Après quelques mois de vacances pour les bénévoles qui tiennent les permanences du Cercle généalogique des Deux-Sèvres, c’est la rentrée pour eux, comme pour les écoliers. Bonne nouvelle pour les généalogistes du Bocage, une nouvelle permanence ouvre à Bressuire, la cinquième pour notre association. Elle se tiendra le premier jeudi de chaque mois de 9 h 30 à midi au Centre socio-culturel de la sous-préfecture et sera animée avec convivialité par Laurence GABARD.
Si vous souhaitez voir grandir votre arbre généalogique, voici les 5 prochains rendez-vous :
Mardi 5 septembre de 14 h à 17 h à Niort (6 rue Pierre-de-Coubertin).
Jeudi 7 septembre de 9 h 30 à midi à Bressuire (CSC, 17 rue du Général Leclerc).
Vendredi 8 septembre de 14 h à 17 h à Parthenay (Maison du Patrimoine, 28 rue du château).
Jeudi 14 septembre de 18 h à 20 h à Coulon (CSC, 3 place de la Coutume).
Jeudi 21 septembre de 10 h à midi et de 14 h à 17 h à Thouars (Salle Michel Olivier, 5 rue Denfert-Rochereau).
Nous terminons notre série d’été avec la plus jeune (et aussi très dynamique) association affiliée à la fédération des sociétés historiques : Histoire et Patrimoine de Béceleuf et des environs.
La société historique HPBe (à ne pas confondre avec HPB pour le Bressuirais) est née en 1993 et a rejoint la Fédération en 2010. Elle est présidée par Michel Bertaud.
Voici comment elle se présente sur le site de la mairie de Béceleuf : HPBe a pour but de faire connaître et d’étudier le passé et le patrimoine naturel et bâti de la commune de Béceleuf et de ses environs (une quinzaine de kilomètres autour).
Pour celaelle édite une jolie revue d’une cinquantaine de pages (Orcanye du nom de l’ancien château féodal de la commune) deux fois par an en juin et décembre, à destination de ses adhérents mais aussi des personnes intéressées. Des numéros spéciaux sont aussi édités régulièrement et proposés au public. HPBe propose aussi des conférences et participe à des animations sur le territoire autour de Béceleuf. On retrouve également leurs découvertes sur la chaîne YouTube intitulée La minute d’Oncle Michel consacrée depuis 2017 au petit patrimoine et aux traditions locales. Nous en sommes déjà à la saison 6 et à plus de 70 épisodes. L’intégralité est à retrouver en cliquant sur l’image.
Un spectacle chez nos voisins de la Vienne qui devrait intéresser tous les généalogistes et où nous serons présents.
Connaissez-vous vu la pièce de théâtre « Le Cours de généalogie » présentée au moment du Salon de généalogie de Paris 15 en mars dernier ? Les cinq actrices entament une tournée ! Le résumé de la pièce : La généalogie est à la mode, conférences et enseignements se multiplient. Sur scène, un cours commence, animé par une enseignante aguerrie… Tout pourrait se dérouler de façon scolaire. Mais les histoires personnelles de chacune viennent bouleverser la séance : le désarroi d’une jeune fille née sous X qui fait feu de tout bois (tests ADN ou recours à la psycho-généalogie), les recherches d’autres à l’étranger, les rêves bling-bling d’une passionnée voulant remplir son arbre de célébrités…Malgré la bonne volonté de chacun,le cours part vite en vrille, avec de multiples rebondissements !Une comédie très drôle, mêlant théâtre, chant et danse.
Le jour ? Le mardi 5 septembre. Le lieu ? La Rotative, 48 avenue de la Liberté, à Buxerolles près de Poitiers. Deux événements en une journée : – le spectacle « Le Cours de généalogie » à 19h30 (14 € / billetterie sur place et en ligne) – et des rencontres généalogiques ouvertes à tous l’après-midi. Avec la présence : • du Cercle généalogique poitevin avec ses bases de données si votre arbre plonge ses racines en Poitou • du Cercle généalogique du Parc des Électrons à Buxerolles, qui y donne des cours trois fois par semaine • de Marie-Odile Mergnac, qui intervient sur les noms et l’histoire du quotidien dans La Nouvelle République et France Bleu et publie sur ces thèmes • d’un correspondant de Geneanet pour répondre aux questions sur le portail et vous indiquer des astuces de recherches pour compléter votre arbre • de Marianne Péchereau, une spécialiste du Portugal pour des conseils si votre arbre vous mène là-bas • de Geneaprime, pour les livres sur la généalogie ou pour imprimer un arbre, même géant (jusqu’à 30 m de long sur place, il suffit d’arriver avec son arbre sur clé USB) • de l’association Archives & Culture pour d’autres questions de recherche • et du Cercle généalogique des Deux-Sèvres représenté par Monique.
La Société Historique de Parthenay & du Pays de Gâtine (SH2PG) est la 8e association affiliée à la Fédération des Sociétés historiques des Deux-Sèvres que nous présentons cet été.
La SH2PG est née de la fusion de 2 associations : Patrimoine en Gâtine fondée en 1984 et Les Amis des Antiquités de Parthenay. Elle rejoint la fédération en 2004. Elle est présidée par Mme Liliane Blais.
Voici en quelques mots les buts qu’elle s’est assignée : « Souhaitant faire progresser les recherches en histoire, elle s’est donné pour objectif de faire connaître au plus vaste public possible le patrimoine et l’histoire de Parthenay et du Pays de Gâtine et d’effectuer toutes recherches ou études en la matière en vue de la réalisation et la publication d’ouvrages touchant au patrimoine historique, sous toutes ses formes.«
Comme les autres associations, la SH2PG propose régulièrement à ses adhérents des activités comme des journées pérégrines (la prochaine le 23 septembre permettra de visiter Mauléon) ou des conférences (à venir le 13 octobre «Les grandes familles industrielles et commerçantes de Parthenay» par Yves Drillaud). L’association publie également des ouvrages historiques et un bulletin annuel.
Pour en savoir plus, les rejoindre ou les contacter : – l’adresse mail : sh2pg@cc-parthenay.gatine.fr – l’adresse postale : SH2PG Maison du patrimoine 29 rue du Château 79200 Parthenay – le téléphone : 05 49 94 92 32 – le site : http://sh2pg.fr
Un petit tour dans le nord-est du département pour mieux connaître la société historique du pays Thouarsais.
La Société d’Histoire, d’archéologie et des Arts du Pays Thouarsais(SHAAPT) a été fondée en 1972 dans le but de protéger le patrimoine local menacé. Elle rejoint la Fédération des sociétés historiques des Deux-Sèvres 4 ans plus tard et étend alors ses activités aux Arts. Elle est présidée par M. Damien COCARD.
Voici comment elle se définit sur son site : La SHAAPT est un pont entre la richesse du passé de notre territoire et notre époque contemporaine. Elle participe au rayonnement et à la vie du Pays Thouarsais. Elle œuvre pour la défense du patrimoine et pour que chacun puisse trouver dans notre histoire commune une raison supplémentaire d’attachement.
L’association très dynamique propose de multiples activités où les amoureux du Thouarsais trouveront forcément leur bonheur (concours de nouvelles, recherches historiques, conférences, sorties, publications de livres et de bulletins). Reconnue d’utilité publique, la SHAAPT mène également des actions de mécénat sur des projets artistiques ou culturels en organisant des dîners littéraires. C’est la SHAAPT qui organisera et accueillera la 5e journée de l’histoire en Deux-Sèvres le 1er octobre prochain sur le thème « Explorateurs et découvreurs en Deux-Sèvres ».
Le territoire de notre département est maillé par différentes sociétés historiques si on s’intéresse à des terroirs précis. Ainsi, le Saint-Maixentais possède lui aussi une association dynamique.
La Société Historique et Archéologique du Val de Sèvre a été créée en février 1971, par M. Jacques FOUCHIER, député à Saint-Maixent-l’Ecole avec le rattachement de la Société Mothaise déjà créée par M. DEZ, professeur honoraire de La Mothe-Saint-Héray. Elle est actuellement présidée par Henriette GIRAUD.
Voici comment se présente l’association : « La société participe à la vie Saint-Maixentaise par le suivi du patrimoine et le suivi de l’histoire locale, et le maintien de la mémoire. Elle suit la vie des sociétés historiques du département à travers la participation au congrès annuel, début octobre, de la Fédération de sociétés savantes des Deux-Sèvres. »
La société historique propose de nombreuses activités à ses adhérents (sorties d’une journée, voyages d’étude, communications mensuelles). Elle a édité plusieurs ouvrages consacrés à l’histoire locale et publie une revue trimestrielle. Ils tiennent leur permanence chaque mercredi de 14 à 16 heures (sur rendez-vous).
Pour en savoir plus, les rejoindre ou les contacter : – l’adresse mail : henriette-giraud@orange.fr – l’adresse postale : SHAVDS 5 bis rue du faubourg Charrault – 79400 SAINT-MAIXENT-L’ECOLE – le téléphone : 05 49 05 67 51
Le 5e épisode de la série d’articles consacrés aux sociétés historiques affiliées nous emmène dans le Mellois.
L’association présidée par Françoise GUITTON propose des conférences et des animations culturelles consacrées à ce terroir du sud-est du département des Deux-Sèvres riche par son histoire et son patrimoine.
Pour en savoir plus, les rejoindre ou les contacter : – l’adresse mail : dominique.brunet31@wanadoo.fr – l’adresse postale : M. Dominique BRUNET Hôtel de Ville 79500 MELLE
Une adhérente nous a interrogés sur des abréviations utilisées dans les actes de sépultures.
Nous avons relayé sa demande dans une publication du 1er août que vous prouvez trouver ici
Après quelques recherches, grâce aux aides de traduction latin-français et à l’aide du livre de l’Abbé Jean Henri Romain PROMPSAULT et de son livre de Grammaire latine de 1842, nous avons pu trouver explication.
Le bon point est attribué à Stéphane qui avait la bonne piste concernant la facturation et les prestations liées aux sépultures. Un bon point est également attribué à Marie Isabelle qui avait la trace du mot pecunia pour le P (d’où le mot pécuniaire en français).
En effet il faut distinguer la première partie de l’abréviation commençant par un D qui concerne la messe de l’autre partie quand elle est présente commençant par M pour la tombe.
Voici donc le résultat (si vous avez des précisions de latinistes supplémentaires à apporter, n’hésitez pas car je n’ai pas la science infuse dans ce domaine) :
Messe :
DG (Dedit gratis) : donnée gratuitement
DP (De pecunia) : payée
DSP (De sua pecunia) : « payée » de son argent
Tombe
M (Monumentum) : Monument
MP (Monumentum posuit) : A érigé un monument
MSP (Monumentum sua pecunia) (Monument de son propre argent)
Après différentes combinaisons sont possibles : messe gratuite – monument payé etc.
Si vous croisez d’autres mentions de ce type, je vous invite à cliquer sur le lien du livre de grammaire latine car il existe d’autres mentions plus précises que celles croisées dans les registres deux-sévriens.
A la permanence, la recherche généalogique nous conduit vers un triturage des méninges sur le cas des enfants naturels de père inconnu.
Tantôt la législation autorisant le patronyme de la mère, tantôt l’absence totale de patronyme mais le cas suivant nous conduit à un patronyme d’usage, et c’est le cas de Pierre AURY.
La personne de départ est Radegonde SIROT/SIRE, née le 21 avril 1796 à Saint-Martin-du-Fouilloux, fille de Pierre CIRE (1752-1810) et de Marie Anne GUINARD (1764-1800). Radegonde épouse le 3 octobre 1820 à La Peyratte, Pierre AURY (pour des raisons pratiques nous l’appellerons Pierre AURY 1). Les témoins du mariage sont René AURY, frère du marié (Pierre AURY 1) et Pierre AURY (que nous appellerons Pierre AURY 2), demi frère de l’épouse.
Nous retrouvons Pierre AURY 2, témoin du décès de sa demi sœur Radegonde, le 24 novembre 1833 à La Ferrière en Parthenay où il est confirmé comme frère utérin de la défunte.
Frère utérin, laisserait entendre que Marie Anne GUINARD serait veuve AURY en premières noces puisque vu l’âge estimé de Pierre AURY 2, il serait l’aîné.
La recherche se fait, aucun mariage GUINARD-AURY à l’horizon mais soudain nous tombons à Vandelognes sur l’acte de naissance de Pierre, fils naturel de Marie Anne GUINARD, le 5 mars 1788. Sur l’acte, Pierre est dit fils naturel de Marie Anne et de père inconnu. Nulle trace de AURY à l’horizon. La question est donc : Pierre (né GUINARD) et Pierre AURY 2 sont ils la même personne?
Je retrouve l’enfant naturel à son mariage le 8 octobre 1814 à Vasles avec Magdeleine BERTIN. Pierre n’a pas de patronyme mais est le fils de Marie Anne GUINARD veuve SIRE décédée à Saint-Martin-du-Fouilloux le 21 nivôse de l’an VIII. Vérification faite, il s’agit bien de la mère de Radegonde SIROT/SIRE épouse Pierre AURY 1.
On se retrouve donc avec Pierre (sans nom) époux de Magdeleine BERTIN mais toujours pas de AURY à l’horizon.
Pourtant, la fille unique du couple Pierre x Magdeleine BERTIN se nomme Radégonde AURY née le 8 octobre 1819 à La Ferrière en Parthenay, épouse de René SABIRON, le 27 avril 1852 à Vasles, puis le 6 mai 1874 aux Forges de Jacques BAUZIER et décédée le 12 novembre 1892 aux Forges.
Le 6 septembre 1846, décès de Magdeleine BERTIN, « veuve de Pierre ORY ». Le lien est donc établi entre Pierre, fils naturel sans nom de Marie Anne GUINARD et Pierre AURY 2.
Pierre « AURY » 2 décède le 31 mai 1860 aux Forges où il est dit né de père et mère inconnus mais natif de La Ferrière (Vandelognes a été rattaché à la Ferrière en 1829).
La question du nom d’usage AURY n’a pas vraiment de réponse, était il réellement un fils d’un certain AURY? Les familles étaient certes proches mais rien ne nous permet de l’affirmer. A t-il été élevé ou placé chez une famille AURY? Autre possibilité mais nous n’avons pas de preuves. Cette recherche servira donc à attirer votre attention que derrière un enfant naturel de père inconnu, peut se cacher un nom d’usage, un alias, un surnom qui peut vous conduire à des descendances qui ne sont pas toujours accessible de premier abord.
Quatrième épisode consacré aux sociétés historiques des Deux-Sèvres fédérées. Direction le nord du département et plus particulièrement Mauléon.
Le BRHAM a été fondé en 1967 et il est affilié à la Fédération depuis 1969. Fort d’une centaine de membres, il est actuellement présidé par Marie-Laure Allard.
La société a pour but de « remettre en valeur l’histoire mouvementée du Mauléonnais dont il ne reste que quelques bribes car la contrée a été constamment ravagée par les guerres« . Ces recherches ont enrichi le musée l’Abbaye à Mauléon qui s’appuie sur la grande variété des collections issues de celles réunies par le BRHAM au fil des ans.
Le BRHAM fait paraître sa publication annuelle Les carnets du pays mauléonnais depuis 1990. Ils tiennent une permanence à leur local tous les samedis de 11 h à midi et reçoivent des auteurs au moins 3 fois par an.
Pour en savoir plus, les rejoindre ou les contacter : – l’adresse mail : brham.mauleon@gmail.com – l’adresse postale : 34 Grand’rue 79700 MAULEON
GÉNÉA79 