Châtillon-sur-Thouet

Carte d’identité

Châtillon-sur-Thouet accueillera ses administrateurs, ses adhérents et ses amis le samedi 26 mars pour l’assemblée générale ordinaire du Cercle généalogique. Ce sera le grand retour, après 2 années d’empêchement, de notre rencontre annuelle et conviviale. Nous serons donc dans cette très discrète commune de Gâtine, voisine de Parthenay, qui possède sur son territoire le joli château de Pompairain qui héberge aujourd’hui un EHPAD.

Châtillon-sur-Thouet par le préfet Dupin vers 1800

CHATILLON-SUR-THOUET,, commune au nord-est et à 2 kilomètres de Parthenai. Sa population est de 347 individus. Son territoire, baigné au sud par le Thouet qui passe aux pieds du bourg, produit du seigle et un peu de sarrazin. Il y a des prairies naturelles ; environ un hectare et demi de bois dits de Chalandreau ; deux étangs, de la Boulais et de là Paillerie, et partie de l’étang de Sunais.

Les toponymes relevés par Bélisaire Ledain vers 1900

Beaupin, Bluteau, Boisseau, la Boulaye, la Bressandière, Chalendeau, la Clérelle, le Comice, la Cure, l’Epinay, la Foye, les Gibardières, la Maison-Dieu, la Maison-Neuve, la Monnière, Monplaisir, Montparnasse, la Morinière, la Moulière, la Paillerie, le Pas-de-Boeuf, Pompérain, les Quatre-Vents, les Petites Rivières, la Roche-du-Guy, Rochette, Rouget, Saint-Marc, Sunay, les Hautes et Basses Touches, Villefranche

Châtillon-sur-Thouet sur la carte de Cassini

Actes dépouillés par le Cercle généalogique des Deux-Sèvres

-Baptêmes : 1745
-Mariages : 559
-Sépultures : 1321

Sources

– Bélisaire Ledain Dictionnaire topographique des Deux-Sèvres. Éditions UPCP
– Claude Dupin Mémoires sur la statistique du département des Deux-Sèvres. Site Gallica
– Cartes postales : Archives départementales des Deux-Sèvres

Saint-Maixent-l’École

Carte d’identité

Saint-Maixent-l’École est une ville de 7 200 habitants. Construite à partir d’un monastère fondé en 459 par le moine Agapit, elle se développe au long des siècles. Le nom de Rabelais, le protestantisme sont associés à son histoire. La cité possède un patrimoine architectural riche : son abbatiale bien sûr, mais aussi l’hôtel Balizy, l’hôtel Chauray, la porte Chalon, l’église Saint-Léger… Depuis 1880, on y trouve une importante école de formation de futurs officiers de l’armée de terre (l’ENSOA aujourd’hui). Du fait de cette implantation, Saint-Maixent a vu son nom se rallonger, elle est devenue en 1920 Saint-Maixent-l’École. C’est enfin la ville natale du colonel Denfert-Rochereau, défenseur de la ville de Belfort pendant la guerre de 1870-1871.

C’est donc tout naturellement, vu l’histoire militaire de la ville, que le Cercle généalogique des Deux-Sèvres a choisi Saint-Maixent-l’École comme cadre des prochaines Journées de la généalogie commémorant la guerre de 1870. Si tout se passe bien, ce que nous voulons croire, nous vous accueillerons durant 2 jours les samedi 9 et dimanche 10 octobre 2021 au quartier Marchand. Vous pourrez rencontrer tout au long de ce week-end des cercles de généalogie, des auteurs, des blogueurs, des associations culturelles, mais aussi voir des expositions, assister à des conférences, découvrir les travaux de nos adhérents, visiter le musée du sous-officier.

Saint-Maixent par le préfet Dupin vers 1800

ST.-MAIXENT, chef-lieu de canton et siège de deux justices de paix, est situé au nord-est et à 2 myriamètres 5 kilomètres de Niort. Sa population est de 4944 individus, dont un dixième protestant. Cette ville est bâtie sur le penchant facile d’une colline peu élevée ; elle est baignée par la Sèvre qui passe aux pieds de ses murs ; ses faubourgs sont traversés par la grande route de Paris à La Rochelle. Il y a neuf notaires, un receveur des domaines, un contrôleur des contributions, poste aux lettres, poste aux chevaux, école secondaire, hôpital, brigade de gendarmerie à cheval. Le seul édifice remarquable est la maison des ci-devant bénédictins, bâtiment vaste et superbe où l’on trouve encore des morceaux de sculpture d’un grand mérite. Il est affecté au logement d’une cohorte de la Légion d’honneur. On vient d’établir dans la maison de l’hôpital qui est bien entretenu un atelier de filature pour les indigents. Il y a des fabriques de serge, ras, frisons, ainsi que de bas et bonnets de laine. Ces dernières étaient autrefois très importantes.
Les terres labourables dépendantes de la ville sont fertiles et produisent froment, méteil, baillarge. Les prairies sont de 1812 ares et d’excellente qualité. Il n’y a qu’un moulin à eau, dit le moulin de Pont-Charaud. On admire les coteaux du Puy d’Enfer, d’où s’élance une nappe d’eau qui tombe dans un gouffre pour en ressortir et former un petit ruisseau. On remarque aussi une fontaine assez agréablement ornée, construite sur un point fort élevé de la grande route, par les soins de Mr. de Blossac, ancien intendant de Poitiers. Le commerce de Saint-Maixent consiste en bas, bonnets, grains, farine, moutarde et bestiaux. Il y a foire les 5 brumaire, 16 frimaire, 22 nivôse, 16 pluviôse, 4 ventôse, 19 idem, 9 germinal, 13 floréal et 27 fructidor ; marché tous les samedi.
La seule dépendance est la métairie de la Tour-quarrée.
La ville et territoire de Saint-Maixent se divise, pour les justices de paix, en deux sections. La ligne de démarcation part de rextrémité septentrionale du faubourg Châlons, traverse la rue du même nom , en passant devant l’Évêché, et va joindre la porte Charaud jusqu’à l’extrémité du faubourg de ce nom. Le territoire compris à droite de cette ligne, en entrant par la grande route de Paris, forme la première section ; et la deuxième est formée de tout le territoire compris à gauche de cette même ligne.

Les toponymes relevés par Bélisaire Ledain vers 1900

La Chapelle-de-Grâce, l’Enjaugerie, le Four-des-Pierres, la Grange-du-Portail, la Marotière, la Perrière-Maillochau (fief), Saint-Maixent, Tard-y-Fume, la Tour-Chabot, Valence (fief), la Viraudière.

Saint-Maixent sur la carte de Cassini

Actes dépouillés par le Cercle généalogique des Deux-Sèvres

-Baptêmes (paroisse de Saint-Léger) : 11314
-Baptêmes (paroisse de Saint-Saturnin) : 19182
-Naissances : 1365
-Fiançailles (protestants) : 129
-Mariages (paroisse de Saint-Léger) : 2795
-Mariages (paroisse de Saint-Saturnin) : 3679
-Mariages (protestants) : 5453
-Mariages (édit de tolérance) : 2061
-Contrats de mariage (notaires de Saint-Maixent) : 2698 + 1719
-Mariages : 559
-Sépultures (paroisse de Saint-Léger) : 7661
-Sépultures (paroisse de Saint-Saturnin) : 8567
-Sépultures (abbaye royale) : 78
-Décès : 1840

Sources

– Bélisaire Ledain Dictionnaire topographique des Deux-Sèvres. Éditions UPCP
– Claude Dupin Mémoires sur la statistique du département des Deux-Sèvres. Site Gallica
– Cartes postales : Archives départementales des Deux-Sèvres

Villefollet

Carte d’identité

Villefollet semble être une commune bien discrète du canton de Brioux. Sur le site des AD79, il y a juste quelques photos : celles d’une école d’autrefois où il faisait sans doute bon apprendre et de la petite mairie accolée au monument aux morts. Villefollet était en 2018 peuplée de 220 habitants.

Villefollet par le préfet Dupin vers 1800

VILLEFOLET , commune au sud-ouest et à 3 kilomètres de Brioux. Sa population est de 401 individus. Son territoire forme une plaine arrosée par la Belle,le Bé et la Boutonne. Au nord et à l’est, elle produit froment, baillarge, chanvre ; au midi, il y a des vignes peu productives ; à l’ouest, est une prairie assez étendue, un peu marécageuse le long de la Boutonne et du ruisseau du Bé. Il existe un moulin à eau ; quelques carrières de pierre. On y élève des bestiaux, particulièrement des brebis, des jumens poulinières, la plupart propres pour le carosse. On fait le commerce de mulasse.

Les toponymes relevés par Bélisaire Ledain vers 1900

La Boucheterie, la Boustière, Champeau, Couturneau, la Grafferie, Maillé, Villefollet, Voiery.

Villefollet sur la carte de Cassini

Actes dépouillés par le Cercle généalogique des Deux-Sèvres

-Baptêmes : 1943
-Naissances : 1182
-Mariages : 829
-Sépultures : 970
-Décès : 1068

Sources

– Bélisaire Ledain Dictionnaire topographique des Deux-Sèvres. Éditions UPCP
– Claude Dupin Mémoires sur la statistique du département des Deux-Sèvres. Site Gallica
– Cartes postales : Archives départementales des Deux-Sèvres

Sainte-Radegonde

Carte d’identité

Sainte-Radegonde (ou Sainte-Radegonde-de-Pommiers), fusionnée avec Thouars depuis le 1er avril 2019, est la commune des Deux-Sèvres idéale pour réaliser sa fiche à quelques jours de notre ChallengeAZ consacré aux femmes. Elle doit son nom à Radegonde de Poitiers, la sainte emblématique du Poitou. Cette princesse thuringienne née vers 520 est devenue reine des Francs en épousant le fils de Clovis, Clotaire Ier. Elle fuit la cour royale et s’installe à Poitiers pour devenir une simple religieuse. elle y décède le 13 août 587. Elle est la fondatrice de l’abbaye Sainte-Croix. Des légendes ou miracles lui sont associés dont celui-ci qui concerne la commune : Un soir, alors que Radegonde se trouvait sur ses terres près de Thouars, et que les soldats de Clotaire allaient l’arrêter, la reine, recouverte de son manteau bordé d’hermine et parsemé d’étoiles, implora Dieu de la sauver. C’est alors que les pommiers, en fleurs, courbèrent leurs branches pour cacher aux yeux de ses poursuivants la fugitive qui dut passer toute la nuit au milieu du champ de pommiers à la « belle étoile ». Les soldats étaient partis, mais Radegonde avait perdu son manteau. C’est depuis ce jour que les étoiles du manteau remontent à la surface du « champ des étoiles » témoins de ce miracle. Cette légende sert à expliquer la présence sur place d’étonnants petits fossiles en forme d’étoiles.

Sainte-Radegonde par le préfet Dupin vers 1800

Sainte-Radegonde, commune au nord-ouest et à un kilomètre et demi de Thouars. Sa population est de 264 individus. Son territoire baigné à l’est par le Thouet, produit froment, seigle, méteil, vin. Il renferme des prairies naturelles ; les bois de Maillet, du Sablon et du Vivet, formant environ deux hectares. Il y a une carrière de pierre à chaux ; deux moulins à eau ; et on fait le commerce de vin et d’eau-de-vie. Les dépendances de cette commune font partie des villages de Ligron et du bas Mauzé.

Les toponymes relevés par Bélisaire Ledain vers 1900

Le Bas-Mauzé, Cremille, le fief des Cystes, la Fontaine, le Four-à-Chaux, les Hameaux, Ligron, Pommier, Sainte-Radegonde-de-Pommiers, Vrine.

Sainte-Radegonde sur la carte de Cassini

Actes dépouillés par le Cercle généalogique des Deux-Sèvres

-Baptêmes : 1605
-Naissances : 714
-Mariages : 615
-Sépultures : 1157
-Décès : 734

Sources

– Bélisaire Ledain Dictionnaire topographique des Deux-Sèvres. Éditions UPCP
– Claude Dupin Mémoires sur la statistique du département des Deux-Sèvres. Site Gallica
– Cartes postales : Archives départementales des Deux-Sèvres
Site officiel de la commune

Puihardy

Carte d’identité

Puihardy dans le canton de Coulonges-sur-l’Autize est une des communes les moins peuplées du département ; elle ne possédait que 61 habitants en 2017. La population connait toutefois un certain essor puisqu’il n’y avait que 33 habitants en 2004. Puihardy est une commune très discrète et les renseignements donnés par le préfet Dupin, Bélisaire Ledain ou les cartes postales sont rares.

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Puihardy par le préfet Dupin vers 1800

PUYHARDY , commune au nord-est et à 7 kilomètres de Coulonges. Sa population est de 80 individus. Le ruisseau de Saumore arrose son territoire, qui produit seigle, blé noir, vin, chanvre, lin et: pommes de terre. Il y a quelques prés ; un moulin à vent. Les seules dépendances de cette commune sont une métairie et 2 borderies.

Le toponyme relevé par Bélisaire Ledain vers 1900

Puyhardy.

Puihardy sur la carte de Cassini

puyhardy cassini

Actes dépouillés par le Cercle généalogique des Deux-Sèvres

-Baptêmes : 244
-Naissances : 36
-Publications de mariage : 4
-Mariages : 96
-Sépultures : 135
-Décès : 18

Sources

– Bélisaire Ledain Dictionnaire topographique des Deux-Sèvres. Éditions UPCP
– Claude Dupin Mémoires sur la statistique du département des Deux-Sèvres. Site Gallica
– Cartes postales : Archives départementales des Deux-Sèvres

Saint-André-sur-Sèvre

Carte d’identité

La prochaine A.G. du Cercle généalogique des Deux-Sèvres aura lieu au château de Saint-Mesmin le samedi 28 mars. Vous pouvez d’ores et déjà réserver cette date si vous êtes adhérent. Nous serons bien dans les Deux-Sèvres et non en Vendée car le château qui porte le nom de la commune vendéenne toute proche se trouve de fait sur le territoire des Deux-Sèvres, plus précisément à Saint-André-sur-Sèvre. Ouf ! C’est l’occasion de faire une petite fiche sur cette jolie commune de 662 habitants du canton de Cerizay où nous aurons plaisir à vous retrouver.

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Saint-André-sur-Sèvre par le préfet Dupin vers 1800

St-ANDRÉ-SUR-SÈVRE, commune au sud et à 5 kilomètres de Cerizais. Sa population est de 402 individus. Son territoire baigné et limité à l’est, au nord et à l ‘ouest, par la Sèvre nantaise et les ruisseaux du Pas-Colon, et du Pas-Nonent, qui vont se perdre dans cette rivière, produit seigle, blé noir un peu d’avoine et des pommes de terre. Les prairies sont peu nombreuses et d’un produit médiocre. Il y a quelques bois taillis qui sont les bois de Jarrie, Monnie, St.-Mémins-la-Ville. Il existe deux étangs à grenouilles ayant 20 mètres d’étendue chacun, deux moulins à eau, un à vent et un haras de baudets. On remarquait là belle tour du château de St.-Mémins-la-Ville ; elle a été incendiée pendant la guerre.

Les toponymes relevés par Bélisaire Ledain vers 1900

L’Aubrière, la Barangerie, la Bertonnière, la Bleure, la Bobinière, la Bottière, la Boutinière, la Challoire, la Charoulière, le Château, la Chatière, le Chiron, Dalet, les Econdières, la Ferlandière, la Ferrandière, le Fournil, la Foye, la Galardière, la Garnerie, la Gibaudière, Guiaudau, la Jarrie, la Jousselinière, Laidet, Lavaud, la Maison-Neuve, le Marais, Monic, la Monnerie, la Naulière, les Noues, l’Ouche-Neuve, le Plessis, le Poirier, Puyboit, Puymichenet, Puyraland, Puytaraud, le Rémi, la Grande Roche, la Petite Roche, la Roche-Bourdin, la Roche-du-Halais, la Roulière, Saint-André-sur-Sèvre, Saint-Jean, Saint-Mesmin-la-Ville, le Sourd, le Sourdis, le Terrier.

Saint-André-sur-Sèvre sur la carte de Cassini

st andré cassini.jpg

Actes dépouillés par le Cercle généalogique des Deux-Sèvres

-Baptêmes : 4313
-Naissances : 361
-Mariages : 1101
-Sépultures : 3375
-Décès : 169

Sources

– Bélisaire Ledain Dictionnaire topographique des Deux-Sèvres. Éditions UPCP
– Claude Dupin Mémoires sur la statistique du département des Deux-Sèvres. Site Gallica
– Cartes postales : Archives départementales des Deux-Sèvres
Site officiel de la commune

Airvault

Carte d’identité

Airvault est la ville que le Cercle généalogique des Deux-Sèvres a choisi pour tenir sa prochaine assemblée générale, le samedi 30 mars 2019. La commune s’est agrandie en fusionnant avec Borcq-sur-Airvault et Soulièvres en 1973 et avec Tessonnière en 2019 (ces anciennes communes ne sont pas évoquées dans cette fiche). François-Marie Arouet dit Voltaire, dont la famille est originaire d’Airvault aurait pu créer son nom d’écrivain en inversant les deux syllabes du nom du village (Air-vault / Volt-aire). Peuplée de 3289 habitants en 2016, Airvault est riche en monuments et curiosités : le château, la fontaine souterraine, les ponts médiévaux, la halle… et bien sûr l’église abbatiale Saint-Pierre que nous pourrons visiter le jour de l’assemblée générale.

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Airvault par le préfet Dupin vers 1800

AIRVAULT chef-lieu de canton et de justice de paix. Cette commune au nord-est et à 22 kilomètres de Parthenay, est située sur la route de Poitiers à Mortagne et près de celle de Parthenay à Thouars. Sa population est de 2068 individus. Il y a un notaire, un receveur des domaines, une brigade de gendarmerie à cheval, un bureau de poste aux lettres. Son territoire arrosé à l’ouest par le Thouet, produit froment, baillarge, orge, seigle en petite quantité, vin, fourrages, bois, lin et chanvre. Il y a quelques prairies naturelles le long du Thouet. On en cultive peu d’artificielles. Les bois ne sont pas très étendus ; on n’en  mesure qu’environ 24 à 30 hectares en trois pièces, dites les bois de Vernay , de Valondain et de Gourvallée. Il existe cinq moulins à eau, dont un à godet, mis en activité par un petit ruisseau venant de la fontaine de Renze ; et quatre moulins à vent. On exploite difficilement plusieurs carrières de pierres blanches très dure. Le commerce consiste en blé, vin, laine et productions du pays. On fabrique des étoffes de laine, dites serges, frisons et droguets. Il y a plus de 80 métiers à toile en activité, mais tous  travaillant sur les matières qu’on leur fournit. Dans les années abondantes en vin, on fait et vend de l’eau-de-vie. Il y a des halles où se tiennent les foires et marchés. Les foires sont : les 8 vendémiaire et brumaire , 28 frimaire, 1er ventôse, 6 germinal, 25 floréal, 12 messidor, 19 thermidor et 17 fructidor. Les marchés se tiennent le jeudi.
On remarque à Airvault une belle église dont la flèche est très-hardie ; les restes d’un vieux château détruit par l’amiral Coligny, après la bataille de Moncontour ; une des plus belles fontaines du pays, construite sous la place du minage ; et deux ponts, dont l’un est sur la route de Poitiers à la Rochelle et l’autre sur celle de Poitiers à Nantes.

Les toponymes relevés par Bélisaire Ledain vers 1900

Airvault, la Chaperonnière, la Cosse, Courte-Vallée, la Folie-Fourreau, Grenet, la Guichardière, Mont, Moulin-du-Château, le Moulin-du-Pont-de-Soulièvre, la Pinsonnière, le Pont-de-Soulièvre, le Pont-de-Vernay, le Puy-Olivier, Rochette, Salin, Sénechaux, Senson, Vernay

Airvault sur la carte de Cassini

airvault cassini.PNG

Actes dépouillés par le Cercle généalogique des Deux-Sèvres

-Baptêmes : 10118
-Naissances : 588
-Mariages : 2021
-Sépultures : 5340
-Décès : 483

Sources

– Bélisaire Ledain Dictionnaire topographique des Deux-Sèvres. Éditions UPCP
– Claude Dupin Mémoires sur la statistique du département des Deux-Sèvres. Site Gallica
– Cartes postales : Archives départementales des Deux-Sèvres
Site officiel de la commune

Clussais-la-Pommeraie

Carte d’identité

Clussais-la-Pommeraie est une petite commune du sud Deux-Sèvres peuplée de 591 habitants (recensement 2015). Elle s’est longtemps appelée Clussais mais s’est vu adjoindre en 1957 le nom du village plus peuplé de La Pommeraie. On retrouve la fée Mélusine dans plusieurs légendes concernant la commune : ainsi, c’est elle qui aurait construit l’église Notre-Dame de Clussais.

 

 

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Clussais-la-Pommeraie par le préfet Dupin vers 1800

CLUSSAY, commune au nord-ouest et à 9 kilomètres de Sauzé-Vaussais. Sa population est de 1117 individus. Il y a un notaire. On y récolte froment, baillarge, seigle, avoine, maïs, chanvre, lin, pommes de terre. Une prairie naturelle, aquatique en hiver et aride l’été, produit de mauvais foin : on cultive un peu les prairies artificielles. Il existe quelques petits taillis : un moulin tourne six mois de l’année par le moyen des eaux venant des pluies : il y a trois moulins à vent. On fait le commerce de bestiaux.

Les toponymes relevés par Bélisaire Ledain vers 1900

La Baronnie, Bellevue, la Bigottrie, la Blussière, la Brunette, la Bruyère, la Bussière, Butré, le Châtellier, Chevais, Chez-les-Portiers, Chez-les-Raies, Clussais, la Coudre, Coudré, la Coussière, Écoine, Ferfant, la Forétrie, la Garenne, la Garenne-Aubert, la Guénasserie, les Houmeaux, Libardon, Liguère, Limort, le Logis-Rouge, la Loubatière, le Magnou, la Maison-Neuve, Monpoyoux, Mortier, la Perreterie, la Pommeraye, les Portiers, la Presle, la Prise, les Rousseaux, la Salmandière, la Thébaudière, les Vallées-de-Limort, le Vallon, la Voûte.

Clussais-la-Pommeraie sur la carte de Cassini

clussais cassini.PNG

Actes dépouillés par le Cercle généalogique des Deux-Sèvres

-Baptêmes : 4429
-Naissances : 471
-Publications de mariage : 5
-Mariages : 1188
-Contrats de mariage : 375
-Sépultures : 2952
-Décès : 315

Sources

– Bélisaire Ledain Dictionnaire topographique des Deux-Sèvres. Éditions UPCP
– Claude Dupin Mémoires sur la statistique du département des Deux-Sèvres. Site Gallica
– Cartes postales : AD79
Site de la commune de Clussais-la-Pommeraie

Fenioux

 

Carte d’identité

La commune de Fenioux aux très nombreux lieux-dits est peuplée de 720 habitants au dernier recensement. Elle appartient à la communauté de communes Gâtine-Autize et au canton de Coulonges-sur-l’Autize. Son patrimoine le plus remarquable est l’église bâtie au XIIe siècle par les moines de Parthenay-le-Vieux. (Texte et iconographie modifiée suite à un commentaire)

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Fenioux par le préfet Dupin vers 1800

Fenioux, commune au nord-est et à 11 kilomètres de Coulonges. Sa population est de 1160 individus. Son territoire est arrosé par les petits ruisseaux de la Renerie, de la Chipaudiere, de Fenioux, de Touveron, et de Moussait, qui se réunissent tous cinq à l’Autise. Les deux tiers de la commune sont de bonnes terres labourables qui produisent seigle, blé noir, avoine, chanvre, lin, pommes de terre. Il y a beaucoup de prairies naturelles et artificielles dont le produit est consommé par les bestiaux de la commune. On compte les petits bois taillis de Pichenin, Pinnet, Couperaine, Jarmie, Rochard, Touche-Marion, Abrail, Crai-Girault, Vigneau, Chantier, Liniere, Lunard, Saunoriere, Salle, Brusson, la Bleure, la Brandiere, le Billonnet : les étangs de Brusson, de la Borliere, de la Brandiere, de la Verdonniere, composant ensemble environ trois hectares. Il y a dix moulins à eau, quatre à vent ; un haras de chevaux, un de baudets ; une tuilerie. On fabrique des étoffes dites de trois marches et des toiles. On élève quantité de bestiaux de toute espèce dont on fait commerce, ainsi que sur les bois, vins, résine, savon et sel. On remarque le château de Brusson.

Les toponymes relevés par Bélisaire Ledain vers 1900

L’Aumônerie, la Barlière, la Barre, la Bâtie, la Berlandière, la Berlière, la Bernardière, la Bertelière, le Beugnonet, le Bignonnet, Billet, la Bleure, Bois-Loudun, la Bonnetière, Borlia, la Borlière, le Bourgeasson, Bourg-Jarrasson, la Braudière, la Brunetière, Brusson, la Burlière, la Butaudière, Cezelle, la Chalupière, le Châtellier, la Chebetière, la Chevallerie, la Chipaudière, Clairouin, le Cloudis, la Courtière, le Courtiou, la Coussaye, l’Égualère, Fenioux, la Folardière, le Fougeroux, Gaillard, la Gandermière, le Gât, Gâtine, la Gaudinière, la Girardière, la Godinière, le Jardin, la Jarrie, Jarrosson, la Jarsonnière, la Julinière, Lambert, la Limousinière, Lintière, la Loge, les Loges, les Longeais, la Lunardière, le Magnou, la Maison-Neuve, la Maugrenière, la Mignaudière, la Minaudière, la Mingotière, la Mitoizière, la Motte-Ratault, le Moulin-Neuf, les Noues, l’Oliverie, la Papinaudière, la Parthenaisière, la Pelissonnière, le Péré, le Pin, la Pochinière, la Portevaizière, la Portière, la Pouge, la Primaudière, la Prissonnière, Puichenin, la Raimondière, la Rainerie, la Règle, Saint-Marc, la Salle, la Saumore, la Saumorière, la Saunerie, la Terrassonnière, la Touche-Marion, le Touveron, la Verdonnière, la Vergnaie, la Vergnaie-Paquaut, la Vergne, le Vigneau.

Fenioux sur la carte de Cassini

fenioux cassini.PNG

Actes dépouillés par le Cercle généalogique des Deux-Sèvres

-Baptêmes : 5487
-Naissances : 314
-Contrats de mariage : 39
-Mariages : 1621
-Sépultures : 4162
-Décès : 179

Sources

– Bélisaire Ledain Dictionnaire topographique des Deux-Sèvres. Éditions UPCP
– Claude Dupin Mémoires sur la statistique du département des Deux-Sèvres. Site Gallica
– Cartes postales : Delcampe
Site sur Fenioux de Joseph Chauveau
Site officiel de la mairie de Fenioux

Usseau

Carte d’identité

Usseau est une petite commune du sud-ouest du département, proche de Mauzé, qui possédait 895 habitants au recensement de 2015. Elle a la chance de posséder sur son territoire le château d’Olbreuse classé monument historique. C’est ici qu’est née le 3 janvier 1639 celle que l’on surnomme aujourd’hui la grand-mère de l’Europe, Éléonore Desmier d’Olbreuse, car elle est l’ancêtre de très nombreuses familles princières et royales d’Europe. Ce château a servi aussi de refuge pour de nombreuses familles protestantes durant la terrible période des dragonnades.

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Usseau par le préfet Dupin vers 1800

Usseau, commune au sud-est et à 8 kilomètres de Mauzé. Sa population est de 1032 individus. Il y a un notaire. Le Mignon coule au sud de son territoire, qui produit vin, froment, baillarge, avoine et chanvre. Il renferme des prairies naturelles assez étendues, mais de mauvaise qualité. On cultive quelques prairies artificielles. Il y a les bois de la Chaignée des Loges, et les garennes d’ Ussolière et d’Olbreuse. Le sud du territoire est couvert de mauvais marais. On compte six moulins à eau, cinq à vent ; un haras de chevaux et un de baudets ; une carrière de pierre à bâtir. On fabrique des eaux-de-vie et on commerce sur les vins et les chevaux.

Les toponymes relevés par Bélisaire Ledain vers 1900

Antigny, Beaulieu, Le Breuil (Grand et Petit), la Chapelle, la Chappe, Madrid, la Marzelle, Olbreuse, la Pironnière, Plénisseau, Puyroux, Quincampoix, Usseau, l’Ussolière

Usseau sur la carte de Cassini

usseaucassini.PNG

Actes dépouillés par le Cercle généalogique des Deux-Sèvres

Cette commune est en attente de dépouillement. Si vous voulez participer à cette activité, vous pouvez nous contacter !

Sources

– Bélisaire Ledain Dictionnaire topographique des Deux-Sèvres. Éditions UPCP
– Claude Dupin Mémoires sur la statistique du département des Deux-Sèvres. Site Gallica
– Cartes postales : AD79 et Delcampe