31 décembre 1832 : Une enfant trouvée à Fontenay de Mauzé-Thouarsais. Histoire de Marie Jeanne dite Savarit

En ce matin du 31 décembre 1832, Marie Jeanne GABILLY femme GAURY découvre une enfant sur la place publique de Fontenay, commune de Mauzé-Thouarsais.

Marie Jeanne est accompagnée d’un billet : « Je suis née le 29 décembre de cette année, on m’a nommée Marie-Jeanne, je prie ceux qui me trouveront de prendre soin de moi. » Marie Jeanne est directement envoyée à l’hospice de Thouars où on trouve un dossier à son nom.

Marie Jeanne est placée le 1er janvier 1833 chez Madeleine CLOCHARD femme DRILLY mais, à une date inconnue, est réclamée par Radégonde GABILLY femme SAVARIT.

Qui est Radégonde GABILLY ? Née à Luzay le 3 juin 1784, elle épouse Jacques SAVARIT le 17 mai 1815 à Mauzé-Thouarsais. Elle est la fille de Jean GABILLY et de Jeanne BRUNET, originaire du Bressuirais et sœur de Marie Jeanne GABILLY femme GAURY précédemment citée.

à la naissance de Marie Jeanne, Jacques SAVARIT et Radégonde GABILLY ont déjà eu plusieurs enfants :

  • Radégonde née en 1816, épouse en 1844 de Jean Louis PO(R)CHERON
  • François 1820-1821
  • Jeanne née en 1823, épouse en 1848 de Louis ROUX

Marie Jeanne sera élevée avec les SAVARIT mais n’en prendra jamais le nom comme constaté sur son acte de mariage avec Auguste Marcellin GAURY (autre famille) le 16 juin 1859 à Mauzé-Thouarsais.

On note la présence de Louis PORCHERON et de Louis ROUX qualifiés, amis de l’épouse.

Sauf… sur le recensement de population de 1906 du village de Fontenay.

Maintenant une question se pose : Pourquoi Radégonde GABILLY femme SAVARIT a réclamé cet enfant. Il a été déclaré trouvé par sa sœur, on pourrait légitimement penser qu’elle est la mère. Une autre fille à charge, surtout à l’époque, cela pouvait être difficile à assumer. Je ne pense pas que Radégonde GABILLY/SAVARIT soit la mère de l’enfant, elle était âgée de 48 ans à l’époque, mais on peut se demander, si en fait, Marie Jeanne ne serait pas la fille de Radégonde SAVARIT, âgée de 16 ans à la naissance de Marie Jeanne et que, donc, Radégonde GABILLY épouse SAVARIT était sa grand-mère. Une autre hypothèse pourrait être un enfant illégitime d’une fille de Marie Jeanne GABILLY et de Pierre GAURY.

Marie Jeanne (SAVARIT) décède à Mauzé-Thouarsais sous son nom d’enfant trouvé le 8 mars 1916.

Du couple Auguste Marcellin GAURY x Marie Jeanne (SAVARIT), je connais 4 enfants :

  • Auguste Marcellin (1861-1861)
  • Auguste (né en 1862)
  • Marie Evelina (née en 1865) épouse de Pierre Auguste François POIGNANT à Saint-Jean-de-Thouars, le 16 novembre 1885
  • Marcellin (né en 1870) époux de Victorine GUIGNARD à Saint-Martin-de-Mâcon, le 21 novembre 1898.

Je n’ai pas pu à cause du COVID me rendre aux Archives départementales pour voir s’il existait une trace « d’adoption » de Marie Jeanne par Radégonde GABILLY épouse SAVARIT.

Cette publication pourra peut être donc complétée courant 2021.

Bon réveillon ! Et à l’année prochaine !

Un sosa 2020 pour en finir avec l’année 2020

C’est le tour de notre adhérent Pierre Guilbot de nous transmettre son sosa 2020. Il nous prépare même à l’année à venir puisqu’il nous présente également son sosa 2021. Pierre en profite pour demander un peu d’aide afin de compléter les quelques renseignements manquants. J’ai mis en gras le membre du couple qui permet de le relier à son sosa 2020.

Rejoindre son sosa 2020 en 10 étapes.

1 Guilbot Pierre o 21/10/1952 Clessé

2 Guilbot Jean o 05/10/1913 Clessé + 11/08/1978 Niort
3 Merlet Marie Joseph o 22/10/1918 Boismé + 25/12/1988 Parthenay

6 Merlet Paul o 31/03/1891 Chanteloup + 15/07/1976 Niort
7 Meunier Marie Louise o 07/01/1895 Boismé + 22/07/1948 Clessé

14 Meunier Baptiste o 15/04/1863 St-Germain-de-L.C. + ?
15 Ferret Mélanie o 26/03/1858 Boismé + 29/02/1912 Boismé

30 Ferret Jean Baptiste o 13/04/1815 Largeasse + 01/05/1887 Boismé
31 Jolly Marie Louise o 29/07/1825 Clessé + 16/08/1896 Boismé

62 Jolly Louis o 03/08/1799 Parthenay + 28/08/1888 Boismé
63 Coulais Marie o 1798 Clessé + 03/03/1868 Clessé

126 Coulais Pierre o 1768 Boismé + 08/01/1833 St-Aubin-le-Cloud
127 Arnaud Louise o 1776. + 06/10/1834 St-Aubin-le-Cloud

252 Coulais André o 02/03/1743 La Chapelle-St-Etienne. + 17/11/1803 Clessé
253 Geay Marie Jeanne o Clessé + 01/09/1794 Clessé

504 Coulais André o 09/01/1696 St-Paul-en-Gâtine + ?
505 Baudouin Marie Jeanne o 16/07/1715 Moncoutant + 04/04/1780 Lhoumois

1010 Baudouin Pierre o 1680 16/11/1719 Moncoutant
1011 Giraud Jeanne o 28/03/1685 St-Marsault + 28/12/1730 Moncoutant

2020 Baudouin Pierre o 1665 ? + 1710 ?
2021 Jean Marie Françoise o 1670 ? + ?

Le sosa 2020 de Pierre Guilbot est le huitième et sans doute ultime que nous publions sur le blog après ceux de Monique Ferret, Pierre Laberny, moi-même, Jean-Pierre David, Marie-Isabelle Femenia, Mauricette Lesaint et Geneviève Vallantin. Je ne sais pas si ces différents ancêtres étaient particuliers. L’année qui portait leur numéro de sosa l’aura été en tout cas.
Beaucoup tourneront la page de cette année placée sous le signe de la covid19 sans regret. Heureusement, les recherches généalogiques à la maison ont permis à nombre d’entre nous de supporter plus facilement cette période.
Ce dernier sosa 2020 est l’occasion pour le Cercle généalogique des Deux-Sèvres de souhaiter de bonnes et prudentes fêtes de fin d’année à chacun et de rappeler que nos adhésions comptent par année civile. C’est donc le moment idéal de nous rejoindre ou de renouveler votre adhésion.

La société philanthropique de Niort

Une idée de cadeau pour Noël, le livre d’Armelle Dutruc, chargée d’études documentaires aux Archives départementales des Deux-Sèvres. Il est consacré à la société philanthropique de Niort de 1816 à 1970. Pour mieux se faire une idée, le texte du 4e de couverture.

En 1816, une vingtaine d’hommes inspirés par des valeurs humanistes décident de fonder une association d’entraide qui deviendra, en 1837, la « Société philanthropique de Niort en faveur d’anciens militaires, ouvriers et commerçants ». Ils ont pour unique but de secourir leurs contemporains les plus démunis par le concours de leurs ressources, avec la volonté de rendre toute sa dignité à la personne éprouvée dans son existence. « Sociétaires, rappelez-vous que vous êtes unis pour vous secourir les uns les autres et pour devenir des frères. À ces conditions seulement, notre société se rendra digne du titre de Philanthropique et elle conservera les sympathies des hommes de bien qui ont eu la généreuse pensée de s’associer à notre oeuvre. » Ainsi s’exprime le 21 août 1846 Henri Giraud, troisième président de la Société philanthropique de Niort et personnage clé de la Mutualité au XIXe siècle. Riche de sa longue histoire, la Société philanthropique de Niort poursuivra ses missions jusqu’en 1970, en s’adaptant aux nécessités de chaque époque tout en demeurant fidèle à l’idéal de générosité et de partage de ses fondateurs.

Les trente-quatre mètres d’archives de cette fraternelle association – « Numéro 1 des sociétés de secours mutuels des Deux-Sèvres » – éclairent et illustrent les aspects les plus significatifs, les plus accessibles aussi, de la Mutualité, tant sur le plan local que sur le plan national. L’ouvrage, qui s’apparente à un instrument de recherche, s’adresse moins au spécialiste qu’au chercheur soucieux de découvrir l’originalité de l’idéal mutualiste dans les domaines fondamentaux de l’existence humaine : la solidarité, la fraternité, la prévoyance et l’assistance mutuelles. Un humanisme au service de la personne.

ChallengeAZ 2020, c’est fini !

Le ChallengeAZ du blog Généa79 s’est terminé hier. Durant le mois de novembre, nous nous sommes intéressés à des femmes deux-sévriennes de nos généalogies. Les auteurs, sollicités ou volontaires, ont dressé des portraits variés (émouvants, drôles, érudits…) de femmes très différentes (jeunes ou vieilles, riches ou pauvres, heureuses ou malheureuses…)

Groupe de femmes à Usseau (source AD79)
Le numéro 111

Merci à tous ceux qui nous ont suivis. Vous avez été encore plus nombreux à nous lire que l’an dernier, à nous encourager ou à nous commenter sur le blog ou sur notre page Facebook. Merci surtout à tous ceux qui m’ont accompagné et ont écrit pour le blog : Danièle, Michel, Michèle, Annie, Albéric, Francis, Patrice, Mauricette, Emmanuelle, Marc, Marguerite, Claudette, Jacqueline, Marie-Isabelle, Sylvette, Sylvie, Mattéo, Monique, Nathalie, Xavier, Stéphane, Caroline et Brigitte. Les adhérents du Cercle généalogique des Deux-Sèvres peuvent retrouver dès à présent sur notre site (onglet revue Généa79) les 26 textes réunis dans la version numérique du n° 111 de notre revue Généa79. Pour les abonnés à la version papier, celle-ci ne devrait pas tarder à arriver dans les boîtes aux lettres.

Les auteurs qui le pouvaient s’étaient donné rendez-vous aujourd’hui pour raconter ce mois d’écritures et de lectures mais les conditions sanitaires ne le permettent toujours pas. Nous échangerons donc par mail et réfléchirons pour reconduire l’aventure l’an prochain. Et si de nouvelles personnes veulent nous rejoindre pour écrire sur leurs ancêtres, qu’elles n’hésitent pas à nous contacter à l’adresse du blog : genea79blog@laposte.net ; nous les accueillerons avec plaisir.

Généa79 n’a pas été le seul blog à participer au ChallengeAZ 2020. Quatre-vingt-dix autres participants étaient sur la ligne de départ le 1er novembre et presque tous sont arrivés à bon port. Parmi ces blogs, d’autres que Généa79 concernaient les Deux-Sèvres.
Histoires et souvenirs de la famille Dumonceaux J’ai découvert à l’occasion du ChallengeAZ le blog d’Odile Dumonceaux. Elle a évoqué tout au long du mois ses ancêtres Mangou des Deux-Sèvres.
Des gens d’avant Sur son blog, Emmanuelle a écrit une série d’articles autour des propriétaires successifs d’une maison appartenant maintenant à sa famille, dans le village de Louin.
L’arbre de nos ancêtres Le blog personnel et familial de Sylvie et de moi-même a proposé un jeu de devinettes à partir d’images trouvées sur le site des AD79.
On peut en ajouter un dernier :
Chroniques d’antan et d’ailleurs Brigitte avec son blog nous a fait voyager partout en France et au-delà mais elle est revenue dans le Poitou pour six articles (parmi lesquels deux sont dans les Deux-Sèvres)

J’espère n’oublier personne. Bonnes lectures !