Recherches sur les soldats deux-sévriens de 1870

monument mort thouars
Le monument des combattants de 1870-1871 à Thouars (Source AD79)

Le Cercle généalogique des Deux-Sèvres vient de se lancer dans un gros travail de recherches sur les soldats du département ayant participé à la guerre franco-prussienne de 1870-71. L’objectif final : commémorer  les 150 ans (en octobre 2020) de la bataille de la Burgonce dans les Vosges où périrent de nombreux soldats de la garde mobile des Deux-Sèvres.

Pour cela, nous avons besoin de vous :
– Si vous avez des documents (lettres, livret militaire, inscription sur une tombe…) concernant un ancêtre ayant participé à ce conflit, nous serions très heureux d’en prendre connaissance.
– Si vos recherches généalogiques vous ont fait découvrir qu’un de vos aïeux a participé au conflit de 1870-1871, vous pouvez là aussi nous communiquer sur ce que vous savez de lui : quel âge avait-il, était-il rappelé, quel grade avait-il, a-t-il été blessé… ?
– Si enfin vous voulez participer au travail de dépouillement et de recherches, vous pouvez entrer en contact avec nous. Nous avons accès à de longues listes de noms de soldats relevées sur des monuments aux morts ou dans différentes archives. Nous essayons de retrouver l’origine et le parcours de ces jeunes hommes victimes de ce conflit. Toute aide sera bienvenue.

Vous pouvez nous contacter en commentaire ou sur l’adresse du blog  : genea79blog@laposte.net
Merci d’avance.

Les recensements dans les Deux-Sèvres

Les généalogistes le savent bien, les recensements sont des outils précieux pour reconstituer l’histoire de nos ancêtres. On y trouve un instantané des familles à une date donnée : l’endroit où elles habitaient, les personnes qui la composaient et d’autres renseignements (profession, âge…) qui varient selon les années. Institués après la Révolution, ils se sont longtemps déroulés tous les 5 ans (sauf fait de guerre). Ce type de document occasionne parfois de belles découvertes : retrouver l’enfant d’un couple dont on ignorait l’existence, connaître les domestiques qui travaillaient sur une ferme ou dans une maison… On rencontre parfois des détails inattendus : un tel était boiteux ou bossu et tel autre était sourd ou « imbécile », tel jeune était réfractaire ou soldat… Cherchez et vous trouverez !
Pour rappel, en ligne sur le site des Archives départementales des Deux-Sèvres, vous avez le recensement de 1836, et ceux entre 1866 et 1906 (et même de 1911 pour Pamproux, Saint-Liguaire, Sauzé-Vaussais et Vernoux-en-Gâtine). Sans oublier que vient de s’ajouter récemment, pour une centaine de communes, celui de 1796 à 1798.

De plus, en allant aux AD à Niort, vous aurez accès sur les écrans de la salle de lecture aux recensements plus récents entre 1921 et 1975 (attention, certaines communes n’ont pas tout). Si vous êtes né avant 1975, vous pourrez ainsi vérifier si l’agent recenseur d’alors a bien fait son travail pour ce qui vous concerne.

Pamproux a bien de la chance. Je vous ai dit que cette commune est une des 4 à avoir le recensement de 1911 en ligne. Elle bénéficie en plus d’un recensement rare, en 1776, sans doute fait par le curé, Pierre-Joseph Gaultier, et peut-être dans un but fiscal. L’archive renseigne sur la religion catholique ou protestante des habitants des 351 maisons visitées et elle possède même à la fin une table alphabétique des paroissiens. Pour vous faire une idée, voici ci-dessous les renseignements donnés sur les 5 habitants de la 1ère maison recensée, la cure, forcément.

recensement pamproux
source AD79

P.S. Les recensements peuvent servir aussi à appréhender l’environnement social, économique et culturel de la commune où vivaient nos ancêtres. Si cela vous intéresse, vous pouvez lire (sur mon blog personnel) une recherche faite à partir du recensement de Terves en 1836. Les 3 articles sont en lien ci-dessous :
La population
Les métiers
Les autres renseignements

Généa79 n° 103

Le prochain numéro de Généa79 arrivera la semaine prochaine dans les boîtes aux lettres de ceux qui se sont abonnés à la revue papier. En attendant, les adhérents au Cercle généalogique des Deux-Sèvres peuvent dès à présent le consulter et le télécharger sur notre site.

Au sommaire (et en couverture), le texte de la conférence que nous avons donnée à 3 voix, le 30 novembre de l’an dernier, aux Archives départementales à Niort pour l’Université populaire du Niortais.

103Mais aussi, de nombreux destins, parfois tragiques :
– Une double vie
– Le mariage de Catherine Bazille
– Brève généalogie d’une famille juive
– De la Chapelle-Largeau à Anjouan
– Ma campagne d’Algérie (1832-1833)
– René Chasteau, curé, instituteur et meurtrier ?
– Edmond Belot, mort à La Bourgonce en 1870
– Noyade à Louin

Également quelques listes :
– Propriétaires indemnisés sous Napoléon Ier
– Ils se sont mariés à Theil-Rabier

Et bien sûr, les rubriques habituelles :
– Le mot du président
– Le mot des Archives départementales
– Paléographie

Pour résumer, un numéro riche et varié, comme on les aime !