Carte d’identité
Moncoutant compte plus de 3 200 habitants aujourd’hui. Si vous avez des ancêtres dans cette commune, ils ont peut-être été au cœur d’événements historiques violents : il y a eu au XVIIe siècle des dragonnades contre les protestants, et la région a souffert des guerres de Vendée à la fin du XVIIIe siècle. C’est aujourd’hui un gros bourg apaisé. La preuve, c’est le paradis des pêcheurs puisque c’est sur cette commune que se trouve le Centre international nature et pêche Pescalis.
Moncoutant par le préfet Dupin vers 1800
Chef-lieu de canton et de justice de paix. Cette commune est au nord-ouest et à 2 myriamètres 12 kilomètres de Parthenay : elle a un notaire, un receveur des domaines, une brigade de gendarmerie à pied et une à cheval. Sa population est de 1766 individus, dont la moitié protestants. Son territoire est borné au midi et à l’ouest par la Sèvre Nantaise, à laquelle vient se joindre la Louine ; il est arrosé au nord par un petit ruisseau sans nom, qui, pendant l’hiver, inonde beaucoup de terrain. La récolte est en seigle, en baillarge, en lin, en pommes-de-terre, en blé noir, un peu de froment, d’avoine, encore moins de mil : les prairies naturelles sont très étendues. Il y existe une fabrique d’étoffes de laine dites trois marches, qui est l’objet du commerce de trois à quatre marchands ; avant la Révolution, ce commerce était bien plus considérable. Il y a des foires très suivies ; elles ont lieu le 13 vendémiaire, le 1er et le 15 frimaire, le 19 nivôse, le 13 germinal, le 13 floréal, le 1er et le 15 messidor, le 16 thermidor, le 19 fructidor.
Les toponymes relevés par Bélisaire Ledain vers 1900
Les Airaux, l’Aubenelière, la Baraillonnière, Beaubreau, Bel-Air, la Bialière, la Bleure, la Bloterie, la Bodinière, Bois-Girard, le Boquet, le Bordeau, les Bordes, la Bouatière, le Bouchaud, la Boucherie, Braud, la Braudière, Bréau, la Burlière, la Caille-Blanchère, la Californie, Chaduyl, la Chagnaye, la Chamaillardère, la Chamillardière, Château-Gaillard, les Chaufetières, la Chaussée (petite), la Chemillardière, Claveau, le Colombier, la Combe, la Condaugerie, la Contrie, la Cornuère, la Cournolière, la Couvière, la Croix, la Dreille, l’Églaudière (haute et basse), l’Esclaucherie, l’Esserbier, la Ferlandière, la Forêtrie, le Fournil, la Genaudière, la Genière (haute et basse), la Guérinière, la Guierche, l’Humeau, la Jarrie, la Javrelière, Laillaudière, les Landes, la Loge, le Logis (grand), les Maisons (trois), Mariolière (grande et petite), les Marsaudières, la Métière, Moncoutant, la Monzie, la Morinière, le Moulin (petit), le Noillon, le Noirveau, la Noue (vieille), les Paquetries, le Pâtis, la Pelletrie, la Pesantière, les Places, la Plaine (grande et petite), le Plessis, la Proutière, Puy-Jean, Puy -Large, Puymarri, Puy-Sec, le Quaireux, le Quairfour, la Renelière, Richer, la Roche, le Rocquet, la Sarrazinière, la Savarière, la Taponière, la Terrasse, la Touche, la Vergne, la Vieille-Lande, Villefollet.
Moncoutant sur la carte de Cassini
Actes dépouillés par le Cercle généalogique des Deux-Sèvres
-Baptêmes : 5771
-Naissances : 836 (+ 17 non catholiques)
-Mariages : 1510 (+ 1 non catholique)
-Sépultures : 3600
-Décès : 479 (+ 2 non catholiques)
-Abjurations : 396
Sources
– Site officiel de Moncoutant
– Bélisaire Ledain Dictionnaire topographique des Deux-Sèvres. Éditions UPCP
– Claude Dupin Mémoires sur la statistique du département des Deux-Sèvres. Site Gallica
– Cartes postales : Delcampe