Z comme Zingreau

Un texte de Jeannette CHESSÉ

C’est ainsi que le notaire Pierre Duguet de Québec orthographie le patronyme de Charles Gingreau (Gingra en patois poitevin) lors de son contrat de mariage passé le jeudi 17 octobre 1675 avec Françoise Amiot. Du côté de l’époux sont présents son frère Sébastien Gingras, arrivé au Canada quelques années avant lui et le beau-père de celui-ci. La famille de Françoise Amiot y est installée depuis plus longtemps, on signale sa présence dès 1636. C’est une famille originaire de Picardie, et en s’alliant avec cette famille, Charles Gingras entre dans une famille au « statut considérable », car « le fils aîné est interprète pour les Jésuites, le cadet est marchand, bourgeois et notable de Québec, et le père Mathieu Amiot est sieur de Villeneuve et a acquis au fil des ans de nombreuses propriétés foncières ».

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Y comme Y aller, Y vivre, Y rester…

Un texte de Claudy GUERIN & Jacqueline TEXIER

Né au Breuil de Saint-Christophe-sur-Roc le 10 janvier 1781, Charles est tour à tour journalier, bordier, tisserand ; quant à Marie Renée plus communément appelée Françoise, née à Soignée le 2 février 1784, elle est domestique et vit chez ses parents.
Mariés le 17 novembre 1807 à Saint-Denis – commune qui a fusionné avec la commune voisine de Champdeniers en 1972 – Charles et Marie Renée s’installent au hameau de Soignée, village où je vis aujourd’hui.

Ils y auront 10 enfants, 7 garçons dont 4 survivront et 3 filles, épouses des Prouteau, Rivollet et Bonnin, familles des alentours.

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X comme de DamviX à Saint-MaiXent

Un texte de Frédéric PONTOIZEAU
blog De moi à la généalogie

Lorsque le choix du thème pour le ChallengeAZ 2022 de Généa79 s’est porté sur les migrations, j’ai assez rapidement pensé à une migration temporaire et relativement récente dans ma généalogie. En effet, mes grands-parents maternels vendéens se sont installés en Deux-Sèvres durant près de deux ans dans les années 1930. Je vais donc vous présenter les détails de cette migration mais aussi les préliminaires de cette dernière.

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W comme Westermann, le boucher de la Vendée

Un Texte de Michel GRIMAULT
auteur de Se souvenir de Chauray

Le mariage d’Étienne Augustin Grimaud avec Marie Louise Moreau fut célébré le 31 janvier 1785 au bourg des Épesses, en l’église Notre-Dame-des-Collines, en même temps que celui de sa sœur Claire avec Jean-Marie Lanoue. Étienne Augustin était âgé de 24 ans et Marie Louise de 21 ans. Toute cette partie de la Vendée travaillait pour les toiles de Cholet. Étienne Augustin était tisserand, comme l’était son père Mathurin et même comme son grand-père René l’avait été. Son avenir était tout tracé et il aspirait sans doute à une vie paisible, des enfants, la reconnaissance sociale. Dans ce milieu d’artisans, éloigné des contraintes seigneuriales, les idées nouvelles étaient discutées et semblaient prometteuses d’une société plus juste et plus libre.

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V comme Victor Davignac, bourrelier de l’avenue de Paris à Niort

Un texte de Cécile GIRARDIN
auteure de : Port Boinot

Je me suis intéressée à Victor Davignac bourrelier puis carrossier niortais en écrivant l’histoire du groupe Prévost Finances. Cet arrière-arrière-grand-père du dirigeant actuel établit les bases de la future activité d’EDAC, à l’origine du groupe en question. Le parcours de Victor Davignac est-il celui d’un migrant ? Avait-il l’âme d’un voyageur ? Son métier allait-il lui permettre de voir du pays ?

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U comme Migration d’Usseau à Rochefort

Un texte de Monique BUREAU

Bien qu’ayant plusieurs ancêtres ayant migré loin de leur région natale et de leur pays natal, il m’a été difficile de trouver une migration liée à notre département, et en final, je vais vous parler des ancêtres de Marie MILLORY (1692-1787) qui a fait l’objet d’un article dans le challenge AZ consacré en 2020 aux femmes « U comme Usseau, Ussolière, Uxellois, Uxelloise… ».

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T comme Travailleurs étrangers au XVIIIe siècle

Un texte de Jean-Philippe POIGNANT

Nous savons tous que l’implantation ou le développement d’une industrie peut entrainer des flux migratoires conséquents. Les heures glorieuses d’Heuliez à Cerizay ont provoqué l’implantation d’une importante communauté portugaise ; le dynamisme agro-alimentaire actuel du bocage a permis l’installation d’une communauté comorienne à Bressuire, laquelle a hélas été dernièrement touchée par un incendie.

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S comme de Saint-Michel-Chef-Chef à Nueil

Un texte de Laurence GABARD

J’ai partagé, du moins je le croyais, une belle complicité avec ma grand-mère maternelle. Mais si je savais qu’elle était partie toute jeune de Saint-Michel-Chef-Chef, pays de l’océan et des galettes, vers le Maine-et-Loire, la commune de Saint-Lambert-la-Potherie, pourquoi ? Quand ? Mystère… Et si je savais aussi qu’après, elle est venue se marier et vivre en Deux-Sèvres, à Nueil-les-Aubiers, là encore comment et pourquoi ? Ma grand-mère était une taiseuse sur ces questions du passé et il était bien difficile pour moi petite fille de la convaincre de regarder les photos dans le tiroir de son buffet ! « beut, beut beut, laisse donc ça ! » me disait-elle. Alors quand il a été question d’écrire un article sur les migrations, et plutôt en général sur les déracinements, j’ai pensé à elle et me suis lancée sur ses traces, sur son histoire. Et quelle histoire quand même.

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R comme Roche Maurice, chaudronnier colporteur

Un texte de Liliane ROCHE

Maurice Roche est né le 7 janvier 1675 à Saint-Saturnin dans le Cantal au village de Soulages. Soulages, c’est le versant ensoleillé en face du village de Nuix de l’autre côté de la vallée. Maurice est le quatrième enfant d’Estienne Roche et de Jeanne Cuzol. Il a un frère aîné Jean  et deux sœurs Jeanne née avant 1670 et Antonia née le 14 mars 1671.

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Q comme Qu’est-ce qu’on entend ? c’est l’horloge de la mort ! Chiché, 1794

Un texte de Caroline CESBRON, blog La Drôlesse

Mes aïeux n’avaient pas, de façon évidente, l’âme voyageuse et aventurière, puisque les recherches les concernant se concentrent sur l’ouest de la France et sur deux ou trois départements tout au plus. Cependant, certains d’entre eux ont bougé, un peu, pas très loin, un peu plus loin. Volontairement ou pas. C’est le cas de René Boche, pendant la période révolutionnaire, comme tant d’autres alors.

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