En Deux-Sèvres, on n’a pas de pétrole mais… Vous en êtes sûrs ? Histoire de Gérard GUERIN (1883-1965).

Situons un peu le personnage.

Gérard GUERIN naît le 16 décembre 1883 à Antignac (Charente-Maritime, aujourd’hui Saint-Georges-d’Antignac), il est le fils de Charles GUERIN, instituteur et de Emma Ferdinande FRERE. Ses parents se sont mariés à Saint-Aiguilin (Charente-Maritime), la famille de Charles GUERIN est originaire de La Tremblade (Charente-Maritime) et la famille de Emma FRERE est originaire de Charonne (rattachée à Paris en 1860). Gérard GUERIN se passionne pour la biologie sous toutes ses formes et obtint un doctorat. 1912, marque l’année de son mariage à Fontenay-le-Comte (Vendée) avec Marie Thérèse Clémence MADY, issue d’une famille de la ville. A cette époque il est répétiteur au collège de Fontenay, il le sera jusqu’en 1914 et enseignera jusqu’en 1928 en étant notamment membre de jurys d’examen à Poitiers. Charles GUERIN n’échappe pas au drame de la première guerre mondiale et fut mobilisé au 51ème régiment d’artillerie, fut aviateur de chasse et cité à l’ordre de l’Armée. Passionné d’ornithologie, il se consacra notamment à l’étude des chouettes, auxquelles il consacrera notamment deux livres en 1928 et en 1932 et fut le fondateur, toujours à Fontenay du musée ornithologique du Bas-Poitou dont il fit don d’une énorme collection d’oiseaux toujours visible (enfin quand le confinement sera terminé). Gérard GUERIN sera également actif pendant la Seconde Guerre mondiale sous le pseudonyme de Jean Chouan, menant des actions dans la région de Fontenay. Titulaire de nombreuses décorations dont la légion d’honneur, Gérard GUERIN s’éteint à Fontenay-le-Comte, le 10 octobre 1965.

Alors jusque là vous me dites, c’est bien gentil, un Charentais-Maritime, vivant en Vendée, quel lien avec les Deux-Sèvres ?

Il se trouve que Gérard GUERIN comme beaucoup d’érudits étaient des touche-à-tout, il s’intéressa notamment à l’archéologie et également à la radiesthésie. Le champ d’application de la radiesthésie que nous connaissons tous est représenté par le sourcier pouvant selon la croyance déterminer la présence d’eau pour les forages de puits notamment.

Ce champ de la géobiologie (qualifié de pseudoscience) bien que peu scientifique intéressa Gérard GUERIN, et il se mit en quête de trouver du pétrole. Son érudition et beaucoup de chance lui en ont fait trouver à Sainte-Soline près de Melle dans les Deux-Sèvres.

Ne trouvant rien de probant sur la découverte même de GUERIN à part une mention dans :

Dictionnaire historique des Vendéens célèbres : Additionné des incontournables, de Joël Pérocheau.

J’ai tenté de voir s’il était plausible de trouver du pétrole à Sainte-Soline.

La base du pétrole est un savant mélange de roches-mères, de dépôt argileux et de périodes géologiques permettant de déterminer si cela est plausible.

Sainte-Soline se situe dans une poche partant de Saint-Maixent-l’Ecole jusqu’à à peu près Montalembert qui dénote de la constitution géologique du reste du département. En effet d’après http://sigespoc.brgm.fr/IMG/pdf/atlas_geol.pdf , Sainte-Soline doit sa formation géologique au Jurassique, si nous affinons le résultat via le site Géoportail nous trouvons que Sainte-Soline se situe sur une formation du Kimmergérien dite J6 qui est connue pour ses dépôts argileux et ses sources pétrolifères à l’instar du nord du Royaume-Uni. Ensuite Sainte-Soline possède des dépôts (marnes) datant du Toarcien, autre époque du Jurassique (bien connu chez nous (car découvert à Thouars mais rare dans le sud du département) où les dépôts peuvent également être des sources pétrolifères enfin d’autres dépôts plus récents datent de l’Eocène (Géoportail abréviation RcJa). Ce cumul d’indices concordants a dû dans une démarche scientifique conduire Guérin à l’idée que potentiellement il y avait du pétrole à Sainte-Soline (rappelons que la découverte du Toarcien par Alcide d’Orbigny date de 1849 et a forcément eu un écho local fort dans l’apprentissage du jeune Guérin vers 1900). Ensuite il fallait trouver le pétrole, aussi infime soit-il, et pour cela, il a dû s’appuyer sur la radiesthésie ou d’autres méthodes géobiologiques. Science et chance l’ont conduit à la découverte.

A tout hasard si les habitants de Sainte-Soline, me lisent et essayent de creuser dans leur jardin, la chance de trouver un gisement exploitable de pétrole est infime vu la taille de la zone définie mais la question pourrait se poser en matière environnementale si le pays était amené à changer sa doctrine sur les pétroles dits de schistes.

Un sosa 2020 (ça continue)

Marie-Isabelle FEMENIA est la troisième adhérente du Cercle généalogique des Deux-Sèvres à se prendre au jeu du sosa 2020, après Geneviève et Mauricette. Elle remonte donc en partant de ses enfants jusqu’à Louis Viollet (1716-1789) et nous promène de la Vendée jusque dans nos Deux-Sèvres. Dans le message qu’elle nous envoie à l’adresse du blog (genea79blog@laposte.net), Marie-Isabelle écrit : « Je suis ravie d’avoir  fait cet article, car j’ai appris plein de choses, sur mes sosas, mais aussi en généalogie descendante. » Une recherche qui entraîne du plaisir, ça donne forcément envie de suivre son exemple. À qui le tour ?

Mon sosa 2020 m’étant inconnu car le mariage de son fils 1010 est non filiatif, j’ai choisi de vous présenter le sosa 2020 de mes enfants qui m’était déjà connu, mais sur lequel j’ai appris beaucoup de choses nouvelles en préparant cet article. Et il est à la hauteur de l’année 2020… extravagant ! Et puis, ayant remarqué qu’aucune des femmes des quatre plusieurs anciennes générations n’avait atteint l’âge de 40 ans, cet article leur rend un peu aussi hommage.

1 – Mes enfants

3 – Moi Marie-Isabelle

7 – Ma mère Suzanne qui vient de nous quitter

15 – Fleurida Marie ROUBERTY (1905-1980)

31 – Marie Clémentine dite Clémentine MAROT (1880-1967) épouse d’Abel ROUBERTY
Elle a vécu toute sa vie en Vendée dans le canton de Chaillé-les-Marais. Elle a élevé six enfants dans une maison très isolée, sans confort, en plein marais, près du pont du Brault.

63 – Marie Rose dite Mélanie QUINTARD (1854-1934) épouse de Célestin MAROT
Née et décédée dans le canton de Chaillé-les-Marais, elle a passé une partie de son enfance et sa jeunesse plus au nord de la Vendée, à la limite entre la Plaine et le Bocage, et a épousé un homme de là-bas. Aînée de six enfants, elle a elle-même élevé six enfants, cinq filles et un garçon qu’elle a eu la chance de voir revenir de la Première Guerre mondiale. Elle ne savait ni lire ni écrire contrairement à certains de ses ancêtres, et était fière que la plupart de ses enfants aient leur certificat d’études.

126 – Hippolyte dit Julien QUINTARD (1832-1911)

Hippolyte QUINTARD 1877
Sa signature en 1877

C’est le plus récent de mes ancêtres né dans les Deux-Sèvres. Il est né à Vouillé mais n’y a passé que sa toute petite enfance. À peine arrivé dans le Marais poitevin, il a perdu sa mère à l’âge de 8 ans.
Il s’est marié avec Marie Rose BARET en 1853 et a eu six enfants. Ne s’entendant pas avec son père, il a quitté Champagné-les-Marais. Au décès de son père, il y est revenu pour reprendre en tant que fils aîné les fours à chaux, bien que privé de la quotité disponible de la succession.
Il a été cultivateur à Champagné-les-Marais, roulier, journalier à Mareuil-sur-Lay, corroyeur, carrier, terrassier à La Réorthe, chaufournier à partir de 1879 jusqu’à ce que, joueur invétéré, il perde tout y compris les fours à chaux, à la suite de quoi il redevint roulier.

252 – René QUINTARD (1808-1879)

René QUINTARD 1841
Sa signature en 1841

René n’a jamais connu sa mère, et a été élevé par une première belle-mère comme enfant unique, n’ayant de demi-frères et sœurs du troisième mariage de son père qu’à partir de l’âge de 14 ans. Il mesurait 1m68 et a été exempté de service militaire pour ophtalmie chronique.
Il a épousé Marie STEPHANY en 1830 et ils ont eu six enfants dont quatre ont atteint l’âge adulte. Entre 1838 et 1840, ils ont déménagé dans le sud de la Vendée où Marie est décédée à l’âge de 31 ans en 1840 le lendemain de la naissance de son dernier enfant. René s’est remarié en 1841 avec Anne LEGERON qui lui a donné deux autres enfants morts jeunes.
À Vouillé René était maréchal, à Champagné-les-Marais vétérinaire dans les années 1840, roulier, marchand de bois, maréchal dans les années 1850, cultivateur en 1861, enfin maréchal expert, maître de four, fabricant de tuiles, chaufournier.
Sa succession comprenait outre des biens immobiliers à Champagné-les-Marais, un vieux cabriolet !

505 – Marie VIOLLET (1788-1808)
Marie est née et décédée à Saint-Romans-lès-Melle. Sixième de sept enfants, elle a perdu sa mère à l’âge de 7 ans ½ et n’a pas appris à signer.
À 18 ans, elle se retrouve enceinte. Pourquoi elle et son amoureux René QUINTARD ont-ils tardé à se marier ? Personnalité de René ? Niveaux sociaux différents entre les deux familles ? Religion ? René a reçu un baptême protestant au Désert, et Marie était catholique.
À 19 ans et un mois, Marie décède, trois mois et demi après son mariage, et le lendemain de la naissance de son fils René.
Je crois bien que Marie est mon ancêtre décédée la plus jeune, du moins au vu des registres.

1010 – Louis VIOLLET (1751-1822)

Louis VIOLLET époux DUBREUIL 1783
Sa signature en 1783

Tous les actes le concernant sont à Saint-Romans-lès-Melle. Septième de huit enfants, mais premier garçon à survivre, il perd sa mère à l’âge de 4 ans.
Il se marie à l’âge de 25 ans avec Louise DUBREUIL, avec une dispense de parenté, la grand-mère paternelle de Louis, Françoise TERRIERE étant sœur d’une arrière-grand-mère de Louise, Marie TERRIERE. Ils ont sept enfants en douze ans, mais Louise décède à l’âge de 37 ans.
Il est laboureur, marchand, cultivateur.
À son décès, il ne laisse qu’une parcelle de terre, mais une de ses filles décédée deux ans plus tard à l’âge de 30 ans, étant propriétaire de plusieurs parcelles sur Mazières-sur-Béronne, Saint-Romans-lès-Melle et Verrines-sous-Celles, et d’une petite maison, je suppose qu’il avait fait avant de mourir une donation-partage de ses biens.
Parmi les descendants de Louis et Louise, on trouve l’acteur Robert DALBAN (1903-1987), second rôle dans plus de deux cents films en plus de cinquante ans de carrière. On ne connaît pas toujours son nom, mais on connaît « son physique aux traits marqués et sa gouaille populaire » (sic Le Monde). Son rôle emblématique était dans « Les tontons flingueurs » mais dans un registre plus romantique, il a été la voix française de Rhett Butler dans « Autant en emporte le vent ».

2020 – Louis  VIOLLET (1716-1789)

Louis VIOLLET époux DONIZEAU 1781
Sa signature en 1781

Louis, premier des cinq fils de Mathurin VIOLLET, maître arpenteur juré, de Gournay, et de Françoise TERRIERE de Saint-Romans-lès-Melle, naît à Gournay, mais va vivre à Saint-Romans à partir de l’âge d’environ 4 ans.
À la fin de son enfance, un événement a dû le marquer, comme il a dû marquer les 400 habitants de Saint-Romans et plus particulièrement les proches de la famille TERRIERE : c’est le départ pour le Canada de François TERRIERE, jeune cousin germain de Françoise, la mère de Louis.
Pendant son adolescence, Louis est plusieurs fois parrain, et presque toujours la marraine est une fille de marchand de deux ans sa cadette, Jeanne NASLIN, qui signe « jeanne nallin » . Il semble qu’auprès de tous, ils soient destinés à se marier, ce qui arrive en 1735. Ils sont très jeunes, et vont avoir huit enfants jusqu’au décès de Jeanne à l’âge de 37 ans.
Louis est praticien, marchand (cabaretier sans doute), avant de devenir notaire de la baronnie de Saint-Romans.
Après le décès de Jeanne, Louis semble être resté veuf pendant vingt ans !
Mais alors que ses filles aînées sont déjà mariées, trois semaines avant le mariage de son premier fils, Louis épouse une autre Jeanne, Jeanne DONIZEAU, de presque quarante ans sa cadette, qui lui donnera six autres enfants. Il y a une différence d’âge de 50 ans entre l’aînée du premier mariage et le dernier du second mariage.
Louis décède à l’âge de 73 ans, à l’aube de la Révolution, le 27 septembre 1789. Si son état de santé le lui a permis, il a dû en tant que notable et lettré, s’intéresser, à défaut de participer, à la rédaction des cahiers de doléances de Saint-Romans-lès-Melle. Et il a dû savoir que sur les 300 représentants du tiers état du Poitou au 16 mars 1789, il y avait 8 représentants du canton de Chef-Boutonne, parmi lesquels un VIOLLET, sans doute de Gournay, et sans doute apparenté.
Il me reste encore une recherche et ultime vérification à faire avec le contrat de mariage VIOLLET-DONIZEAU après la fin du confinement.

Info coronavirus 😷 (3e épisode)

Le confinement étant repoussé au moins jusqu’au 11 mai, je n’ose plus donner de date pour notre future AG. Elle est donc reportée à une date indéterminée quand la situation sanitaire nous l’autorisera. Nous avons donc encore un mois au minimum à ne pas pouvoir mener les activités externes prévues (séances d’initiation à la généalogie ou à Généatique, ateliers de dépouillement et d’écriture, sorties, permanences…) à destination de nos adhérents ou d’un plus large public. De même, toutes nos activités internes (réunions de bureau et de C.A.) sont suspendues.

Pourtant, même confiné, même ralenti, le Cercle généalogique des Deux-Sèvres continue à fonctionner :

  • Nous communiquons avec vous régulièrement, via ce blog et Facebook.
  • Nous répondons aux adhérents qui nous sollicitent.
  • Nous tenons à jour le site.
  • La revue d’avril est disponible sur le site même si nous ne pouvons pas encore l’imprimer.
  • Les contributions pour la future revue de septembre commencent à arriver et à être mises en page.
  • Les 2 expositions prévues pour nos journées de la généalogie consacrées à la guerre de 1870 début octobre à Saint-Maixent-l’École avancent bien également.
  • Le document listant les nombreux soldats des Deux-Sèvres victimes de la guerre de 1870 est achevé et mis en forme.
  • Les dépouilleurs sont très actifs et la base de données s’enrichit en conséquence.

Comme nous ne pouvons pas nous voir pendant au moins un mois, n’hésitez pas à communiquer avec nous via notre adresse mail genea79@orange.fr ! Si le temps vous semble long, vous pouvez aussi participer à la vie de notre association. Nous avons toujours besoin de dépouilleurs, il reste des registres d’état civil ou paroissiaux à saisir. Contactez-nous si cela vous tente ! Vous pouvez aussi, en suivant le lien, vous inscrire aux futures journées de la généalogie en tant qu’exposant et préparer les documents (arbres, textes, album photo…) que vous aimeriez y présenter. Soyons optimistes ! Les 3 et 4 octobre, cette période de confinement ne sera plus qu’un mauvais souvenir !

À bientôt j’espère !

Raymond DEBORDE

Trouver les registres protestants du désert sur le site des AD79&86 (et AD85)

Le nouveau site commun aux AD79 et AD86 nous oblige à modifier nos techniques de recherches. Si pour la plupart, ce ne sont que de nouvelles habitudes à prendre, d’autres recherches se révèlent un peu plus compliquées. C’est le cas dans les Deux-Sèvres si on veut trouver les registres protestants du désert. Sur l’ancien site, ils étaient regroupés dans une commune fictive à la lettre R intitulée Registres du désert. Ce choix n’a pas été reconduit ce qui nous oblige à ruser puisque les pasteurs itinérants n’étaient pas rattachés à une paroisse.

Plusieurs solutions existent, elles ne sont pas forcément simples :

1re solution : aller dans la recherche état civil, cocher la case registres protestants, laisser en blanc les départements (comme les pasteurs ne sont pas rattachés à une paroisse et surtout, pour limiter le nombre de réponses, proposer un début et une fin de date (1737 et 1791) dans les cases prévues. En affichant 50 réponses par page, cela donne 3 pages de résultats. Les registres du désert sont assez faciles à visualiser dans la liste, ce sont ceux qui n’ont pas de commune écrite dans la 1re colonne mais tant que l’on a pas cliqué sur l’appareil photo, on ne sait pas si on a le pasteur recherché.

registre désert1
Exemple de résultat : les registres du désert surlignés en jaune n’ont pas de commune associée

2e solution : toujours en se plaçant dans l’état civil, juste en dessous le bandeau du site, il y a une bande où il y a écrit saisir votre recherche. On peut y mettre le nom du pasteur que l’on recherche. Il ne faut alors rien cocher (sinon ça ne marche pas), mais on peut mettre un encadrement de dates dans les cases prévues pour éviter des réponses sans intérêt. Comme il n’y a pas trop de pasteurs, c’est faisable et là on trouve facilement le bon registre. Pensez à bien cliquer sur effacer entre 2 recherches. Cela permet de trouver des registres de ces 6 pasteurs qui seraient sinon introuvables. Pour ceux qui ont du mal, j’ai rajouté les liens vers le résultat des recherches que l’on obtient. Il suffit de cliquer sur un des noms de pasteur. Il n’y a plus alors qu’à choisir le registre qui intéresse.

GAMAIN 1737-1777
GOBINAUD 1775-1791
MARTEAU 1784-1787
MATHIEU 1783-1791
POUGNARD 1761-1773
TRANCHEE 1761-1782

registre désert2
Extrait du résultat de la recherche sur le pasteur Gamain : les registres du désert qui seraient introuvables sont ceux où il n’y a pas de commune associée.

Il faut bien reconnaître que pour trouver les registres du désert, c’était plus facile avant. J’espère que mes explications sont à peu près claires. Bonnes recherches et pensez également à chercher sur le site des AD de Vendée où il y a les registres des pasteurs DAVID et MÉTAYER Pierre et Jacques dans la liste des actes des protestants (cliquer dans la case « commune » pour y accéder).