte de notre stand. Vous pouvez également, depuis la page d’accueil de la Maison de la Généalogie, découvrir les sites des autres associations de généalogie (Hall 1) et visionner les vidéos à votre disposition dans la vidéothèque.

Fantaisies à Fenioux

Quand Jean Chappellain conclut sa première année d’exercice de curé de la paroisse de Fenioux en 1732, il est plutôt satisfait de la tenue de son registre.

Il éprouve ce plaisir du travail bien fait chaque fin d’année à Fenioux jusqu’en 1764, puis à La Chapelle-Thireuil. Il ne manque jamais rien ! Et pour bien le signifier, il accompagne presque à chaque fois sa conclusion d’ornements et de décors.

C’est sans doute pour l’année 1742 qu’il s’est le plus appliqué à décorer son registre. Il prend alors sa règle pour encadrer d’un triangle ses illustrations, ce qui donne un dessin plutôt troublant.

Jean Chappellain œuvre longtemps puisqu’il décède à La Chapelle-Thireuil le 1er septembre 1780 à l’âge vénérable de 84 ans. Vous pourrez donc trouver un nombre conséquent de fantaisies de ce curé si vous feuilletez les registres de Fenioux et de La Chapelle-Thireuil.

Les Deux-Sévriens vus par Jules Verne

Il est toujours intéressant ou amusant de savoir comment était perçus nos ancêtres deux-sévriens. Le préfet Dupin avait déjà dressé vers 1800 leur portrait dans son rapport sur notre département. Il y opposait les urbains aux ruraux (voir ces deux précédents articles sur notre blog). Jules Verne s’est sans doute référé au préfet car, 70 ans plus tard, dans l’ouvrage qu’il signe « Géographie illustrée de la France et de ses colonies« , le Deux-Sévrien ne semble pas avoir beaucoup changé. Jugé dans son ensemble très positivement, le portrait se fait davantage à charge quand il s’attache aux disparités entre l’homme du Bocage de la Plaine ou du Marais. Pour vous faire une idée, le texte est transcrit ci-dessous :

Niort, page 657 de « Géographie de la France.. » source Gallica

La superficie du département des Deux-Sèvres est de 589 955 hectares et sa population de 333 155 habitants : ce qui donne un peu plus de 54 habitants au kilomètre carré. Cette population s’est accrue de 91 242 habitants depuis le commencement du siècle et de 4 361 depuis le dernier recensement de 1961. Elle comprend environ 195 000 agriculteurs, 77 000 industriels et commerçants, 7 000 habitants exerçant des professions libérales, et 50 000 sans profession.

Le caractère de l’habitant des Deux-Sèvres varie avec les différentes régions du département qu’il habite, mais ses qualités générales sont la franchise, une probité et une loyauté sans conteste, des mœurs douces, beaucoup de bonne humeur et de bonhomie. Dans le Bocage, les mœurs sont plus simples, l’esprit du campagnard est lent, mais son jugement est sûr ; la bonté, l’équité, la fidélité à ses engagements, l’attachement au sol natal, la dévotion, sont les principales vertus souvent mélangées d’un esprit trop casanier et trop parcimonieux. Dans la Plaine, l’habitant se montre un peu processif [chicaneur], mais il est plus sociable, plus industrieux, plus confiant, et en même temps plus instruit que celui du Bocage. Dans le Marais, le campagnard est généralement apathique et peu industrieux ; il ne quitte pas volontiers les lieux qui l’ont vu naître, et certainement sa constitution est inférieure à celle des autres habitants.

On parle dans les campagnes du département un patois poitevin, qui dérive évidemment de l’ancienne langue aquitanique (sic) ou limousine et qui est souvent mélangé de mots anglais ou espagnols. Le français est employé dans toutes les villes du département.

Voilà, vous savez maintenant pourquoi, quand vos ancêtres sont deux-sévriens, vous êtes toujours de bonne humeur et totalement à l’aise avec les langues étrangères !